Très bon souvenir et toujours aussi bon. Certes, il faut aimer les films à la snatch et ces petits durs à cuire mais l'histoire se tient et elle est fort symathique à regarder une fois tous les dix ans
Un western moderne dans un Detroit brûlant de corruptions. L'idée est bonne et le scénario déborde mais ne dérange pas. Les acteurs sont touchants, la musique est bonne et les prises de vues façon cinéma cow-boys apportent un style rétro. John singleton essaie d'appuyer sur les liens familiaux, mais c'est là le point négatif, on n'y croit pas. Les fusils, mitraillettes, l'argent, la délinquance déborde sur une émotion qui aurait été plus intéressante, comme quoi le polar américain romantique n'existe pas. Je crois qu'il faut voir le divertissement tel qui doit être et non comme une œuvre, Quatre frères ou quatre aurait été plus juste selon moi pour un titre. Les liens tirés par les cheveux sont trop mal apportés.
Le film plutôt réussi est quand même en dessous du choc que fut « Boy’z in the hood » du même John Singleton. Il s’agit de l’histoire plutôt invraisemblable de quatre frères qui reviennent dans leur banlieue pour enterrer leur mère adoptive. Au début chacun entend respecter le message de paix de leur mère qui leur interdit la vengeance. Ce moment de calme où les frères se retrouvent durera le temps des roses et trois des frangins replongeront quand ils auront la certitude que des tueurs à gages ont fait le coup. Leur mère ayant été exécutée par contrat, il s’agit pour eux de retrouver le commanditaire. Un long moment les soupçons se porteront sur le frère resté auprès de la défunte pendant que les autres s’en allaient vivre leur vie. Tout se règlera dans le sang avec la mort du plus jeune et l’avènement de l’innocence du frère aîné. A noter la prestation convaincante de Mark Walhberg, jamais génial mais toujours convaincant parce qu’appliqué.
Ayant lu le synopsis, je m’attendais à mieux. Pourtant, je ne vois pas vraiment de défaut à ce long métrage, doté d’un casting irréprochable en tout point. Le scénario est pas mal, bien qu’alambiqué. Mais je ne suis jamais vraiment rentré dans le film, sans doute dû à un sentiment de déjà vu et archi vu, à la différence près que nous suivons quatre frères issus d’une fratrie inconnue, mais recueillis et adoptés par une seule et même personne. L’idée est donc originale, mais pas suffisamment exploitée à mon sens. Leurs différences ne sont pas assez mises en avant, ce qui aurait pu amener plus d’humour (sans pour autant décrocher du fil rouge qui est de retrouver les responsables du décès de leur mère adoptive), un peu à la manière de "Harley Davidson et l’homme aux Santiags". Je donne donc 2,5 étoiles pour ce film qui avait pourtant un énorme potentiel.
Quinze ans après "Boyz'n the Hood", le réalisateur afro-américain Joel Singleton qui a commencé à se faire un nom dans le genre du cinéma d'action contemporain grâce au remake de "Shaft" et le deuxième opus de "Fast and Furious", revient dans la jungle urbaine avec "Quatre Frères", un très bon polar musclé et efficace emmené par une super tête d'affiche. Dans la ville ouvrière de Détroit, aux Etats-Unis, où les gangs font la loi, quatre frères se retrouvent pour la première fois depuis un énorme bout de temps afin de venger leur mère adoptive, tuée de sang froid lors du braquage d'une supérette. Huitième long-métrage du réalisateur américain Joel Singleton, "Quatre Frères" constitue une excellente surprise qui diverge énormément du polar stéréotypé et sans âme attendu. Avec ce film, le réalisateur nous plonge dans les quartiers difficiles où les jeunes tournent très vite du côté obscur de façon réaliste et poignante. L'intrigue qui présageait le pire s'avère solide et intéressante avec une bonne dose de suspens et de rebondissements et s'inscrit parfaitement dans la lignée des films des années soixante-dix avec Charles Bronson, où la vendetta personnelle prend vite le contrôle d'un individu. Les scènes d'actions, filmées avec brutalité et intensité sont de qualités, avec des courses-poursuites, des gun-fights, des règlements de comptes sanglants et des bastons viriles mémorables. La partition signée David Arnold opte pour une ambiance stressante et glaciale en parfaite corrélation avec les décors enneigés. Ce western urbain bénéficie d'un casting impressionnant regroupant l'excellent Mark Wahlberg, parfait dans son rôle de grand frère un peu cramé du ciboulot et lâchant de nombreuses vannes pour taquiner ses frangins, Chiwetel Ejiofor, Terrence Howard, Garrett Hedlund, André Benjamin ainsi que Tyrese Gibson, l'acteur fétiche du réalisateur qu'il retrouve pour la troisième fois. Haletant et émotionnellement touchant, "Quatre Frères" est un thriller musclé et divertissant porté par un quatuor d'acteurs au top. Un pur régal pour les fans de Mark Walhberg.
Rien à dire sauf que je me demande si Mark Wahlberg pleure parce qu'il a participé à ce gros navet ou parce qu'il est toujours triste vu que les cadavres s'amoncellent derrière lui (SAUF le grand méchant qui n'a droit qu'à une rossée à coups de poing avant de disparaître de l'écran ... dans le lac gelé)
De la série B pas terrible où les acteurs cabotinent chacun leurs domaines de prédilection. Sinon tout est convenu et de bonne facture : une dose d'humour, des poursuites, des fusillades... 2 jours après l'avoir vu, vous ne vous souviendrez plus de grand-chose car l'ensemble est quand même dénué d'âme et de personnalité.
Un film d'action sympathique. On s'attache facilement à la bande de frères dont la camaraderie se ressent. Si le scénario ne casse pas des briques, il reste cohérent et ne sombre pas dans les clichés. Toutefois, le film manque tout de même d'originalité, et quelques ficelles sont un peu grossières, notamment les scènes où les 4 frères s'amusent ensemble ou celles où le "grand méchant" terrifie ses hommes de main qui n'étaient pas forcément nécessaires.
Ces quatre frères : Bobby, Jack, Jeremiah et Angel vont venger leur mère Evelyne Mercer. Les Mercer vont donc se lancer dans une vengeance avec de grosses bastons et une sacrée dose de bastos. Par la suite les Mercer devront acheter leur liberté au caïd Victor Sweet. On a une belle morale ces quatre frères d'adoptions de différentes horizons (2 blanc et 2 black) prennent les armes pour venger leur mère dans le guettho de Détroit.
Un western en jungle urbaine, une histoire de vengeance de la part de 4 frères (2 noirs 2 blancs) qui recherchent l'assassin de leur mère. La réalisation est correcte mais le scénario un peu trop "c'est nous les 4 frères voyous avec un bon fond et on va venger maman" on y crois donc pas vraiment... Sinon ce film se laisse regarder mais vite consommé.. vite oublié...