Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xyrons
673 abonnés
3 360 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 mars 2010
Vera Cruz est un excellent western de Robert Aldrich. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est excellent et j’ai tout de suite accroché à l’histoire, les acteurs comme Burt Lancaster, Gary Cooper ou encore Denise Darcel sont convaincants dans leurs rôles, le film est divertissant etc… Bref ça vaut un 13 / 20.
Fort de la présence de deux géants d’Hollywood, Gary Cooper et Burt Lancaster, ce western donne rapidement une très bonne impression. Le déroulement de l’histoire confirme ce sentiment : scénario imaginatif, antagonisme sous-jacent des personnages principaux, intrigues diverses, scènes de combat parfaitement réglées. Totalement tourné au Mexique, le film bénéficie en plus de décors naturels de toute beauté bien mis en valeur par une mise en scène solide et maîtrisée. Seul le final, bien dans le ton de l’époque, laisse quelques menus regrets car très conventionnel.
Un film qui si il a marqué l'histoire du western par sa thématique rompant avec le manichéisme propre au genre, a vieilli, certainement par manque de réalisme.
Robert Aldrich est un réalisateur aujourd'hui un peu oublié. Il n'empêche que quand on voit un film tel que "Vera Cruz" (entre autres) dans sa filmographie, ça impose le respect. De une parce que ce film réunit deux grandes gueules du cinéma hollywoodien, et que leur affrontement lors du duel final est absolument magistral. De deux parce que c'est un western qui se joue des règles du genre, qui n'a ni héros ni méchant, mais où les personnages, dans leurs ambitions et leurs sentiments restent profondement humain. De trois parce qu'il y a de tout dans ce film, de l'humour, de l'action, des rebondissements, et des grands espaces qui donnent l'envie de liberté et d'évasion. Et de quatre parce que ça pue le grand film.
trés bon film assoçiant burt Lancaster et gary Cooper pendant la guerre de Sécession, deux aventuriers qui louent leurs services à Maximilien, plus offrant que Juares. Découvrant que le carrosse qu'ils sont chargés de convoyer jusqu'a Vera Cruz contient un trésor, ils décident de se l'approprier...
Ce Western des années 50 signé Robert Aldrich est plutot pas mal mais il a un défaut majeur, les clichés du genre qui sont vus et revus dans d'autres films de la meme époque ce pourquoi je lui attribue 3 étoiles. Le vétéran du genre, Gary Cooper, épaule la jeune star montante Burt Lancaster et le duo fait des étincelles pour aider des soldats, quelques jolies demoiselles et un paquet de lingots d'or (qui peut faire tourner la tete de certains) à rejoindre au milieu de gringos déchainés la ville de Vera Cruz. Il y a pas mal de scènes d'actions avec beaucoup de figurants dont l'équipe de tournage remercie de leurs particpations au générique de fin. La fin du film vaut le détour avec quelques surprises innattendus. A noter aussi dans les seconds roles deux acteurs qui feront parler d'eux dans le cinéma par la suite, Charles Bronson et Ernest Borgnine. Un film à voir.
Le chef d'oeuvre d'Aldrich et, à mon sens, le western le plus dynamique et le plus entraînant de tous les temps. On peut noter que c'est un des premiers westerns à faire le passage de l'autre côté du Rio Grande, et à lorgner du côté du film de guerre, en annonçant presque Il était une fois la Révolution et La Horde Sauvage, films qui emprunteront également aux deux genres. Les paysages et les décors sont splendides et très bien filmés, faisant corps avec l'évocation de la guerilla mexicaine. Notons l'apparition de Bronson sous l'aspect... d'un certain joueur d'harmonica. L'amitié faite de rivalité et de tendresse entre Lancaster et Cooper est enchanteresse, et le duo d'acteurs est proprement magique, si bien que l'intérêt amoureux et financier qui les unit dramatiquement finit par passer au second plan dans l'esprit du spectateur. On ne fait que jouir du spectacle: un moment de bonheur fou et intense.
