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Gourmetdefilms
60 abonnés
657 critiques
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1,5
Publiée le 13 mai 2012
Vous vous en apercevrez vite le RIRE n'est pas au rendez vous, même le talent d'Auteuil n'y fera rien. Tant c'est long et ennuyeux pour l'abruti fauché que je suis, j'ai eu le temps de regretter le placard, la personne au 2... ou pour 100 briques... Heureusement qu'il a de "charmantes" partenaires pour lui remonter le moral et mettre un peu de piment au bout d'une heure dans des scènes prévisibles, quoi que du coup on doit se taper les ébats de sabine azema et ses 60 balais. Maigre consolation pour une comédie si pompeuse. Un film pour un public à l'image des personnages, instruits, familiers de la peinture sur toile, des poèmes, qui reçoivent leurs invités sur un fond de grandes musiques, et qui découvrent l'exaltation des sens à travers la cécité du caïd Pedro Gonzales (chez Gino). Ils finiront par découvrir le moyen de s'épanouir physiquement et psychologiquement grâce à des expériences relationnelles nouvelles excentriques, s'émancipant ainsi de principes trop routinier pour des personnes aisés insatisfaites si délicates et repus de tant de plaisirs. Bref je comprend l'écart entre la note "public" et celle de la "presse".
Un film français réussi, c'est rare. Et là, c'est le cas. Les paysages sont splendides, l'histoire simple et sans prétention, mais profonde, et touchant à quelque chose d'hypersensible, de très humain, de vivant.
Insensible ou subjugué, ce film ne peut laisser le spectateur indifférent. Pour ma part jai été littéralement embarqué à mon insu. Il faut dire que la bande annonce laissait présager une comédie dramatique sur des « quinquas » en mal de questions existentielles Une uvre statique, voire soporifique comme le cinéma français sait si bien faire ! Ben je me suis planté ! Ca commence comme tel, mais très vite le ton est différent, et les deux frères nous embarquent dans une espèce de chassé croisé pour le moins tendancieux, irrévérencieux et désopilant ! Loin dêtre poussif, ce film se transforme en un hymne hédoniste, où le spectateur se retrouve dans lun ou lautre des personnages. Plutôt que de les voir se prendre la tête, on assiste à leur mutation, avec une volonté dexister non plus en fonction des normes sociales, mais bel et bien en suivant leurs instincts. Certes, cette morale un peu subversive en choquera plus dun, mais dans une société ou tout saseptise, quest-ce que ça fait du bien de voir et dentendre un discours aussi résolument décalé ! Dune fluidité et dune légèreté rarement égalée, cette comédie sociale servie par un quatuor dacteurs très en forme, est un subtil pied de nez à nos vieux préjugés. Chapeau bas !
Un couple de petit-bourgeois qui découvrent les joies de la vie à la campagne,de l'échangisme,de l'hédonisme... Un film des frères Larrieu,qui sous couvert de liberté,sent au contraire le renfermé et le conservatisme. Pour le coup,prendre des acteurs aussi chevronnés que Sabine Azéma et Daniel Auteuil n'était pas ce qu'il fallait faire pour rendre "Peindre ou faire l'amour"(2005),crédible.
Un bon film , sur un thème très original. Les acteurs sont excellents, et l'érotisme de ces deux couples à la recherche de piment et de sensation forte est efficace. L'échangisme abordé d'une manière délicate, tout en finesse, les acteurs s'y prêtent à merveille. Et le final, dérangeant qui confirme et enfonce le clou, oui c'est bien une décision voulue et pas un hasard. Un très bon sens de la narration.
Consternant. Un seul mérite : permettre de mettre sur une liste tous les critiques qui louent ce machin, et ne plus jamais leur faire confiance. Mal joué, mou, faux, bobo (dans le mauvais sens), ni fait ni à faire.
Palme incontestable du plus joli titre de l'année, le nouveau film des frères Larrieu est un enchantement, une bouffée d'oxygène... Peu de cinéastes savent ainsi filmer la nature, les fleurs, les arbres, les animaux, les montagnes... Et faire qu'il s'en dégage une forme d'érotisme et d'intelligence intuitive totalement gracieuse et inédite... Des acteurs au diapason, tous excellents, Sabine Azema en tête, foutrement sensuelle ici... Daniel Auteuil est désormais un grand maitre du jeu, gagnant davantage à chaque rôle en sobriété et en émotion contenue... Le film est un délice, audacieux, doux, odorant et savoureux... Il me hante encore...
Drôle de surprise, il fallait oser. Et la surprise est plutôt bonne. Pourtant, les premières minutes avaient de quoi faire peur. On commence par un délire à base de "la nature c'est cool, peindre c'est fun, fumons des pétards, peace and love". On se dit alors que le film doit être sponsorisé par les Verts, et qu'on aurait vraiment dû voter NPA aux dernières élections. Puis, vers la demi-heure, un événement étrange se produit. A partir de là, on bascule dans un tout autre univers, beaucoup plus sympa que l'espèce de délire écolo du début. C'est souvent à la limite de la crédibilité, mais l'attrait de l'interdit et l'atmosphère suave qui s'installe rendent cette seconde partie fort intéressante. A voir en tout cas.
Il me semblait que "les derniers jours du monde" était le premier film des frères Larrieu que je voyais. Finalement peu à peu, je reconnaissais le style du film "Un homme, un vrai" que j'avais adoré. Depuis, il y a eu "Le voyage aux Pyrénées" et celui qui nous concerne dans cette critique "Peindre ou faire l'amour".
Dans chacun de leur film, ils ont cette faculté de mettre les humains à nu. Placer les (re)sentiments au coeur du récit.
Bref, une fois de plus, j'ai pris un grand plaisir à regarder ce film. J'aurais cependant préféré voir le rôle masculin interprété par quelqu'un d'autre que Daniel Auteuil... Probablement la légèreté de Sabine Azéma (que j'ai beaucoup de mal à voir entrepreneure) qui lui porte préjudice.
S'endormir ou piquer un somme... Dieu quel ennui ! Sur le fond et sur la forme. Ce film ne dégage aucun sentiment. Une séance de cinoche est faite pour exalter des sentiments : la joie, l'horreur, le bonheur, la pitié, la compassion, la passion, la tristesse... bref, tout sauf l'ennui! Et le réalisateur ne fait pas dans la dentelle : un rosier planté la veille (sic !) d'un ma fois déjà fort beau gabarit ; le premier disque sur la pile de 33 tours du maire est justement la chanson de la rencontre de Auteuil et Azéma ; la retour dans la forêt de nuit où notre écran reste noir pendant de longues minutes (là je bidouille le zappeur car je crois que ma télé est en panne). Bref, sûrement un film pour intellos qui ont dû adddooorrrer !
Ce film intimiste, délicatement mise en scène par les frères Larrieu, est servi par un remarquable quatuor de comédiens de talents. Elle nous propose également une agréable bande musicale et de jolis paysages du Vercors. Si la forme de cette Comédie est assez attrayante, le fond se révèle hélas très navrant, de par sa langueur extrême, le dénuement de son scénario, et la richesse pompeuse de certaines répliques frisant le ridicule.