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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Rien à jeter. Lancaster porte sur ses larges épaules ce western de haut vol. Un des plus beaux "méchants" de l'histoire du cinéma. Le reste de la distribution laisse rêveur : Gary Cooper , clown blanc de l'auguste Lancaster , César Romero, Sarita Montiel , George MacReady ( énorme dans le rôle de Maximilien !), Charles Bronson + les plus réjouissants mauvais garçons du cinéma américain: Borgnine, Jack Elam, Jack Lambert ...j'en oublie sûrement ... Comment ne pas citer également l'arrivée des hors-la-loi au palais de "Maxi" , et les effets comiques qui en découlent? La confrontation entre Joe Erin et Le capitaine ( raideur magistrale d'Henry Brandon)... "Mes compliments Monsieur, un peu de vin coule dans votre bouche!". Cruauté à tous les étages, bien sûr. Personnages cupides. On savoure à petite gorgées cet" affreux sales et méchants" à la mode du far-west. A mon sens, parmi les dix meilleurs westerns américains , en compagnie de références telles que la prisonnière du désert, shane , 3h10 pour Yuma, et certains Anthony Mann. Que du beau monde. Et le thème musical est au niveau de tout le reste ...
Western précurseur avec ce que cela entraine d'erreurs et de maladresses, malgré un casting hors pair. Anthologique, peut-être, une curiosité, sans aucun doute...
Un western de très bonne facture qui oppose le duo à l'armée et l'amour. L'argent est au centre mais la cupidité est un autre thème prenant. Très bien.
Un western immoral et cynique qui dépeint les rapports humains corrompus par l’attrait de l’or, servi par la mise en scène en Technicolor soignée et rythmée de Robert Aldrich, et porté par l’interprétation impeccable du duo Burt Lancaster/Gary Cooper.
C'est un film flamboyant. Les couleurs, la mise en scène rythmée, les acteurs avec le plaisir de voir le duo Cooper/ Lancaster
plus les gueules en seconds rôles comme Charles Bronson, Jack Elam et Ernest Borgnine
C'est du grand spectacle de haut volée; On voit que Sergio Léone s'est inspiré de ce film avec quelques détails comme la présence de Bronson (et son harmonica), celle d'Elam (cf ouverture d'il était une fois dans l'ouest), l'ambiance mexicaine, la "crasse" de Lancaster ( sauf les dents, un peu trop blanches pour l'époque, la seule erreur du film). On imagine que Roy Hill pour son "Butch cassidy et le Kid" ou Sam Peckinpah pour "la Horde sauvage" s'en sont inspiré un peu..
On pardonne même à Lancaster son cabotinage tant c'est un acteur beau et charismatique.
Un très grand western de la période d’or avec deux immenses vedettes qui rivalisent de talent comme de vitesse au tir ! Une histoire comme un mouvement d’horlogerie – c’est Truffaut qui l’a dit –, amusante et pleine de rebondissements intelligents, une photographie somptueuse, une réalisation pleine de lyrisme et d’un humour cynique parfait. Ajoutons le plaisir d’y voir toute une flopée de seconds rôles qui deviendront célèbres et qui annoncent la venue de Sergio Leone : Charles Bronson avec déjà son harmonica, Jack Elam, Ernest Borgnine. Rien ne cloche, tout est en rythme, un chef-d’œuvre du genre.
Bien sur c'est un incontournable, la force tranquille de Cooper, le sourire ravageur de Lancaster, et une ribambelle de second rôles incroyables, Bronson, Borgnine en autre. Un western original ne serait-ce que par son lieu de tournage, le Mexique, on voit la caravane passer devant les pyramides Inca, ensuite l'histoire qui laisse la place pour que ces vedettes puissent briller. Un western réalisé par Robert Aldrich, le réalisateur du futur 12 salopards, un orfèvre en matière de film à poigne, avec de l'action et de l'efficacité. 90 minutes de pur plaisir.
Tout est rassemblé pour faire de ce western un chef d'oeuvre : un brillant Burt Lancaster plus carnassier que jamais! Un grand Gary Cooper dans le rôle d' un hors la loi fataliste. Des décors flomboyants et un scénario bien huilé! Aldrich nous lègue une belle réussite.
