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    V pour Vendetta
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2015
    Véritable petit bijou de SF, V pour Vendetta est une adaptation de BD qui en reprend parfaitement l'esthétisme lors des scènes de combat. Malgré quelques clichés, le film réussi à faire passer des idées politiques très intéressantes avec un profond appel à la liberté, en critiquant un régime totalitaire dans un monde futuriste, semblable à 1984 ou à Brazil ( qui n'est pas sans rappeler le nazisme ou le régime stalinien ). Les acteurs sont convaincants mais on est surtout fasciné par le personnage de V qui va appeler à la révolte et va exécuter sa terrible vengeance. A la fois rassurant et violent, ce personnage va devenir, au delà d'un être humain, un symbole, une idéologie. La fin est un véritable apothéose.
    Un très bon film de SF qui délivre un beau message de liberté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Un chef d’œuvre passionnant qui fait hommage aux comics avec un casting vertigineux, une BO exquise signée Dario Marianelli qui livre des thèmes somptueux qui correspond parfaitement au long métrage, un scénario intelligent, un très bon message, des effets spéciaux excellents et une mise en scène magistrale.
    mr. edward
    mr. edward

    161 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    V pour Vendetta est un excellent film de science-fiction abordant des sujets tel la perte de liberté dans une société dirigé par un état totalitaire, thèmes déjà abordés par George Orwell dans son livre 1984 (publié en 1948) et dont on voir qu'il était un visionnaire. 1984 a lui aussi eu son film donc John Hurt jouait le héros, cette fois-ci il est dans la peau du dictateur (jolie clin d'oeil). La réalisation est parfaite et n'en fait pas des tonnes tout comme les acteurs à l'aise dans leur baskets. Un film à voir.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 décembre 2012
    Les acteurs sont excellents, la réalisation est efficace, le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas un instant, et pourtant c'est mauvais ! Le scénario contient des absurdités incompréhensibles (notamment la scène centrale où Portmam est emprisonnée et torturée). La scène de duel avec les couteaux est débile. Quant aux dialogues, ils sont souvent aussi prétentieux que consternants. C'était pourtant bourré de bonnes intentions, ça ne suffit pas à faire un bon film !
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Une vision d'un avenir qui ne serait pas si lointain que cela très crédible, avec de très forts relents contemporains, sans pour autant sacrifier un côté grand spectacle. Car si comme film d'anticipation "V pour Vendetta" est donc d'une grande pertinence nourri en plus de nombreuses références culturelles, comme film à grand spectacle, il est superbement prenant. Pas une seconde d'ennui pour cette oeuvre aux rebondissements multiples, avec des effets spéciaux impressionnants et des acteurs qui assurent un max. En plus de leur talent, Natalie Portman apporte sa sublime beauté et Hugo Weaving une élégance teintée de mystère et d'émotion. Et rarement composition classique n'a été mieux utilisé au cinéma qu'ici l'"Ouverture 1812" de l'immense Tchaïkovski répondant à l'adage que le meilleur est pour la fin. Un indispensable.
    Themistocle_480
    Themistocle_480

