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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
c'est la deuxième fois de ma vie que je quitte une salle de cinéma avantla fin d'un film et nous étions deux à sortir. Il faut croire d'ailleurs que tous les spectateurs n'ont pas apprécié car il y a eu des remous dans la salle avant même que nous sortions. Je regrette que Daniel Auteuil et Sabine Azéma, se soient fourvoyés dans ce film trompeur sur son véritable objectif, une permissivité totale qui ne tient pas compte de la dignité des personnes et de la réalité psychologique humaine. Ce qui n'empêche pas les paysages du vercors d'être très beaux. Ayant un ami aveugle, je regrette aussi l'utilisation qui a été faite de la cécité d'un homme.
"Feindre de faire l'amour". Comment peut-on faire croire à la jeunesse d'aujourd'hui que l'amour n'est que rencontre de voisinage et libertinage?? Pendant plus d'1h30, j'ai eu l'impression d'être devant une émission de Jean Luc delarue.
Un film décevant, dans lequel sabine azéma est aussi crédible en peintre que Carlos en prof de Fitness... A éviter
Ce film ma particulièrement déçu. Les acteurs étaient pourtant prometteurs. Le scénario déplaisant, entend faire passer pour « normal », un comportement marginal. Où est la liberté ? Les personnages ne sont-ils pas finalement esclaves de leurs instincts, incapables de se réjouir du bonheur de leur fille par exemple ?
Les réalisateurs parviennent à distiller une ambiance ambiguë, on ne peut pas leur enlever ça. De là à se sentir concerné Comment peut-on, dans un film s'appuyant avant tout sur les personnages (et a priori sur le processus d'identification qu'ils sucitent chez le public), miser autant sur un couple dont pratiquement personne ne peut se sentir proche : nous avons là deux quinquas pleins aux as (tiens, si j'achetais une maison ? tiens, si je la vendais ? tiens, si on allait vivre à l'autre bout du monde ?) dont le seul souci est qu'ils se font chier - on imagine bien la France d'en bas compatissant à l'insoutenable martyre de notre couple de héros. On ajoute à ça une interprétation dont on se demande si c'est du lard ou du cochon (palme de l'à-coté de la plaque à Roger Miremon, grand prix "and now for something completely different" à Philippe Katerine, qui a le mérite de surprendre par son jeu, euh... énigmatique). La manière progressive et tout-à-fait naturelle d'introduire l'échangisme, ses avantages, ses inconvénients - thèse-anithèse-synthèse, je ramasse les copies dans 4 heures - peut faire croire que le film cherche à promouvoir la pratique en question. En fait, il semblerait plutôt que les auteurs aient tenté de surfer sur un phénomène de mode (le fait de parler de l'échangisme plus que l'échangisme lui-même), en privilégiant une approche feutrée qui se voudrait pleine de tact plutôt que l'attaque frontale d'un sujet qui ne demande qu'à tomber dans le graveleux. Peindre ou faire l'amour a semble-t-il attiré massivement un public auquel il ne s'adressait pas forcément en priorité, cause de la lapidation populaire dont il fait l'objet, au moins dans ces pages. Ce n'est pas vraiment la faute des frères Larrieu.
De superbes paysages, une ambiance parfois captivante mais aussi des périodes où on a du mal à croire à cette histoire déchangisme. Une mention spéciale pour Sergi Lopez bien plus crédible que le couple Azéma Auteuil qui dégage une quasi-absence de sensualité. Petit détail : la ballade dans le bois, dans le noir est ridicule.
Naïf et approximatif , je reprend les termes de Pierre Murat dans Telerama. Il y a évidemment un fond qui me semble inexploité, un réel manque de profondeur dans les rapports des personnages. En fait la réalisation est très superficielle. De plus certaines scènes sont d'une niaiserie et ce déroulement de paysages du Vercors un tantinet lourdingues.
je suis arrivée par hasard dans la salle où se projeter ce film. je ne savais pas à quoi m'attendre...mais si j'avais su...je ne l'aurai pas vu ! en effet, un film long, languissant. les magnifiques paysages du vercors (de ma région) sont le seul plaisir que j'ai eu. un scénario vide, un seul but : voir sur grand écran de l'échangisme. extrèmement déçue, je regrette d'avoir mis près de 10 euros pour un tel navet. je suis une personne réfléchie et qui aime l'analyse mais alors là il n'y a rien à conclure de ce film. je ne comprends pas que les acteurs ai pu accepter ces roles.
