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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 septembre 2018
Très bon Road Movie vintage (70s) tourné dans le désert californien. Rob Zombie signe le retour à l’écran du Captain Spaulding, Otis, Baby, Maman Firefly et Tiny. Suite des aventures de famille Firefly après « La Maison des 1000 morts ». Une série B dans toute sa splendeur, The Devil's rejects perpétue une horreur que l'on pensait enterrée depuis bien longtemps faisant quelques clins d’oeil ici et là, des références aux classiques du genre de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse) ou Wes Craven (La Colline à des yeux), une réalisation l’ancienne, une ambiance salasse aux allures d’un western super violent, un film dérangeant, sadique, sanglant, psychotique, des personnages crasseux faisant preuve d’une brutalité inouïe et souvent gratuite. Moins psychopathe que La Maison des 1000 morts. Merci à Rob Zombie et Tyler Bates pour la (B.O) qui est tellement jouissive, importante et immersive. Rob Zombie est un maître de l’horreur hardcore, il le prouve encore avec The Devil’s Rejects qui ne plaira certainement pas à tout le monde par son style, c’est évident mais pour moi c’est un chef-d’œuvre comme on en fait plus aujourd’hui. J’adore.
Jouissif et définitivement voué à être culte ! Rob Zombie signe là un pur vrai film d’horreur, dans la veine des premiers films gore des années 70. Du sang, des femmes, du trash, de l’humour noir, tout est réuni pour faire de ce film un must du genre, loin des films d’horreur actuels dénués d’originalité, de caractère. Les héros sont déjantés, on ne sait pas pourquoi (pas d’enfance difficile…) et on s’en moque, ils tuent et prennent plaisir à le faire de la manière la plus crade possible. Rob ne perd pas de temps avec les fioritures, il va à l’essentiel. D’ailleurs, la scène dans le motel avec le visage du mari découpé et accroché sur celui de sa femme constitue un véritable moment d’anthologie qu’on n’est pas prêt d’oublier. Et puis, pour ne rien gâcher, les décors texans sont tout à fait appropriés, la BO est énorme et les dialogues savoureux (comme le tutti putain de frutti !). Bref, un film qui ressemble à son réalisateur, violent, authentique, trash et complètement barré. Avec Alexandre Aja (La Colline a des yeux, Piranhas 3D), ce sont les pionniers du nouveau cinéma de genre, de l’horreur brutale et jubilatoire…
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Chronique familiale déconcertante d’horreur, lente descente aux Enfers de démons humains possédés par une clairvoyance maléfique, The Devil’s Rejects consacre l’immoralité au rang de chose filmique digne d’intérêt en chamboulant la focalisation : le spectateur s’immisce dans l’intimité des bourreaux et partage avec eux réjouissances, tortures et afflictions sur des chansons d’un autre temps. Car tout semble dater, comme pétrifié sur place dans une saleté conservatrice : on passe d’un motel minable à un oasis affranchi de toutes règles où règnent prostitution et drogue, une ville de substitution tenue par Judas. Un monument d’irrévérence porté par des acteurs éblouissants et une réalisation virtuose. Immanquable.
Ambiance western sanglant, the Devils reject, suite indirecte a la maison des 1000 morts , amene le spectateur dans une cavale morbide, délicieuse et vraiment rythmé dans le style Rob Zombie sur une bande son aux oignons, des personnages tordants, travaillés et des répliques percutantes de grossièreté et d'humour noir. A voir sans hésitation pour un bon moment de divertissement .
Après "La maison des 1000 morts", la famille de psychopathes revient dans une nouvelle sauvagerie ! Rien de bien impressionnant à l'horizon, si ce n'est quelques scènes bien cruelles qui tiennent éveillées. Le grain de folie de "The devil's rejects" reste plaisant à voir, mais ne se hissera pas dans les incontournables de l'horreur.
Avis aux amateurs d'épouvante sadique et bien crade. Rob Zombie est une sorte de maitre en la matière, une sommité, même si finalement, ses films n'ont rien de si exceptionnels. Inutile de chercher d'où lui vient cette macabre inspiration, The Devil's Rejects sent le Texas Chainsaw à des kilomètres. Il n'a même pas prit la peine d’innover le décor ni les personnages. A croire que les texans sont de vrais psychopathes en puissance, des bouseux assoiffés de sang qui ne jurent que par les flingues. Bill Moseley et Sheri Moon Zombie jouent les Bonnie and Clyde sans peur et sans reproche, œuvrant pour l'honneur d'une lignée de consanguins. La star du heavy metal a autant le soucis du détail en musique que derrière une caméra. Une photographie clipesque mais néanmoins très esthétique. De plus, le choix des acteurs est assez évident. Mais ce film ne révolutionne définitivement pas le genre, il manque parfois de rythme et d'originalité, au détriment d'une violence pas si indispensable que ça. Même pour l'intrigue, on repassera. Pas désagréable, mais pas indispensable pour autant. 3/5
Road movie teinté de fil d'horreur et de chronique familiale, ce curieux objet filmique marque l'entrée définitive de R. Zombie dans la cour des grands du cinéma de genre. Référentiel à mort, citant tout un pan du film d'horreur craspec des 70's, il y insuffle une énergie et une fougue moderne, assortie de certains tics propres à son réal (les fesses de sa femme notamment mais pas que...). Grâce à une solide troupe d'acteurs, un scénario bien construit et un parti pris visuel fort (une image granuleuse, quelques années avant que Tarantino et Rodriguez reprenne ce tic à leur compte), il signe un film malaisant, moralement ambigu, très violent (j'ai vu la version uncut), poussant le spectateur à se poser des questions sur ce qu'il voit et juge. Alors certes, sa caractérisation est parfois bien arbitraire, son goût du gore est parfois un poil gratuit et complaisant, mais le bonhomme a un univers, des velléités, un vrai sens de la subversion et il propose au final un trip peu banal, marqué par quelques petits défauts de mise en scène (montage parfois stroboscopique et illisible, scénario un peu faible dans le dernier tiers) mais sa patte et ses idées en font un must du genre, qui se coupera ensuite du grand public à cause de sa radicalité. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
LE chef d'œuvre de Rob Zombi (il n'a jamais fait mieux après). The Devil's Reject est un film sombre, déroutant, craspec et terriblement intelligent dans sa mise en scène. Les acteurs s'éclatent à l'écran et l'on en vient a se prendre de sympathie pour cette famille de meurtriers sans pitié. Il n'y a pas de temps mort dans The Devil's Reject, l'on en prend plein la figure du debut à la fin (quitte a être mal a l'aise). C'est une leçon de cinema comme on en a rarement vu !