    60 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2012
    Dans un futur proche, l'Angleterre a sombrée dans un régime raciste et totalitaire... Le fascisme m'a personellement toujours fasciné (fascination doublée de répulsion et d'indignation, je vous rassure), et V pour Vendetta est particulièrement intéressant dans la mesure où il s'inspire de bout en bout du régime hitlérien et de la Shoah. Il parvient à créer une ambiance d'opression, d'injustice et de terreur causée par le fascisme, une atmosphère qui rend le film démeusurément palpitant et poignant de bout en bout. Autre atout majeur de ce film: V. Un personnage à la fois attachant et bouleversant aussi bien que révoltant et impénétrable, qui pose de manière brutale l'ambigüité de la frontière entre entre justicier et meurtrier, héros et terroriste; à la fois super héros de comics charismatique, vengeur impitoyable à la Edmond Dantès et héros tragique digne des plus grandes tragédies grecques, le protagoniste de ce film vous fera désormais éprouver une mystérieuse fascination pour la lettre V. Evey Hammond, très attachante, ne laisse pas indifférente non plus, pas plus que le sinistre Adam Suttler. Entre identification et répulsion, ce trio constitue un fil conducteur émotif d'une incroyable efficacité. Troisième immense atout du film: le scénario écrit par les frères Wackowski, scénaristes et réalisateurs de Matrix. Rarement scénario aura été aussi bien ficelé, aussi passionnant et surprenant que celui de V pour Vendetta. Suspense hors norme, coups de théâtre à couper le souffle et narration à la chronologie très riche grâce aux flash-backs et analepses, le film parvient à haper le spectateur dans une véritable apnée visuelle et sonore deux heures dix durant. Quant aux répliques, d'une élégance poétique et d'une profondeur bienvenue pour un tel sujet, elles sont irréprochables et parviennent à donner au film une ambiance psychologique formidable; outre l'anthologique allitération en V ou le discours révolutionnaire, on retiendra une bonne dizaine de citations désormais cultes ("remember, remember, the fifht of November"...). On appréciera également la réalisation de James McTeigue avec son esthétique de comics réussie, particulièrement belle lors des flash backs, en revanche quelque peu décevante lors des scènes d'action, très peu réalistes; quant à la musique de Dario Marianelli, on retiendra de grandes envolées épiques au violon ainsi que quelques belles mélodies au piano, qui ajoutent une beauté sonore à la beauté visuelle, lesquelles restent toutefois en deça du scénario et des personnages du film. Bref vous avez là le parfait blockbuster, divertissant sur la forme et profond dans le fond. La dimension politique du film ne peut laisser indifférent; les allusions au nazisme et à la Shoah ne sont pas innocentes: c'est notre monde qui est représenté dans l'univers totalitaire de V pour Vendetta. Le message politique osé, allant jusqu'à faire référence à la lutte des classes et à la théorie du complot, communique au spectateur une furieuse envie de sortir dans la rue pour crier Révolution et Fraternité. Ouvrons les yeux et combattons le génocide qui se prépare sous notre nez: la xénophobie, l'homophobie et l'islamophobie d'aujourd'hui équivalent à l'antisémitisme du début du XXème siècle! Et la peur déclenchée par la crise des années 30 est semblable en bien des points aux psychoses de nos jours liées à l'insécurité! Un film qui se sert donc des allusions à la Shoah pour dénoncer les dérives sociales d'aujourd'hui. Le personnage d'Adam Sutler rapelle à la fois Hitler et n'importe quel nationaliste européen ou américain d'aujourd'hui, et le parti du Feu Nordique est un amalgame habile entre doctrine néonazie et idéologie pro-américaine conservatrice. Au delà du politique, le message du film est terriblement humain et humaniste, délivrant une apologie incroyablement forte de la tolérance, du respect et de l'amour inconditionnel, qui culmine en une scène d'anthologie, subversive et belle à en pleurer. "Même si je n'ai jamais eu l'occasion de rire avec vous, de pleurer avec vous, ou de vous embrasser, je vous aime". L'origine même du Bien et du Mal, de l'amour et de la haine, du bonheur et du malheur, est contenue dans cette seule scène et surtout dans cette seule phrase (et dans son antithèse), autour de laquelle le film est basé. Aimer quelqu'un pour ce qu'il est, au delà de ses origines, de son apparence ou de ses attirances: y a-t-il une vérité plus forte? Un film à voir, donc, pour l'extraordinaire force de son message, qui fera tomber tous les préjugés des familles les plus conservatrices de France. Profond et bouleversant, désespéré et optimiste, épique et tragique, psychologique et philosophique... Seul point noir: une scène révoltante, extrêmement regrettable, qui salit la belle idéologie du film et freine quelque peu l'enthousiasme du spectateur devant un tel chef d'oeuvre. Une oeuvre unique au final, mêlant adaptation explosive de comics, contre-utopie engagée et histoire de vengeance hors norme.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    DIFFICILE de dire si « V pour Vendetta » est un BON FILM OU UN FILM EXÉCRABLE…