Avec "Vera Cruz", Robert Aldrich signe un bon western qui se démarque, à l'époque, par les caractères sournois et perfides des personnages principaux. De grands noms les incarnent avec un Gary Cooper et un Burt Lancaster en tête d'affiche et Ernest Borgnine et Charles Bronson dans des seconds rôles. Le reste est beaucoup plus classique. La mise en scène est convenue et le scénario un peu trop comprend de nombreuses scènes d'action. Dans l'ensemble, le film est bien fait, bien rythmé et l'on ne s'ennuie pas. Il manque un supplément d'audace pour en faire une oeuvre hors norme et mémorable. Quoiqu'il en soit, on n'enlèvera pas à "Vera Cruz" son statut d'influence majeure pour les western qui ont suivi.
De l'action avec beaucoup de figurants et une belle amitié entre deux hommes pourtant très différents. Sinon, une belle, des chevauchées, un trésor, des combats singuliers, des fourbes et des embuscades, sans oublier une cause noble pour libérer le Mexique des parasites représentés par l'empereur Maximilien. A noter la caricature des français qui sont présentés comme des gens maniérés qui aiment le luxe. En face, Lancaster en homme viril mais dénué de savoir vivre montre de quel côté penchent les américains.
Histoire un peu compliquée et pas trop passionnante qui se dénoue d'une façon abracadabrante. Le seul intérêt est le cadre historique de l'intervention française au Mexique.
Verra Cruz est une exception dans le patrimoine des westerns des années cinquante. Une dizaine d’année avant les westerns spaghetti, Robert Aldrich présentait déjà des personnages cupides, cyniques et violents. Ici la corruption respire à plein nez. Nous sommes en 1866 et le Mexique fait face à la révolution des uns et des autres. Le marquis de Labordère offre l’opportunité à deux américains de combattre pour son empereur. Mais c’est en transportant le carrosse d’une comtesse qu’ils se rendent compte que ce celui-ci est chargé d’or. Ne vous attendez pas à avoir de l’affection pour les personnages, il n’y a ni amitié, ni relation amoureuse, ni loyauté ! Si parfois le film est mené avec trop de hâte, on retient surtout l’audace du sujet et le tempérament ingrat des protagonistes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le western dans ce qu’il a de plus pénible à mon goût : machiste, ethnocentré, répétitif et prévisible. L’action se situe au Mexique, mais ça ne change pas grand-chose : la diligence est remplacée par un carrosse, les confédérés par l’armée impériale et les plumes par des sombreros. Sinon, c’est très bien filmé et les paysages sont beaux. Les amateurs du genre apprécieront, d'autant plus que le film a son importance: premier western de anti-héros, il préfigure le western spaghetti italien.
"Vera Cruz" est un excellent film de Robert Aldrich, précurseur des westerns spaghetti (nous ne sommes pourtant qu'en 1955), porté par Gary Cooper et Burt Lancaster (spoiler: l'homme qui ne perd jamais son sourire "Ultra brite" même lorsqu'il se fait descendre ). L'intrigue se concentre sur un convoi un peu spécial qui ne laisse personne indifférent... Ici, pas question de faire confiance à qui que ce soit et les retournements de veste se ramassent à la pelle. Le réalisateur assure le spectacle, que ce soit la scène du début dans le village mexicain avec les rebelles (superbe mouvement de caméra) ou les différentes scènes de combat, non sans distiller une bonne dose d'humour (notamment lors de la scène d'introduction du Capitaine Danette...). On peut juste regretter une fin un peu vite expédiée spoiler: avec ce duel entre les 2 stars qui formaient pourtant un beau duo (pas de happy-end comme ce fut souvent le cas dans les westerns classiques de l'epoque) .
Bien que je ne classerai pas parmi mes vingt westerns préférés, "Vera Cruz" se trouve être tout de même pour moi un très grand film dans le genre. L'histoire possède beaucoup de rebondissements, la mise en scène de Robert Aldrich est superbe ce qui nous donne droit à quelques grands moments de cinéma - notamment en ce qui concerne les séquences de fusillades à la fin du film. On notera aussi la présence de magnifiques paysages, surtout lors des scènes se déroulant près des superbes pyramides aztèques, d'une belle BO composé par Hugo Friedhofer et aussi évidemment un casting assez exceptionnel. Burt Lancaster et Gary Cooper campent avec grand talents les deux principaux protagonistes, alors que l'ont retrouve dans des seconds-rôles des comédiens comme Ernest Borgnine, Jack Elam ou encore Charles Bronson. Il est d'ailleurs intéressant de signaler que ce dernier, qui n'avait évidemment pas encore interpréter L'homme à l'harmonica dans "Il était une fois dans l'Ouest", était déjà bien à son aise avec cet instrument de musique.