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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mai 2009
Très bon film retracant l'histoire de ces Indigènes, soldats venus d'Afrique et à qui on a promis beaucoup de choses. Des soldats qui se sont battus pour la France comme pour leur propre patrie. Pour ne pas oublier que la guerre a fait des dégats sur tous les fronts.
Cela faisait longtemps que le sujet était relancé (la participation des africains lors de la seconde guerre mondiale) alors quoi de mieux qu'un film pour en remettre une couche? Le casting est bon, très bon même (à l'exception peut-être de Debbouze, un peu trop extraverti et peu crédible en soldat estropié, mais c'est juste histoire d'être pointilleux), les scènes d'affrontements spectaculaires à souhait mais l'histoire est stéréotypée à en mourir. Trop de propagande, tue la propagande! Rachid Bouchareb aurait du s'en douter. Indigènes est un film excellemment réalisé mais qui à force d'essayer de nous laver le cerveau finit par nous lasser et à devenir un pensum à la limite du pathétique. Dommage car une simple pointe de subtilité et d'humilité en aurait fait un grand film.
Ce film laisse un sentiment très mitigé : il a l'honneur de traiter un sujet totalement délaissé au cinéma, la grande part prise au combat par les indigènes au sein de l'armée française, et il fallait d'une part leur rendre hommage, d'autre part dénoncer l'injustice que vivent les survivants dans le versement des pensions. Néanmoins, pourquoi montrer les Français comme des racistes purs qui non contents de les humilier, prennent un malin plaisir à les exposer tactiquement face à l'ennemi pour qu'ils aient un maximum de pertes, dans des scènes de combat peu réalistes (problème de budget ?). De plus, Debbouze n'est pas du tout crédible en soldat en raison de son handicap. Un film très inégal au rythme saccadé avec de nombreuses longueurs. On aurait pu leur rendre un meilleur hommage sans tomber dans l'anathème.
La cause défendue par le film est tout à fait honorable, et c'est la seule raison pour laquelle je mets une étoile à ce film, qui cinématographiquement parlant, est très médiocre. Le scénario est pathétique et se résume à une succession de (mauvaises) scènes de guerre entrecoupées de dialogues incroyablement pauvres. Si Naceri ou Bouajila sont plutôt convaincants, on a du mal à prendre Jamel au sérieux (cf. la scène où il raconte à une femme comment il a jeté une grenade...) La réalisation est très classique et très ennuyeuse, il n'y a aucune âme là-dedans. Les seconds rôles sont médiocres, les figurants alsaciens ont l'air débile... Il faut se rendre à l'évidence, c'est un vulgaire film de guerre; et je rappelle d'ailleurs que la guerre se déroulait contre les Allemands et le nazisme, or en parle très très peu... En somme, vu tout le bruit que ce film avait fait, je m'attendais à quelque chose de bien meilleur! Heureusement que ce navet a rappelé à Chirac que la France avait une dette envers les Africains! Pour cela, heureusement que ce film a vu le jour; mais c'est vraiment la seule et unique raison...
Persuadé que son sujet suffira à faire un grand film, Rachid Bouchareb fait le minimum. Si la sobriété de la mise en scène et l'absence de voyeurisme malsain ne sont pas à critiquer, le peu de place accordé aux personnages est un peu plus gênant.
S'inspirant fortement de Il faut sauver le soldat Ryan, Indigènes n'en a pas moins une identité propre. On s'attache aux personnages très facilement, les acteurs sont tous très justes, tout comme les dialogues. La réalisation n'est pas en reste, avec des scènes d'action très intenses, ce qui est suffisamment rare pour être signalé dans du cinéma français.
Très bien filmé et remarquablement interprété. Le film est aussi un devoir de mémoire envers ceux qui ont combattu pour le pays sans en retirer la moindre gloire, le moindre gain. Dans de très beaux décors naturels, la guerre est filmée avec réalisme, dans la douleur et la mort qui la caractérise.
Un bon film, bien écrit et avec des acteurs très convaincants dans leur rôle et une bonne interprétation. Il manque juste de liant et de puissance dramatique à l'histoire.
Rachid Bouchareb signe un film dans l'ère du temps. Il nous raconte le parcours de quatre jeunes algériens qui vont s'engager durant la seconde guerre mondiale pour libérer la France. L'idée est louable, d'éclairer ce passage méconnu à tort de l'histoire. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur. Au niveau historique tout d'abord, il n'est quasiment pas question des tirailleurs Sénégalais qui aurait mérité une place dans ce film. Par ailleurs, l'histoire est très romancée voire beaucoup trop (Jamel Debouzze a lui tout seul tue une dizaine d'Allemands !!!). Ces gros détails viennent noircir le tableau alors qu'à côté de cela, on a une réalisation, des acteurs et un scénario de qualité. Dommage...
Un excellent film d'action, retraçant la lourde histoire des soldats durant l'un des plus grans conflits mondiaux. De très bons acteurs, beaucoup d'actions, d'émotions...On ne s'ennuie pas, et le film est plein de vérité. A voir!!!
Il est regrettable de voir un film condamné un chapitre épineux de la Seconde Guerre Mondiale en France à partir de mensonges... Partisan de la reconnaissance des torts français, je ne crois pas qu'il faille pour autant endoctriné un public qui n'est peut être pas spécialiste dans une histoire rocambolesque transpirant de clichés. Des acteurs médiocres et une réalisation purement cinématographique ne valant pas celle d'un film amateur ont suffi à me lasser dans les vingt premières minutes. J'en viens même à me demander comment j'arrive à mettre une étoile à cette triste propagande. Peut être pas respect pour les soldats des anciennes colonies françaises si mal représentés dans ce navet, plus politique qu'historique.
Indigènes n'est pas un film comme les autres. Ce film s'attaque à la grande histoire : les moments de bravoure militaire alternent avec les cènes plus intimes, parfois un peu démonstratives, comme emportées par la flamme du conteur. Même si on est, parfois, plus près de Joyeux Noël que des Sentiers de la gloire, Indigènes est la preuve par le cinéma que la vérité finit toujours par trouver sa voie.