Quelle déception de voir de si bons acteurs dans un film aussi médiocre. La vacuité du propos était à l'image (si j'ose dire) de l'écran noir que les metteurs en scène nous ont imposé pendant deux minutes. A oublier d'urgence pour retrouver Azéma, Auteuil ou Lopez dans de vrais films.
De peinture on ne parle presque pas dans ce film. C'est d'échangisme dont il est question, où comment un couple fatigué se renouvelle dans la découverte de nouveaux partenaires sexuels. Le film semblait vouloir être une jolie apologie de l'épicurisme, mais on est trop souvent proche du ridicule. On s'ennuie avec ces couples bourgeois d'une histoire incohérente et improbable. Tout cela sent très mauvais et gâche l'odeur de la campagne.
Il s'agit d'un film remarquable, où jamais ne poind une once d'ennui, bien que tourné sur un rythme lent. Le spectateur, mis à l'aise est très vite absorbé par l'atmosphère enveloppante. Le sujet, certes dérangeant, est traité sans aucune vulgarité. La mise en scène et les prises de vue sont travaillées avec soin. Il se dégage une réelle ambiance, un climat de volupté, magistralement joué par un quatuor de comédiens haut de gamme. Sergi Lopez impose par sa présence, Amira Casar dégage une sensualité "muette" et très envoutante (elle est la bonne surprise que je découvrais pour la première fois hier!). La transformation progressive du couple, Auteuil notamment est admirablement jouée et montrée par les cinéastes. Bravo, un joli moment de bonheur!
Le cinéaste a tellement bien su rendre à l'écran la vacuité des personnages que je me suis endormi à la moitié. Première fois que cela m'arrive! D'ailleurs j'en baille encore.
Très sobrement menée, l'aventure du jeune (enfin pas si jeune) couple plait. Les acteurs sont justes, la réalisation discrète laisse le silence faire son oeuvre, et la bande son trouve sa place, discrètement également. Un dénouement assez inattendu, mais efficacement distillé. Bon film !
"Peindre ou faire l'amour" parle de l'ennui, du hasard, de l'initiation. Film qui surprend et qui rassure. Les sujets qui portent sur la sexualité de nos contemporains sont toujours bons à prendre lorsqu'ils atteignent plus la tête et le coeur (un carré amoureux qui s'aiment comme à deux) que le zizi directement (scène de cul dans le noir pour des sensations inédites). Azéma, Auteuil, Casar et Lopez sont inoubliables dans ces montagnes boisées du Vercors filmées sans retenue. Un cadre idéal au récit pour émaner douceur et sensualité.
une belle réussite! Des femmes sublimes. Un récit léger, plein de la grâce du logis et du Vercors. Une bande son qui se prête à la vie aveugle. Bref: un enchantement ! Sergi Lopez et Daniel Auteuil sont parfaits. Sabine Azéma visiblement ravie, Amira Casar impeccable de discrétion et la scène où elle se dénude pour être peinte ("cela fait si longtemps qu'on ne m'a pas regardée") est belle, émouvante, sensuelle et chaste et impudique à la fois... Rivette impose à Emmanuelle Béart une foule de poses inconfortables dans "La belle noiseuse". Là, tout est dit en une scène aussi brève qu'éclatante.. Bravo!!!
Si vous hésitez entre peindre, faire l'amour ou aller voir ce film, je vous conseille vivement les deux premières activités. Ce n'est certes pas un navet mais, une fois de plus, une très bonne idée n'aboutit pas, parce que le scénario s'essouffle au bout de trente minutes et qu'il manque au montage le sens du rythme qui fait défaut à tant de cinéastes. Et c'est rageant, quand on voit la qualité des premières séquences qui laissait espérer un film plus ambitieux. Au début, les dialogues et les situations sont justes, vraisemblables, les relations entre les personnages sont subtilement suggérées, la vision du monde du personnage joué par Sergi Lopez.