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Un visiteur
1,5
Publiée le 30 juillet 2012
berk berk berk si vous avez aimé, posez-vous la question de savoir, le tournant que prendrait le film en ôtant tous ces petits bourgeois bohêmes emplis de tolérance et de temps libre pour flanner, qui font toutes les liaisons en français, (sergi lopez fait tout aussi riche de culture et d'argent que dans "harry un ami...") remplacez la dernière partie par des gens d'une classe sociale ne pouvant pas piffrer celle-ci... Film qui va dans un sens du poil bourgeois tout en feignant d'en sortir, d'auteurs qui certainement pensent avoir filmé toute la "simplicité",simplicité d'une classe sociale peu soucieuse des nécéssités premières... Je pense au "limier", qui n'a rien à voir évidement mais c' est histoire de tromperie et là confrontation de "styles de vie" qui étant donné le contexte ne peuvent que se "choquer", film grandiose qui va complètement dans un autre sens, plus réaliste dans le fond et s'agissant pourtant d'une mascarade, explore le jugement et la distinction sociale établis inexorablement au travers de déboires conjugaux. Comment peut-on croire, même avec toute la modernité du monde en tête, que tout le monde puisse symboliquement "peindre, ou faire l'amour"? qu'une telle histoire puisse se mettre en place autrement...
Vous vous en apercevrez vite le RIRE n'est pas au rendez vous, même le talent d'Auteuil n'y fera rien. Tant c'est long et ennuyeux pour l'abruti fauché que je suis, j'ai eu le temps de regretter le placard, la personne au 2... ou pour 100 briques... Heureusement qu'il a de "charmantes" partenaires pour lui remonter le moral et mettre un peu de piment au bout d'une heure dans des scènes prévisibles, quoi que du coup on doit se taper les ébats de sabine azema et ses 60 balais. Maigre consolation pour une comédie si pompeuse. Un film pour un public à l'image des personnages, instruits, familiers de la peinture sur toile, des poèmes, qui reçoivent leurs invités sur un fond de grandes musiques, et qui découvrent l'exaltation des sens à travers la cécité du caïd Pedro Gonzales (chez Gino). Ils finiront par découvrir le moyen de s'épanouir physiquement et psychologiquement grâce à des expériences relationnelles nouvelles excentriques, s'émancipant ainsi de principes trop routinier pour des personnes aisés insatisfaites si délicates et repus de tant de plaisirs. Bref je comprend l'écart entre la note "public" et celle de la "presse".
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3,0
Publiée le 21 octobre 2010
Pour la première fois, les frères Larrieu n'ont pas tournè dans leur Sud-Ouest natal mais dans les magnifiques dècors du Vercors et ont fait appel à des stars (Daniel Auteuil, Sabine Azèma, Sergi Lopez, Amira Casar). "Peindre ou faire l'amour" raconte en fait un couple quinquagènaires (Auteuil et Azèma formidables) qui renaît au contact de leurs jeunes voisins! Une ode dèlicieusement insolente aux plaisirs de l'amour et du libertinage, interprètèe avec voluptè par des duos d'acteurs au jeu complèmentaire! C'est profond, c'est sensuel et c'est dènuè de toute vulgaritè! A noter la très belle partition musicale de cette comèdie enchantèe signèe du chanteur iconoclaste Philippe Katerine...
Drôle de surprise, il fallait oser. Et la surprise est plutôt bonne. Pourtant, les premières minutes avaient de quoi faire peur. On commence par un délire à base de "la nature c'est cool, peindre c'est fun, fumons des pétards, peace and love". On se dit alors que le film doit être sponsorisé par les Verts, et qu'on aurait vraiment dû voter NPA aux dernières élections. Puis, vers la demi-heure, un événement étrange se produit. A partir de là, on bascule dans un tout autre univers, beaucoup plus sympa que l'espèce de délire écolo du début. C'est souvent à la limite de la crédibilité, mais l'attrait de l'interdit et l'atmosphère suave qui s'installe rendent cette seconde partie fort intéressante. A voir en tout cas.
Il me semblait que "les derniers jours du monde" était le premier film des frères Larrieu que je voyais. Finalement peu à peu, je reconnaissais le style du film "Un homme, un vrai" que j'avais adoré. Depuis, il y a eu "Le voyage aux Pyrénées" et celui qui nous concerne dans cette critique "Peindre ou faire l'amour".
