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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 octobre 2006
ce film est magique, irréel et onirique ; il ne faut pas y chercher quoi que ce soit de réaliste : psychologie des personnages, cohérence des comportements, etc ... Tout se passe comme si cette histoire était rêvée de bout en bout : les paysages verdoyants, les peintures de Madeleine qu'on ne voit jamais, les îles Futuna, le mariage de la fille évoqué fortuitement et qui devient subitement réalité, la très belle scène finale avec le couple d'acheteurs ... et dans ce monde rêvé, la musique vient souligner le caractère sensuel et langoureux de cette histoire nonchalante. Pour moi, un film extraordinaire
Un film ennuyeux où même l'amour devient une corvée à voir...Et même les jolis paysages du vercors sont gachés par des clichés parisiens, comme une charette devant la porte, des matelas sur les terrasses...Des comédiens qui récitent...bref...
berk berk berk si vous avez aimé, posez-vous la question de savoir, le tournant que prendrait le film en ôtant tous ces petits bourgeois bohêmes emplis de tolérance et de temps libre pour flanner, qui font toutes les liaisons en français, (sergi lopez fait tout aussi riche de culture et d'argent que dans "harry un ami...") remplacez la dernière partie par des gens d'une classe sociale ne pouvant pas piffrer celle-ci... Film qui va dans un sens du poil bourgeois tout en feignant d'en sortir, d'auteurs qui certainement pensent avoir filmé toute la "simplicité",simplicité d'une classe sociale peu soucieuse des nécéssités premières... Je pense au "limier", qui n'a rien à voir évidement mais c' est histoire de tromperie et là confrontation de "styles de vie" qui étant donné le contexte ne peuvent que se "choquer", film grandiose qui va complètement dans un autre sens, plus réaliste dans le fond et s'agissant pourtant d'une mascarade, explore le jugement et la distinction sociale établis inexorablement au travers de déboires conjugaux. Comment peut-on croire, même avec toute la modernité du monde en tête, que tout le monde puisse symboliquement "peindre, ou faire l'amour"? qu'une telle histoire puisse se mettre en place autrement...
On ferait mieux de verser l'argent dépensé pour certains films directement à quelques SDF que ça ferait manger pendant quelques semaines. S'il en a le titre, ce film a aussi tous les travers du mauvais film érotique. Vous, savez, ces films où pendant des heures on voit les personnages marcher, se déplacer, les voitures rouler. Dialogues mièvres, faux, on croit rêver tellement c'est mauvais. Auteuil essaie de ne pas "réciter"... Une histoire inepte et pas crédible. Dans la veine encore, comme je l'écris ailleurs, d'un certain cinéma français de gosses de riches qui n'a rien à dire...
"Peindre ou faire l'amour" parle de l'ennui, du hasard, de l'initiation. Film qui surprend et qui rassure. Les sujets qui portent sur la sexualité de nos contemporains sont toujours bons à prendre lorsqu'ils atteignent plus la tête et le coeur (un carré amoureux qui s'aiment comme à deux) que le zizi directement (scène de cul dans le noir pour des sensations inédites). Azéma, Auteuil, Casar et Lopez sont inoubliables dans ces montagnes boisées du Vercors filmées sans retenue. Un cadre idéal au récit pour émaner douceur et sensualité.
une belle réussite! Des femmes sublimes. Un récit léger, plein de la grâce du logis et du Vercors. Une bande son qui se prête à la vie aveugle. Bref: un enchantement ! Sergi Lopez et Daniel Auteuil sont parfaits. Sabine Azéma visiblement ravie, Amira Casar impeccable de discrétion et la scène où elle se dénude pour être peinte ("cela fait si longtemps qu'on ne m'a pas regardée") est belle, émouvante, sensuelle et chaste et impudique à la fois... Rivette impose à Emmanuelle Béart une foule de poses inconfortables dans "La belle noiseuse". Là, tout est dit en une scène aussi brève qu'éclatante.. Bravo!!!
Un film sans surprise, décevant, sans peinture, aucun message ni grande sensation... Si! éventuellement la nature, l'obscuritée, Brel... un documentaire aurait été plus approprié. Un thème faussement traité, ne donnant que du vide. Des dialogues souvent remplis de platitude, des situations toutes faites, sans le jeu de certains acteurs, on ne sait si l'on resterait jusqu'au bout.