    Du point de vue purement filmique l’histoire est prenante si l’on accepte les personnages trop stylisés façon BD (l’histoire conté en est inspirée…), les dialogues ampoulés et la prosodie monotone et bourrée de clichés du héros « V »…
    L’image est belle, spectaculaire… Elle donne au film son ambiance crépusculaire. Les modulations rythmiques du montage sont habiles et tiennent le spectateur en haleine…
    Et les lumières sont remarquables… C’est peut être de ce point de vue que le film est le plus innovant…
    La bande son est superbe et sert même de leitmotiv… Par exemple les thèmes de Julie London et notamment « Cry me a river » reviennent dans les moments de stase romantique, et sortent d’un splendide jukebox…
    Les acteurs sont splendides et, évidemment, ... Stephen Rea qui donne au personnage de l’inspecteur Eric Finch une ambiguïté qui soutient le film dans son entier…
    Nathalie Portmann est bien entendu le centre "dynamique" de l’histoire… Belle, très belle… Son personnage, Evey, fait immanquablement penser à la petite fille de « Léon »…
    Que dire d’Hugo Weaving qui interprète « V » ? Dans la version française la belle voix grave de Féodor Atkine est prenante… Et le masque est beau !
    Les zeffés spécios font baver, les boum boum aussi!

    L’ensemble ressort typiquement du BLOCKBUSTER américain par la forme spectaculaire, par le fond politique qui ressemble à une cartouche mouillée (v. plus bas), par les retombées extra-filmiques : les masques vendus en nombre aux « anonymous » ont rapportés de jolies sommes à la Warner !!!

    Sur le fond.
    Le film s’inspire d’un CHEF D’ŒUVRE ABSOLU DE LA BD, du comic « V pour Vendetta » d'Alan Moore et David Lloyd paru entre 1982 et 1990.
    Mais le film diffère complètement de la BD en ce sens qu’il déplace les visées du pamphlet contre la dame de Fer en opposant symboliquement le système américain néo-conservateur contre le système américain libéral…
    Du moins selon les dires de Moore !
    D’ailleurs celui-ci refusa que son nom apparaisse au générique du film !
    La BD ne choisi pas son parti. Elle oppose deux totalitarismes sans que le lecteur ne puisse se prendre d’empathie pour l’un ou l’autre…

    Car le danger est là !
    « V », dans le scénario des frères Wachowski, est un personnage qui requière la sympathie du spectateur… C’est un super héros du style Batman ou Superman…
    « On comprend vite que « V » n’est qu’une victime devenue bourreau, un monstre combattant un monstre, une erreur qui ne fait pas partie de la solution mais du problème… »
    Et c’est bien là le problème !
    La sympathie que l’on porte à « V » en raison de l’origine de sa folie tend à nous faire accepter sa folie elle-même.
    « V » et le totalitarisme du haut chancellier Adam Sutler sont liés de façon ambiguë mais ne laissent guère de choix au spectateur : le justicier c’est « V », le mal c’est Sutler…
    Choisir entre la peste et le choléra ce n’est même pas possible…
    On est porté à soutenir ici UNIQUEMENT la peste terroriste !
    Pire !
    De tout ce fatras bavard et flou rien ne ressort sur la problématique du réel : la FINANCE qui gouverne RÉELLEMENT notre monde… La philosophie du capitalisme libéral qui tue l’homme et sa planète…

    L'idéologie est au centre des systèmes totalitaires.
    Nous l’avons vu hier sur Arte qui diffusait « L’image manquante » de Rithy Panh à propos du régime meurtrier de Pol Pot (09/10/2013)…
    Tout ce qui est contraire au dogme totalitaire tout ce qui en dévie est écarté, éliminé.
    L'idéologie s'impose, cherche à remplacer le monde réel, quitte à le faire plier s'il lui résiste, ou à le nier carrément.
    Sutler représente le totalitarisme fasciste, « V » le totalitarisme noir, ou rouge…Rien sur le totalitarisme actuel : le libéralisme capitaliste !
    Passons !

    L’ ambiguïté du film tient à sa nature même…
    Un blockbuster n’est acceptable, financièrement parlant évidemment, que s’il ne dérange pas le système dominant.

    « V pour Vendetta » est, à mon avis, exemplaire de cette censure qui ne porte pas son nom…

    Pour terminer et illustrer mon propos, je donnerai un seul exemple : La scène des dominos.
    On peut y voir soit la visualisation de la parfaite exécution du plan du héros… La petite goutte d’eau qui fait déborder le vase et conduit à une prise de conscience collective….
    Mais voilà « V » place le premier domino et fait tomber le dernier resté debout !
    Dimension manipulatrice de « V » qui positionne soigneusement ses pions…
    Tous identiques tous sans identité comme les cambodgiens au temps de khmers rouges qui imposaient la même tenue noire à tous !

