The Devil’s reject n’est autre que la suite du précédent opus et premier film de Rob Zombie : La Maison des 1000 morts. Réalisé en 2005, il s’avère être une réelle surprise qu’on attendait ?! Et bien tout simplement non ! Au tout début, on se dit merde on aura droit au même esprit tordu, abstrait et lugubre de la Maison des 1000 morts, nous qui cherchions un brin d’imagination plus « évasive », plus réaliste, et ce fut chose faites, avec ce film qui s’inspire des polars et westerns des années 6à-70 à l’instar par exemple d’un Bonnie and Clyde ou autres films de ce genre… Le scénario est largement plus abordable, cette fois-ci, c’est le shérif Wydell qui après avoir perdu son frère, et qui par vengeance sera prêt à tout pour punir ses bourreaux, à savoir notre chère famille Firefly toujours composé du Capitaine Spaulding (Sid Haig), Ottis (Bill Moseley), qui cette fois-ci joue bien mieux, avec un look plus convenable, la mère Firefly (Leslie Eastherbrook) et notre attachante, bien-aimée et cinglée Baby (Sheri Moon Zombie, l’épouse du réalisateur Rob Zombie) plus charismatique que jamais ! Quelques acteurs secondaires connus sont également dans ce casting comme Danny Trejo (Machete, Spy Kids…) ou encore William Forsythe. Des scènes d’une intensité remarquée et d’une efficacité évidentes sont au programme comme cette fusillade au début et en musique s’il-vous-plaît, toutefois j’ai trouver quelques détails comme la toute dernière scène de fin de trop, sur l’autoroute, ou encore le détail avec Rufus (R.J) bien trop facile à la toute fin (qu’on ne comprend pas forcément la nature du personnage qu’on entre-aperçoit quelques secondes tout au début du film, pour savoir qui il est, il faut bien évident voir la Maison des 1000 Morts avant celui-ci). Ma scène préféré reste évidemment celle ou Baby séquestre et s’amuse à torturer et tuer ces deux pauvres femmes. Les plans y sont bien meilleurs, la photographie asses bien travaillé (entièrement tourné en extérieur et avec une caméra 16mm), donc toutefois meilleur que celle de son prédécesseur. Une atmosphère moins glauque, moins étouffante mais mieux rythmé, mieux dosé avec comme nous l’avons précédemment dit de meilleures interprétations. Le second degré est évidemment à prendre avec de bons clins d’œil à notés. Une vraie déclaration aux meilleurs films d’horreur des années 70 comme Massacre à la tronçonneuse et certains plans qui y font étrangement pensés. Moins hardcore, mais toujours aussi violent sans pour autant tombé dans le surréalisme graphiquement ou le gore ridicule, Rob Zombie à su corriger les erreurs du passés pour réaliser un film plus professionnel, plus cohérent et plus réaliste, pour un résultat nettement meilleur doublé par une mise en scène dynamique et rondement bien mené. The Devil’s reject est inévitablement un film à voir, et je vous conseille d ne voir que cet opus qui ne nécessite pas d’avoir vu le premier épisode à savoir la Maison des 1000 morts, pour l’apprécier de quelque manière que ce soit.