Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 11 novembre 2006
Un film-cartoon qui fait figure d'OVNI dans le monde creux des comédies françaises. Une belle fable sociale déjantée et délirante qui n'est pas sans rappeler le fameux BERNIE. Albert Dupontel est grand!
Du dupontel fidele à lui meme : vraiment trop dejanté. C'est dommage l'idée de départ etait tres bonne malheuresuement on bascule rapidement dans le n'importe quoi.
Moi qui n'avais jamais vu de comédie de et avec Dupontel, me voila servi! Et d'une drole de manière! On ne peut pas dire su'enfermés dehors m'aie emballé, mais c'est tout de même un film intéressant que signe Dupontel, qui n'épargne pas grand monde, et surtout pas la police pour notre plus grand plaisir. Par contre, l'humour déjanté (trop?) laisse un sentiment mitigé. Autant il fonctionne bien à plusieurs reprise, autant il se fait parfois appuyé,même à la limite du vulgaire parfois. Quelques scènes sont néanmoins très droles, avec quelques dialogues vraiment très bons et des seconds rôles bien tenus. C'est franchement déjanté et un peu bizarre même, mais il faut tout de même reconnaitre que Dupontel n'a pas fait dans la facilité, et son film est tout de même fort honorable, même si il ne touche pas vraiment ma sensibilité.
Très bonne comédie qui se détache des autres comédies françaises pour la plupart sans intérêt. Ce film a un style qui lui est propre, le style Dupontel, mêlant gags et situations burlesques avec quelques inspirations des films de Gilliam voire de Burton.
D'habitude j'adore le cinéma décalé, le genre de film qui essaye vraiment de faire du nouveau ou de l'original mais là je ne vois ni où est le nouveau et ni l'original. Sincèrement le film n'est pas marrant soyons honnête, a moins de rire dès qu'une personne se chope un scooter a fond de balle et atterit dans un magasin en détruisant tout sur son passage lol. Seul l'idée de base et le côté humaniste mis en valeur dans le film relève un peu le niveau ce qui d'ailleurs a fait que je lui ai quand même accordé 1 étoile. Bref, je pense avoir une bonne métaphore a ce film: c'est comme écouté du rock survitaminé mais sans aucun accord ni cohésion lol.
Dupontel sort la grosse artillerie et défouraille à tout va ! Cest pas toujours subtil mais cest plutôt efficace. Le propos politico-social du film, la trame de fond, est visible sans être étouffante, sans nuire à la qualité intrinsèque et au rythme de luvre. La grande réussite du film réside dans les scènes « slapstick » à la Harold Lloyd et les gags à la Tex Avery !... Dupontel ne se met pas la bride sur le cou et joue les scènes à fond ! Il ne sarrête pas au mauvais moment, il fonce et va jusquau bout de sa logique Cest pour ça que ça fonctionne ! Assez jouissif !
Dupontel est un mec génial, un mec original. Dans son film il y a de l'urgence, de l'amour envers les laissés pour compte, de la haine pour les friqués. Pour autant cela ne suffit pas à faire un grand film. Ce style cinématographique, complétement allumé, sied bien à un court métrage mais est insuffisant pour un long. Et c'est dommage car si Dupontel est bourré de sensibilté et d'émotion il peine à faire de son film une oeuvre emplie d'intensité dramatique. Reste l'aspect comique...
Après nous avoir prouvé qu'il était un très bon interprête dans le génial Fauteuil d'Orchestre (je n'ai rien écrit sur ce film, je n'en reviens pas ... un film A VOIR !!), monsieur Albert Dupontel nous montre ici qu'il aime le cinéma, mais que son cinéma n'est pas le cinéma de monsieur tout le monde. Dans Enfermés Dehors, il joue avec la caméra, avec les sons... Dupontel a un style particulier. Certes, il faut être prévenu avant d'aller voir son film ... cet univers texaveriesque peut fortement déstabiliser et agacer. Enfermés Dehors est bruyant, agressif. Et jouissif. Quel plaisir de voir cet anti-héros par excellence se retrouver dans des situations incroyables (et sûrement douloureuses), tout cela pour ... rendre service à une femme cherchant à récupêrer sa fille. Ajoutez à l'humour cartoonesque une pincée de comique romantique et un parti prit en faveur des démunis, et on obtient un film plus qu'original qui fait aimer le cinéma.
Dupontel conserve toujours son côté très décapant avec beaucoup de scènes assez violentes et un humour décalé. Le personnage principal est un sdf totalement pommé qui se trouve du jour au lendemain avec un uniforme de policier sur le dos, en quelque sorte en phase initiatique (et l'on retrouve en cela un parallèle avec le personnage de Bernie). On retrouve les acteurs privilégiés (Uchan, Claude Perron) de Dupontel et le plaisir de voir certains Deschiens (Yoland Moreau notamment). Dupontel a choisi de traiter le thème de l'exclusion de manière finalement aussi violente qu'elle peut apparaître de nos jours. Film anti-conformiste au possible.