Livrant un des tous premiers western 'zapata', c’est-à-dire ceux prenant place pendant la révolution mexicaine, Robert Aldrich offre également les prémices d’un western qui s’assombri et de héros démythifiés. Les visages se font plus sales, les regards plus calculateurs ; l’Histoire n’est pas écrite par les hommes de conviction, mais par l’appât du gain. Coup de maître, il engage deux géants, Burt Lancaster et Gary Cooper, dans le rôle de ces pistoleros plus enchantés par les charmes de belles demoiselles et surtout par le butin que par la révolution et la liberté d’un peuple. Et malgré un final plus moral, la grande violence de Vera Cruz, physique dans les scènes de bataille ou psychologique dans le dénouement douloureux, achève d’en faire un western moderne. Les hommes d’honneur sont mis à mal, à l’image des hommes de mains de Joe qui se retournent contre leur maître, ou de ce même Joe tirant lâchement sur un ami pour conduire le fourgon. Vera Cruz s’avère donc être un western dur et prenant, porté par le jeu de Cooper, bien que non exempt de longueurs – pour ceux que les sempiternelles scènes de batailles ne passionne pas… Néanmoins, le final est assez puissant pour convaincre finalement le spectateur.
Un splendide western ! Avec du souffle et beaucoup de cynisme et de faux-semblants. Burt Lancaster campe un traître par détermination familiale assez étonnant. La morale et la droiture de Gary Cooper s'en tirent d'extrême justesse. Robert Aldrich invente l'anti-héros avant qu'il ne soit stéréotypé par le western italien et ce qui va suivre. C'est toujours aussi bien à la deuxième vision.
Pour l'époque, ce western baroque faisait preuve de quelques originalités. Malgré quelques longueurs, ce film n'est pas trop désagréable à regarder. Les fans de westerns rangeront "Vera Cruz" parmi les classiques du genre.
Deux aventuriers et leur bande acceptent d’accompagner la femme d’un dignitaire de la cour de l’empereur Maximilien de Mexico à Vera Cruz, dans un pays en proie à une guerre de libération menée par les Juaristes. Mais ce voyage est en fait un prétexte pour transporter de l’or devant servir à recruter des mercenaires en Europe. Cela commence et finit comme un western, mais le corps du film s’en éloigne. Aux thèmes de l’amitié, de la quête, et de la rapacité s’ajoutent des intrigues amoureuses et un regard quasi historique sur l’affrontement entre cour impériale et peuple mexicain. Aux chevauchées, bagarres et batailles habituelles, Aldrich adjoint une séquence de fête à la cour de l’empereur, et de belles images de pyramides. Ce travail iconoclaste par rapport à un genre très codifié à l’époque n’est pas sans attrait, d’autant que l’intrigue, loin de la linéarité de productions contemporaines, comprend plusieurs coups de théâtre en assurant l’intérêt. Les héros ne sont pas trop manichéens, la réalisation est fastueuse, les figurants en nombre. Les couleurs chaudes et démodées du Technicolor renforcent le charme du film. On regrettera l’abondance des stéréotypes, la légèreté des analyses, et l’absence de personnages secondaires marquants. Une production baroque qui fait date dans l’histoire du western, et mérite à ce titre d’être considérée.
Un scénario sans baisse de rythme (d'autant plus remarquable qu'il était écrit au jour le jour), des poursuites et fusillades bien filmées. Des personnages crapuleux (les prémices des westerns spaghettis), même Gary Cooper abonné aux rôles de "gentil" est ici un bandit. Un classique du western sans aucun doute.
Bien que je ne classerai pas parmi mes vingt westerns préférés, "Vera Cruz" se trouve être tout de même pour moi un très grand film dans le genre. L'histoire possède beaucoup de rebondissements, la mise en scène de Robert Aldrich est superbe ce qui nous donne droit à quelques grands moments de cinéma - notamment en ce qui concerne les séquences de fusillades à la fin du film. On notera aussi la présence de magnifiques paysages, surtout lors des scènes se déroulant près des superbes pyramides aztèques, d'une belle BO composé par Hugo Friedhofer et aussi évidemment un casting assez exceptionnel. Burt Lancaster et Gary Cooper campent avec grand talents les deux principaux protagonistes, alors que l'ont retrouve dans des seconds-rôles des comédiens comme Ernest Borgnine, Jack Elam ou encore Charles Bronson. Il est d'ailleurs intéressant de signaler que ce dernier, qui n'avait évidemment pas encore interpréter L'homme à l'harmonica dans "Il était une fois dans l'Ouest", était déjà bien à son aise avec cet instrument de musique.
Gary Cooper et Burt Lancaster s'en donnent à coeur joie dans cette course au trésor plutôt mouvementée. On retrouve également Charles Bronson, tout jeune, en joueur d'harmonica. Les paysages du Mexique sont fabuleux et les scènes de batailles sont très spectaculaires. Un western grandiose !