    Or dans le film qui nous occupe le spectateur est comme galvanisé par l'énergie déployé par « V », soutenu par l’adhésion d’Ewey, embarqué par la puissance de la construction cinématographique.
    C'est toute l’ambiguïté du film !

    Et c’est aussi sa qualité puisqu’il nous oblige au moins à une réflexion sur le dogme et l’impérialisme idéologique…

    UN FILM MOYEN MAIS UN FILM A RÉFLÉCHIR !
    reymi586
    reymi586

    470 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2010
    Un super film! Très original et Natalie Portman est excellente! à voir!
    gunbuster
    gunbuster

    388 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Et revoici une création des frères Wachoski, l'histoire d'un être qui a décidé de s'opposer à un régime dictatorial dans une Angleterre d'un futur proche.
    V n'est pas un héros mais un symbole, celui de la liberté et de l'anarchie sans concessions.
    Si ces idées peuvent apparaître gentiment désuètes, mais la mise en scène ( inspirée des frères Wachoski ) donne une vraie consistance à ce personnage étrange.
    Les scènes de combats sont peu nombreuse mais bien filmées et bien réparties sur la durée. On ne notera aucune baisse de régime ni aucune scène d'actions tape à l'œil et inutiles comme c'est à la mode.
    Le film ne s'appesanti pas sur l'histoire de V, qui restera un mystère, ce qui va bien avec son image finalement ! Hugo Weaving, par sa simple voix arrive à créer, sans avoir à montrer son visage, un individu très charismatique, on est loin du grand guignolesque qu'une adaptation médiocre aurait pu donner.
    Le film se centre plutôt sur Evey Hammond, une simple citoyenne comme les autres qui va découvrir la face cachée du régime et dont l'existence sera bouleversée par sa rencontre avec V. Elle est interprétée pare la charmante Natalie Portman, jouant juste durant tout le film et évitant les explosions lacrymales inutiles !
    Au final, un excellent divertissement qui s'éloigne vraiment des film hollywoodiens et nous sensibilise à la montée en puissance d'un régime policier et liberticide. À voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 janvier 2007
    A la différence de Matrix, nous ne courrons pas le risque d’être déçu par d’éventuelles suites, puisque les frères Wachowski ont coulé le navire dès le début. Côté réflexion philosophique, ils nous ont bien mâché le travail, évitant ainsi à un public par trop imaginatif de hisser hors de leur portée les couleurs (rouge et noir, principalement) de ce bijou d’anticipation.

    Le scénario est donc assez basique. Un politicien conservateur et très religieux se révèle être en fait un affreux dictateur fasciste qui manipule l’opinion par le biais des médias et pratique d’odieuses expériences sur d’infortunés citoyens, le tout avec la bénédiction de l’Eglise, comprendre par là des évêques pédophiles. Face à lui, un homme se dresse, appelons le « V » puisque c’est son nom, (un peu comme C.Jérome, mais sans Jérome derrière) pour réveiller le peuple. Et il ne chaume pas face à ce régime totalitaire qui détruit les copies du coran, extermine les homosexuels et verrouille toute forme d’expression artistique, surtout les show télévisés à l’humour subversif façon Benny Hill. Bon, il tranche bien quelques gorges au passage, mais c’est pour la bonne cause. Et puis le film s’intitule « V » pour Vendetta et pas « V » pour Violette.

    Par goût du challenge sans doute, s’attirer la sympathie des spectateurs en combattant un tel régime ne relevant pas franchement de l’exploit, « V » a décidé de porter un costume et un masque totalement grotesques et de citer Shakespeare toutes les deux phrases.

    Il s’agit de l’adaptation d’une bande dessinée, mais le scénario, déjà peu brillant, est servi par une mise en scène caricaturale, des dialogues d’une platitude attristante et des scènes d’actions qui virent au grotesque. Bref, un beau ratage d’équipe.

    Ce film joue la corde du politiquement correct jusqu’à l’usure en diffusant une morale de bistrot du commerce et il voudrait en plus se donner des airs de brûlot politique ou du moins de film d’anticipation. Au secours George Orwell!
    Mosse.
    Mosse.

