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Nico2
86 abonnés
939 critiques
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0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Le titre résume le film. Aucun enjeu dramatique. On s'ennuie d'un bout à l'autre. L'image est parfois trop sombre lors des scènes de nuit. On peut accorder au moins aux frères Larrieu le fait qu'ils parlent de leur sujet sans sombrer dans la vulgarité ou le sexe gratuit mais seuls le quatuor d'acteurs principaux (Daniel Auteuil, Sabine Azéma, Sergi Lopez, Amira Casar) et la BO valent le détour.
Un film inclassable esthétiquement très beau et très dérangeant. Pas de scènes crues prolongées mais un sujet abordé de manière quasi réaliste. Effectivement les couples échangent des propos sybillins qu'on aurait tort de prendre pour une indigence des dialogues. La cécité d'Adam permet un magnifique moment de cinéma lorsqu'il raccompagne ses invités à travers la forêt en pleine nuit: un long moment de pellicule entièrement noire, qui à lui seul mérite le déplacement. Sabine AZEMA toujours aussi belle et Amira CASAR contribuent grandement à l'atmosphère de sensualité délicate présente tout au long du film. Les hommes sont beaucoup moins sensuels et de fait beaucoup moins crédibles. Il est difficile de comprendre dans notre monde occidental au vingt et unième siècle pourquoi ce film s'est attiré des sifflets.
Grave déception que ce nouveau long métrage des frères Larrieu après la réussite de 'Un homme, un vrai'. Certes, la photographie est magnifique et il est difficile de ne pas admirer la composition visuelle de presque chacun des plans. Mais réaliser un film sur un sujet aussi délicat aurait imposé de ne pas avoir recours à des dialogues aussi insipides (aussi nuls même), à un scénario d'une facture grossière et sans une once de subtilité. Rien n'est crédible dans ce film, à l'image des improbables personnages interprétés par S. Lopez et A. Casar (cette maison qui brule comme par hasard, cette improbable échappée dans les îles). Dommage.
Déroutants frères Larrieu! Cher lecteur ne nous y trompons pas, cette bizarrerie légère, inatendue et troublante sur l'usure du couple en déroutera plus d'un. Ici la peinture n'est prétexte qu'à introduire un amour, ou plutot des amoures, tissées aux fils de rencontres éphémères; s'offre alors à nous la renaissance sensuelle du couple Auteuil-Azéma...c'est la place de l'exclusivité sexuelle, du charnel, du sensoriel (l'aveugle et la scène du noir absolu ne sont pas étrangers à cette envie d'évoquer le reveil des sens) qui est remis en question dans cette fable atypique, découverte et assouvissement de désirs tout d'abord inconnus et reniés, puis assimilés au commun.
Un film qui commencait pas trop mal... pas palpitant non plus, mais vu le casting ca passait pas trop mal, et qui a vite révélé des gros problèmes dans le scénario, qui était en plus beaucoup trop prévisible...
Apparement les effets de répétition dans le film ont été le grand dada du realisateur, mais ils sont fait sans finesse...
En bref un film ennuyeux, sur un thème qui a mon gout a été en plus mal traité ...
quel ennui... Comment des acteurs peuvent ils partir sur des plans aussi mauvais ... Et de deux pour Auteuil apres "Rencontre avec le dragon"... on va finir par se mefier de sa présence sur une affiche. A part quelques belles images, tout sonne faux, et tous semblent ne pas y croire... Dialogue sans sel... Un de ces films on l'on espere pouvoir piquer un somme afin que cela passe plus vite... J'en baille encore d'ennui..
Les frères Larrieu annonce la couleur dès les premières minutes de leur fresque badine et champêtre. Pendant une heure et demi, la peinture sera verte et fraiche. Ni surchargée comme du baroque, ni dénudée, la caméra des deux frères épousent la nature du vercors en l'occurence avec une simplicité et sérénité. Apaisés, ces images nous font le même effet qu'une séance de yoga en comblant en plus nos yeux de ces rangées de noyers et ce chalet de bois. On se plonge tant et si bien dans l'art de la composition de l'image des deux réalisateurs qu'on oublierait presque de suivre une histoire. Mais il arrive bien un moment où l'on finit par partager l'ennui de ce couple retraité. Alors on attend un histoire ou un semblant de vie dans cette pré-retraite. Et là, les frères Larieu calent et se rendent compte bien vite que le scénario, ils ont du l'oublier en chemin. Cette rencontre mystèrieuse et étouffante n'a ni queue ni tête et l'issu inévitable se fait désirer assez cruement. Jusqu'au basculement qui insuffle un peu de vigueur dans la trame mollasonne. Malheureusement, plus dure sera la chute, le train train repart sur de nouvelles bases pour finir dans un semi cliché dérangeant. Après s'être sentis coupable de ce faux vice, la gêne a disparu et le couple devient un adepte de l'échangisme au point de ressentir un manque terrible. C'est un peu simple tout de même et tellement décevant après un départ aussi magnifique. Bien sûr, les acteurs se battent durement pour retenir le film dans sa décadence. Auteuil avoue enfin son âge et passe aux rôles nostalgiques avec un franc succès. Azéma a fait ce pas bien avant dans sa carrière mais on ne se lasse toujours pas de la voir. Surtout qu'elle oublie le temps d'un film sa traditionnelle hyper activité et devient contemplative et romantique. Sergi Lopez et Amira Casar dérangent follement. La menace est vite perçu avec un talent fou car on devine assez bien ce qu'il y a derrière le vernis sans le sous-entendre.