Grave déception que ce nouveau long métrage des frères Larrieu après la réussite de 'Un homme, un vrai'. Certes, la photographie est magnifique et il est difficile de ne pas admirer la composition visuelle de presque chacun des plans. Mais réaliser un film sur un sujet aussi délicat aurait imposé de ne pas avoir recours à des dialogues aussi insipides (aussi nuls même), à un scénario d'une facture grossière et sans une once de subtilité. Rien n'est crédible dans ce film, à l'image des improbables personnages interprétés par S. Lopez et A. Casar (cette maison qui brule comme par hasard, cette improbable échappée dans les îles). Dommage.
Très beau film qui aborde pourtant un sujet sensible et tabou, mais la réalisation, le jeu des acteurs (exceptionnel!!!)et la beauté du Vercors font de ce film une oeuvre pleine, sensuelle et teintée d'érotisme. A voir...
Les frères Larrieu annonce la couleur dès les premières minutes de leur fresque badine et champêtre. Pendant une heure et demi, la peinture sera verte et fraiche. Ni surchargée comme du baroque, ni dénudée, la caméra des deux frères épousent la nature du vercors en l'occurence avec une simplicité et sérénité. Apaisés, ces images nous font le même effet qu'une séance de yoga en comblant en plus nos yeux de ces rangées de noyers et ce chalet de bois. On se plonge tant et si bien dans l'art de la composition de l'image des deux réalisateurs qu'on oublierait presque de suivre une histoire. Mais il arrive bien un moment où l'on finit par partager l'ennui de ce couple retraité. Alors on attend un histoire ou un semblant de vie dans cette pré-retraite. Et là, les frères Larieu calent et se rendent compte bien vite que le scénario, ils ont du l'oublier en chemin. Cette rencontre mystèrieuse et étouffante n'a ni queue ni tête et l'issu inévitable se fait désirer assez cruement. Jusqu'au basculement qui insuffle un peu de vigueur dans la trame mollasonne. Malheureusement, plus dure sera la chute, le train train repart sur de nouvelles bases pour finir dans un semi cliché dérangeant. Après s'être sentis coupable de ce faux vice, la gêne a disparu et le couple devient un adepte de l'échangisme au point de ressentir un manque terrible. C'est un peu simple tout de même et tellement décevant après un départ aussi magnifique. Bien sûr, les acteurs se battent durement pour retenir le film dans sa décadence. Auteuil avoue enfin son âge et passe aux rôles nostalgiques avec un franc succès. Azéma a fait ce pas bien avant dans sa carrière mais on ne se lasse toujours pas de la voir. Surtout qu'elle oublie le temps d'un film sa traditionnelle hyper activité et devient contemplative et romantique. Sergi Lopez et Amira Casar dérangent follement. La menace est vite perçu avec un talent fou car on devine assez bien ce qu'il y a derrière le vernis sans le sous-entendre.
décevant, vraiment décevant... l'ennui à l'état pur ..comme les personnages du film. Sabine Azéma et Daniel Auteuil valent mieux que cela... comment ont-ils pu accepter de jouer dans ce navet ... besoin d'argent ??! si vous avez du temps à perdre mieux vaut encore un "bon" porno..!! ce que ce film essaie d'être ??
Un film inclassable esthétiquement très beau et très dérangeant. Pas de scènes crues prolongées mais un sujet abordé de manière quasi réaliste. Effectivement les couples échangent des propos sybillins qu'on aurait tort de prendre pour une indigence des dialogues. La cécité d'Adam permet un magnifique moment de cinéma lorsqu'il raccompagne ses invités à travers la forêt en pleine nuit: un long moment de pellicule entièrement noire, qui à lui seul mérite le déplacement. Sabine AZEMA toujours aussi belle et Amira CASAR contribuent grandement à l'atmosphère de sensualité délicate présente tout au long du film. Les hommes sont beaucoup moins sensuels et de fait beaucoup moins crédibles. Il est difficile de comprendre dans notre monde occidental au vingt et unième siècle pourquoi ce film s'est attiré des sifflets.