Eh ben c'était un super film, implacable du début jusqu'à la fin. Des scènes de violence graphiquements époustouflantes. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
Sorti en 2005, "The Devil's Rejects" constitue une semi suite du premier long-métrage de Rob Zombie "La maison des mille morts". On y retrouve en effet trois personnages que sont les dégénérés Baby, Otis et Captain Spaulding, dont à en croire le titre, même le diable n'a pas voulu. Souvent présenté comme un film d'horreur, l'ensemble se compose plutôt comme un road trip sanglant. Dynamique et parfois jubilatoire, le résultat demeure assez agréable à voir, entre "Pulp Fiction" et "Evil Dead". C'est strictement là que réside l'intérêt du film ; impersonnel, Zombie signe un film hommage chargé de références à la fois culturelles et cinématographiques. Comme 'La maison des mille morts" puisait son inspiration au sein de "Massacre à la tronçonneuse", "The Devil's Rejects" constitue un autre opus nourri au biberon des années 1970. La bande-originale en est le modèle, faisant exploser les enceintes à grands coups de Lynyrd Skynyrd. Inégal néanmoins, le cinéaste se montre aussi démonstratif, parfois gratuit, notamment dans les scènes de torture psychologique. Zombie n'innove en rien certes, mais sait procurer au spectateur l'adrénaline dont il a besoin.
Drôlement immersif ce film bien à part des autres m'a prit au piège dans cette folie totale. En fait je suis un peu déstabilisé par ce que Rob Zombie nous propose, d'un coté je suis toujours perplexe par rapport aux incohérences et maladresses et peut-être trop décalé, mais de l'autre, j'ai été conquis par la réalisation vraiment habile. Les plans sont très bons il y a beaucoup d'originalité dans certains, ça nous transporte presque avec les acteurs parfois, tout n'est pas très juste mais si on fait abstraction de ces quelques soucis on plonge dans la folie du scénario, qui lui n'est pas là pour être très complexe mais plutôt très efficace.. On est dans les deux camps en permanence, on est souvent sidéré par ce qu'il se passe. Je n'ai pas été envahi à 100% par tout ça mais ça reste une très belle surprise dans le domaine du cinéma assez décalé, dégouttent et parfois absurdement drôle, à voir.
Un film un peu trop gore à mon gout. L'histoire est plutôt classique. La façon dont est amené l'histoire est par contre différente. Mais difficile d’éprouver de l’attachement pour un seul des personnages.. et c'ets bien dommage...
Un vrai film bien barré qui décoiffe... ou qui décapite plutôt ^^. C'est quand on voit des films comme celui là qu'on se dit que le cinéma d'avant n'avait rien à envier au cinéma d'aujourd'hui. Comme quoi une bonne histoire (aussi barrée soit elle) vaut tous les effets spéciaux du monde.
Le chef-d'œuvre de Rob Zombie, tout simplement. Ce film est crade, décadent, provocateur, choquant et tellement jouissif en même temps... L'ambiance "Western" est parfaitement approprié à l'univers du réalisateur, les acteurs sont tous exceptionnels dans leurs rôles, la dynamique des scènes s'enchainent à une vitesse effrénée, bref, tout semble à sa place dans ce film. Ce que j'aime le plus dans The Devil's Reject c'est cette touche très "rock'n'roll" propre à Rob Zombie, le réalisateur est parvenu à ce détacher de ses influences personnelles pour nous plonger dans son monde complétement délabré... Je ne sais pas vous, mais moi j'adhère totalement à son style. J'en redemande Mr Zombie !
Un de mes films d'horreur favoris. J'ai adoré ce film. Une bande son d'enfer, des acteurs géniaux, une famille de barjo des plus culte. Réussir le tour de force de rendre attachant une famille de meurtrier des plus sadiques qui soit en milieu de film est juste géniale. Et puis cette scène finale... Cultissime, une de mes préférée. Un gros coup de cœur. Un bon gros 5/5