Un film sans surprise, décevant, sans peinture, aucun message ni grande sensation... Si! éventuellement la nature, l'obscuritée, Brel... un documentaire aurait été plus approprié. Un thème faussement traité, ne donnant que du vide. Des dialogues souvent remplis de platitude, des situations toutes faites, sans le jeu de certains acteurs, on ne sait si l'on resterait jusqu'au bout.
Un film banal, faussement extravagant, dont le vide laisse étourdis. Il y a dans le scénario aucune finesse, aucune intéret pour la psicologie des personnage. Sincerement entre peindre ou faire l'amour on aimairait bien se poser d'autres genre de questions.
On aurait aimé suivre le cheminement dun couple qui se redécouvre au travers dun autre. On aurait aimé comprendre en même temps queux que lautre couple nest pas si important, quil y a eu confusion entre amour, attachement et désir (de qui, de quoi ? Ca aussi, on aurait aimé comprendre ). On aurait aimé aussi que cette découverte de léchangisme se confronte un peu à lunivers extérieur, ou du moins quil soit clairement dit quil y avait non-dit On aurait aimé aussi savoir ce que William et Madeleine éprouvaient lun pour lautre dans ces moments particuliers
On aurait aimé.
Mais toutes les portes restent entrebâillées, libre à chacun dimaginer ce quelles cachent.
Finalement, était-ce bien nécessaire de faire un film ? Il aurait peut être suffit de dire que léchangisme existait, et libre à chacun dimaginer ce que cest
EYES WIDE SHUT" J'y allais à reculons, vraiment, pensant moi aussi voir un ersatz raté de film de Romher...
Ce film est le pendant français de Eyes Wide Shut. Le personnage de Adam( formidable Sergi Lopez) , aveugle évoque bien sur le titre du film de Kubrick (yeux grands fermés). Ce personnage magnifique et tout à fait réaliste donne lieu à une des plus belles scène du cinéma français depuis longtemps, dans le noir total... Là ou le film de Kubrick (a mon avis plus grand film que celui ci, tout de même, surtout dans la mise en scène) offrait la morale "Baisons" pour sauver le couple, les Larrieux jouent sur une morale toute différente puisque ils ne dénoncent pas les pratiques déviantes (ici point de cérémonial grotesque) mais les intègrent dans un schéma de vie. Après une première moitié exceptionnelle, le film est un tantinet moins réussi sur la fin. Quelques longueurs le plombent ça est là... surtout on se demande peut être si finalement, ce couple quinqua n'aurait pas du en toute logique revenir à une "vie normale"... Probablement cela eu rassuré tout le monde est on aurait eu droit à des critiques plus positives de la part de ceux qui aujourd'hui déescendent le film. Mais Les Larrieux offrent une autre possibilité, plus osée et finalement assez finement aménée : l'échangisme, pourquoi pas ?. J'y ai cru comme la majeure partie des spectateurs ce dimanche dans une ville de province (Ajaccio). Un grand merci à Auteuil et Azema, beau couple de cinéma.
Peindre ou faire l'amour (beau titre), est un film 5 fois sensible, par les 5 sens qu'il appelle a mettre en exergue au spectateur. Cela marche fort bien mais la sensibilité y est academique par le jeu des trop célèbres acteurs et n'indigne pas assez. Il manque ici l'irreverence d'acteurs frais et il y a excès de personnages ininteressants (trop d'amis chez Madeleine et son mari) reste quelques instants de grace par une mise en scene en aucun cas perverse et un decor agreable.
un film qui prometait vu le casting et les paysages; mais a la fin, un film choquant vu la catégorie "tout public" et sans aucun intérêt mis à part les décors du Vercors qui sont sublimes... mais pas suffisants comparés aux dialogues dignes de films de série Z... quand au jeu des acteurs, il est faiblard est sans émotions. à déconseiller sauf aux gens qui veulent dormir au cinéma
Mais qu'est-ce que c'est encore que ce film convenu pour faire plaisir aux critiques pseudo avangardiste de la rive gauche ?? Passez votre chemin. Il n'en vaut pas la peine.
Ce film parle avec sincérité, poésie et tendresse de l'échangisme mais aussi des rapports humains, des sentiments, de l'amour et du couple... Les acteurs jouent très bien. Ils nous montrent combien ils peuvent être fragiles malgré leur âge, et cette fragilité devient une force grâce à cette amour qui règne dans leur couple. De plus les paysages sont superbes, les comédiens sont beaux alors...