Albert Dupontel revient avec un nouveau film qui se veut aussi trash que ses précédents. Mais la question est la suivante : est-il aussi efficace que Bernie ? A vrai dire, la question est ambiguë. Enfermés Dehors est différent, le rôle de Albert Dupontel est plus travaillé que dans Bernie. On tombe dans un aspect trash assez différent, plus proche des cartoons des années 80 que du trash provoquant. C'est quelque chose de bien plus déjanté, assez fou, et presque imaginaire. Le scénario n'est pas très mis en avant, c'est plus l'esthétique visuelle d'une photographie bleutée et riche. Le casting quant à lui est tout à fait acceptable. Mention spéciale à Yolande Moreau absolument drôle dans un rôle particulièrement original. Enfermés Dehors fait passer un bon moment au spectateur, mais il manque quelque chose, le film semble inachevé et le spectateur en veut plus. Cependant, le divertissement est au rendez-vous et la réalisation de Albert Dupontel est irréprochable.
Après le complètement barré "Bernie" et la sombre perfection du "Créateur" Dupontel revient avec une folle histoire de clochard amoureux dans "Enfermés dehors". On a prit l'habitude avec Albert d'avoir des films très déjantés, très portés sur le décalage entre la réalité et la perception propre des personnages concernant celle ci; ce sera encore le cas ici mais dans une moindre mesure. Là où Bernie et Darius tombaient petit à petit dans la folie meurtrière Roland lui se montrera un peu plus réservé et c'est peut être ce qui surprend le spectateur habitué à ces deux précédants films. Même si il atteint certains piques de folie on ne retrouve pas totalement ce facteur dévastateur qui a fait (en parti) le succès de Dupontel. Malgré ça, on retrouve un personnage à la marge (aussi bien intellectuellement que socialement) qui va attaqué un certain monde élitiste dans sa quête de la petite Coquelicot. Il ne faut pas s'y tromper, ce film, comme toujouts chez Dupontel, n'est pas un simple délire, il y a un fort contexte social et humain. Roland égratignera le capitalisme sans contrôle de sa soif de justice (ou plutôt d'amour) quand il s'agira de licenciements ("ce n'est que du business") ou de blanchiment d'argent (la fusion des entreprises). Dupontel s'attaquera aussi brièvement à la sur-consommation dans le délire lié au sniffage de colle de Duval mais ne s'y attardera pas vraiment. Ce qui frappe dans ce film, c'est la réalisation et le montage; en effet la caméra est parfois psychologiquement subjective (retour au réel après la colle) et le montage impose un rythme assez soutenu, tout ça donne une ambiance très speed au film mais justifiée par le caractère et l'aventure du personnage principal. Une des rares choses qui m'a dérangé c'est les nombreux "accidents" de Roland qui pour moi n'apportent pas grand chose et peuvent devenir lourd par moments.Donc voilà un film drôle, social, censé, mais qui peut être parfois lourd à digérer. "FAIM"
Des situations rocambolesques et des gags à la pelle (comme celle de Bernie), voilà ce que cet "enfermé dehors" nous propose. Certaines répliques font mouche, et l'humour noir décaperait n'importe quelle peinture à l'huile. Pourtant, dans le dénoncement d'un certains nombres de malfaisances de notre société (SDF, patrons vereux...), Dupontel tombe souvent dans la caricature inutile : on sourit plus que l'on rit, et malgrès un rythme de plan-séquences sans relachement, on fini par trouver le temps long. Ce qui aurait pu être un excellent court, devient un peu lourd au bout d'une heure. C'est dommage.
Quelle déception mes enfants!! j'ai choppé le cafard en sortant de ce film que je suis allez voir avec moult impatience car j'aime beaucoup Albert, autant j'avais des doutes avec son film précédent(le créateur) que j'ai revu il y'a peu, mais autant les doutes se confirment sur disons des "problèmes de scénario" dirais-je pour commencer, des problèmes de pauvreté de dialogues, de personnages, (et puis le film est une sorte de ressucée de Bernie mais à l'eau de rose) j'y'ai pas cru une seconde à cette histoire et à ce film, difficile d'expliquer précisément pourquoi. Albert est en train de devenir mon nouveau Godard: je préfère l'entendre parler cinéma que de voir ses films. un bon nombre de gags étant dans la bande-annonce, l'humour reposant souvent sur la surprise, il reste vraiment peu d'occasions de se marrer.de toutes façons un film qui tient presque entier dans une bande-annonce de 2 minutes est forcément un peu vide, d'ou un ennui certain, de plus et c'est certainement voulu le film ne se départissant pas d'une atmosphère glauque(éclairage à la "IRRéVERSIBLE"). je ne voyais plus que la mise en scène, des effets de styles bien appuyés, (le travelling arrière plus le zoom avant ça donne un effet qui marche dans un hitchcok ou dans "shining" mais là ça ne fait que souligner la pauvreté du scénario..et à quel point on ne croit pas aux personnages.) comme albert, j'aime "brazil" "fisher king" ou "being there",ou "taxi driver" comment ne voit-il pas la différence?? chaplin c'est génial mais filmé comme terminator ça fait un drôle de mélange,le problème des films d'albert c'est un peu les même que ceux de kounen, une réalisation très poussée pour un scénario qui ne l'est pas assez. Albert, je t'aimais, Adieu.
une fable déjantée et naïve, typique du monde de Dupontel (cf bernie et le créateur), qui permet de passer un bon moment, sans plus. D'autre part c'est toujours un bonheur de revoir les "deschiens" Duckheim, Lochet, et Yolande .