Dans chacun de leur film, ils ont cette faculté de mettre les humains à nu. Placer les (re)sentiments au coeur du récit.
Bref, une fois de plus, j'ai pris un grand plaisir à regarder ce film. J'aurais cependant préféré voir le rôle masculin interprété par quelqu'un d'autre que Daniel Auteuil... Probablement la légèreté de Sabine Azéma (que j'ai beaucoup de mal à voir entrepreneure) qui lui porte préjudice.
Peindre ou faire l’amour est un film frais et agréable d’Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu. La mise en scène des réalisateurs est correcte, le scénario est recherché et les dialogues sont biens trouvés. Le film est intéressant et divertissant du début à la fin et on n’a pas le temps de s’ennuyer. De plus, les acteurs comme Sabine Azéma, Daniel Auteuil ou encore Amira Casar sont corrects dans leurs rôles. Bref, c’est un bon divertissement.
Pas mauvaise histoire d'un couple qui va se laisser entrainer puis envouter par le drôle de couple voisin dans certaines pratiques d'actualités. Ormis nos quatre stars, il est à noter l'apparition plutôt surprenante de Philippe Katerine.
Que ça fait plaisir de voir enfin un beau film d'Amour;sur un couple qui ne se déchire pas mais au contraire retrouve une seconde jeunesse au tournant de la cinquantaine.Les comédiens sont impeccables avec comme toujours,une mention spéciale à Sergi Lopez qui est ici Adam ,un ami qui vous veut du bien prenant ouvertement le contre-pied à Harry de Dominic Moll.
Un film ennuyeux où même l'amour devient une corvée à voir...Et même les jolis paysages du vercors sont gachés par des clichés parisiens, comme une charette devant la porte, des matelas sur les terrasses...Des comédiens qui récitent...bref...
bon je sors de ce film qui me laisse mitigé. J'y suis allé avec un préjugé défavorable, et cet à priori ne s'est dissipé qu'à moitié. C'est un film décalé de la réalité matérielle qui nous entoure. Il nous dépeint deux bobos apparemment libérés des contingences matérielles mais qui s'emmerdent ferme jusqu'à une rencontre qui va les faire basculer . Partagé d'abord entre envie et culpabilité , ce couple va se redessiner un nouvel horizon et se renforcer. Tout ça dans un égoïsme tel que même le mariage de leur fille ne les intéresse pas. C'est leur désir à eux qui les accapare. Cette psychologie est bien vue et dépeint finalement assez bien les comportements des jeunes quinqua friqués qui voient arriver en paniquant l'automne de leur vie au galop. Cet ode optimiste au bonheur épicurien va laisser de marbre beaucoup de gens qui n'y verront que l'expression une classe bourgeoisie décadente que la vie a gâté.
Le gros hic c'est le scénario: l'ingrédient qui constitue le point de rupture, l'échangisme , ne fonctionne pas . Au début, la situation est amenée avec délicatesse et même justesse. Ensuite, ça sonne faux : il manque au scénario une force qui aurait permis une transition plus fluide , comme inéluctable . Enfin ça s'embourbe sévère à la fin que je considère baclée. Les comédiens font ce qu'ils peuvent mais l'histoire ne les aide pas. Azéma et Auteuil sont d'excellents acteurs mais l'histoire ne les aide pas à donner pleine mesure à leur talent.
Non, ce nest pas du cinéma bourgeois. Pourquoi serait-il utopique de rêver à un monde où la liberté sexuelle ne serait pas synonyme d'adultère et de tabou ? Les frères Larrieu utilisent ce même postulat -comme celui de Chouchou- pour faire un film sensuel, poétique, aidé en cela en filmant de superbes paysages du Vercors. Les acteurs, admirablement choisis, correspondent aux âges des leurs rôles. Cela donne une vérité aux sentiments exprimés, comme Les sentiments, de Noémie Lvovsky ! Un film émouvant, une lumière superbe, un très bon moment.
Toute la réussite du film, dénué de la moindre vulgarité, consiste à faire passer pour naturel cet affranchissement des entraves et des contraintes de la morale.