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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 août 2009
Bof, faut arrêter un peu avec ce cinéma français pompeux et moralisateur. C'est pas du tout un film de divertissement (et oui, moi je regarde des films pour passer un bon moment). De plus c'est long! Film de mode, c'est tout. Je critique pas, défendre une cause grâce au cinéma, OK mais ça va aller jusqu'où? Y'a rien dans ce film pour bobos parisiens.
Un NAVET démago, plat, honteux, moralisateur, merdique, médiocre, bâclé, raciste, opportuniste, mauvais, surévalué, simpliste, invraisemblable, incrédible, incohérent, soporifique, sans moyens, mensonger, pathétique, ridicule, approximatif, nul, navrant et caricatural ... que dire de plus ? Heureusement que je n'ai pas payé ma place, j'aurais mal supporté me faire voler de la sorte...
Très moyen ce 'Indigènes' ! La réalisation est mauvaise, les acteurs sont peu crédibles, le scénario se laisse plus ou moins suivre, ect. Cependant, ça se regarde sans se lasser, mais il y a rien de transcendant malgré un bon fond (il y a de bons messages) !
Le parcours d'Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin envoyés en première ligne en l'année 1943. Film plat, très mou, avec un jeux d'acteur moyens. Fade et monotone.
Rarement en France on a l’occasion de voir un film qui traite d’une page controversée de notre histoire comme la guerre d’Algérie par exemple. Dans le même ton l’engagement des tirailleurs sénégalais, algériens, tunisiens et goumiers marocains n’avait jamais donnait lieu à un film relatant leurs sacrifices pour une France qui pour eux était aussi lointaine géographiquement que leurs statut de citoyen par rapport à celui des métropolitains. En ce sens ce film est déjà une nécessité au-delà de sa qualité intrinsèque. Par chance il constitue également une œuvre d’une rare qualité. Le prix d’interprétation pour l’ensemble des premiers rôles revêt en outre une forme d’hommage à ces hommes tombés pour un pays qui ne leurs fut par reconnaissant comme il lui incombait. La force tragique et pédagogique de l’œuvre la place au niveau de films comme « Land and Freedom » de Ken Loach ou « La liste de Schindler » de Spielberg et n’a rien à envier pour l’action au « Il faut sauver le soldat Ryan » du même réalisateur. A voir pour l’histoire, pour la mémoire, pour l’hommage et finalement pour ne pas passer à côté d’un grand film.
En plus d'être un excellent film de guerre Indigène est un excellent film tout court. Saluons la belle performance d'acteur. Saluons le traitement classique des scénes d'actions, sans chichis, sans effets stroboscopiques, ni ralentis ridicules ou caméra qui tremble et virevolte pour bien montrer que "ça bouge encore plus". Une mise en scène sobre, efficace, propre et bien posée. Qu'il s'agisse des scénes de guerre ou des scénes de dialogue tout est bien mené, aucune scène inutile, aucune longueur, pas de scénario parallèle parasite ni de romance pesante. Certes il y a quelques erreurs historiques quelques incohérences et quelques facilités, mais le cinéma ne s'embarrasse en génèral pas de ces détails et le réalisme d’Indigène demeure supérieur à la plupart des films que nous voyons.
Pourquoi avais-je aussi peur de découvrir « Indigènes » ? Son académisme ronflant, son ton caricatural ? Probablement. Pourtant, si le spectacle est indéniablement classique, mes craintes étaient on ne peut moins justifiées. Rachid Bouchareb livre en effet une œuvre exemplaire de sobriété, disposant d'importants moyens mais ne faisant pas n'importe quoi avec, et surtout ne tombant jamais le moindre instant dans la caricature. En plus d'être enrichissant historiquement, le récit devient du coup très fort, les personnalités très tranchées mais réalistes des quatre protagonistes principaux permettant de rendre le propos et le contexte encore plus véridiques, puissants. Puissant : c'est peut-être le mot qui résume le mieux cette plongée dans l'Enfer de la Seconde Guerre Mondiale au côté de ces trois tirailleurs algériens (et de ce goumier marocain) dont le rôle a été honteusement caché pendant des décennies. Pour toutes ces raisons et bien d'autres, merci M. Bouchareb : « Indigènes » est une aussi belle leçon d'Histoire que de cinéma, et c'est trop rare pour ne pas être signalé.
Ce film c'est clichés sur clichés,en plus tous les plus mauvais.Ils ont voulu rendre hommage à leurs pères mais ce film est plus réducteur qu'autre chose.C'est navrant, je n'ai même pas envie de m'y attarder.
Certains aspects de la contribution des « indigènes » avaient besoin d’être retracés. Les rebuffades, la discrimination dans le ravitaillement, les promotions etc…nécessitaient une piqûre de rappel à la mémoire française. Ce film a aussi le mérite de rappeler que la victoire était loin d’être acquise, même après le débarquement des alliés, et qu’il a fallu près d’un an pour signer l’armistice. De nombreux aspects cependant autour et dans le film sont fort préjudiciables pour la quête de reconnaissance qui semblait être portée au nom des Indigènes. 1) Plusieurs scènes et dialogues (ex : celui dans l’église par les dévaliseurs de troncs) sont parachutés et semblent déboucher sur des réflexions (la « pacification » des villages Kabyles) hors contexte. Ces « hors sujet » récurrents donnent au spectateur objectif l’impression d’assister plus à un tract dans lequel sont fourrés en vrac tous les sujets de frustrations de la communauté magrébine concernant la guerre mondiale, mais aussi la colonisation et la guerre d’Algérie. 2) Plusieurs acteurs dont le talent sonne d’habitude très juste, jouent dans ce film de manière souvent ostentatoire (Naceri surtout). 3) Ces mêmes acteurs, lors des émissions télévisées ont profité de la promotion du film avec juste raison pour présenter comme un scandale le fait que les pensions des engagés indigènes avaient été gelées depuis l’indépendance. Est très suspect, le silence assourdissant de ces dénonciateurs sur le fait que de nombreux « Indigènes » algériens qui avaient pris de nouveau et volontairement part du côté français lors de la guerre d’Algérie, parce qu’ils croyaient en la France, comme le croient encore aujourd’hui les nombreux émigrés qui affluent toujours, ont été en grande partie massacrés sans pitié par les forces du FLN en Algérie même, après l’indépendance. L’absence totale de mention de ces « Indigènes » dont la mémoire reste encore injustement salie constitue également un scandale que Rachid Bouchared aurait aussi eu besoin de dénoncer.
Le film-plaidoyer a ce risque qui est de se reposer sur la cause qu'?il défend pour oublier d?être construit et original. Sur ce point Bouchareb parvient à s?en sortir pas trop mal, même si régulièrement les ficelles sont apparentes. Même si cet "Indigènes" parvient à se faire humain grâce notamment à une interprétation impeccable, il n'en reste pas moins alourdi par les pesanteurs d'une démonstration peu subtile. Mais bon, l'un dans l'autre, ça passe quand même, alors de quoi se plaint-on ?