    97 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2008
    C'est le premier film de James McTeigue en tant que 1er réalisateur, je précise 1er car sa carrière de 1er assistant réalisateur est prestigieuse : La Trilogie Matrix ( Andy et Larry Wachowski, 1999-2003 ) et Star Wars : Episode II - L'attaque des Clones ( Georges Lucas, 2002 ).
    Et "V for Vendetta" ( 2006 ) à beaucoup de points communs avec ces grand films : Il est produit par les frères Wachowski, et l'on retrouve dans les rôles principaux Hugo Weaving ( l'agent Smith dans Matrix ) et la sublime Natalie Portman ( Padmée dans Star Wars ). Celle-ci nous prouve que ses désastreuses performances dans la Saga de Lucas n'étaient que des mauvais moments et qu'elle n'a rien perdu de son talent, qui avait explosé en 1994 dans le "Léon" de Luc Besson mais qui s'était caché depuis... Notons aussi les présences de Stephen Réa et de John Hurt au casting!
    Le scénario est vraiment intéressant, car le discours et les agissements de V peuvent être interprété comme du terrorisme, mais plutôt pour le bien, au vu du comportement du gouvernement Anglais dans ce film ( de Science-fiction je rappelle, donc dans un monde différent du nôtre)!
    Un film complexe mais assez grandiose pour ma part. Un de mes film préféré, il est, à l'heure actuelle , le meilleur de Portman pour moi ( avec "Léon" )!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mai 2010
    Film prétentieux et ridicule, le pamphlet dans toute son abyssale naïveté et stupidité. Je ne parle même pas du style aussi tape à l'oeil que dépourvu d'imagination.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2013
    voici que notre petit manuel pamphlétaire met en scène un héros masqué, sauveur populaire et terroriste cool et raffiné. Loin des héros façon Batman seconde époque, celui-ci n’est jamais contredit par des auteurs préférant le glorifier et le sanctifier, consacrer son statut d’espoir ultime et absolu du peuple. Une telle figure ne peut qu’être pétrie de paradoxes, elle est par définition manipulatrice [surtout que, cultivée ou suffisamment habile pour le laisser croire, elle sait faire fonctionner l'illusion] : V pour Vendetta n’est jamais qu’une autorité autre [et idéaliste, mais c'est un leurre, elle ne propose d'alternative qu'en semant le chaos social et prétendant permettre ainsi de remettre les points sur les ''i''].

    Mais non, les Wachowski s’en foutent, ils ne laissent entrevoir aucune ambiguïté dans leur personnage. Et ils vont même assez loin [ils légitiment tous ses actes, n'interrogent rien] : la bêtise accompagne chaque mouvement de caméra, chaque recoin du script, et voici que les victimes de V acceptent leur mort [mieux, Delia, qui fut au service de ses anciens tortionnaires -V était un prisonnier-, demande à être pardonnée], que le justicier accomplit la violence au service du »Bien ». Le personnage prétend lutter contre le fascisme, or il ne prêche aucune différence, ne fait aucune nuance, use de recettes antédiluviennes pour arriver à ses fins [on flirte avec l'esprit de ''rémission des péchés'']. L’unique proposition de son programme, c’est que chacun devienne une ombre au service d’une noble cause [bien sûr, vous ne la maîtrisez pas ; mais malheureux, elle vous donne un sens -sans que vous n'ayez plus à réfléchir]. Et pour liberté définitive, être un kamikaze[… chacun son monde, après tout ?].




    >> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : http://zogarok.wordpress.com/2012/04/10/v-pour-vendetta/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Ce V pour Vendetta est marquant pour deux choses qui fait qu'on se rappellera de lui : son personnage principal et le merveilleux don qu'il a pour les discours. Adapté d'un comics que je n'avais jamais entendu parler, le personnage principal dont il en est tiré est excellent en tout points; V est charismatique, charmant, admirable, ingénieux, et même plus ! J'ai rarement vu meilleur personnage et meilleur interprétation (Hugo Weaving) dans un film de ce genre. Ce film se veut émouvant, et même plus, passionnant. Fidèle révolutionnaire en chasse de ses tortionnaires, V veut se venger des personnes à la tête d'une dictature qui l'ont fait devenir ce qu'il est. V, philosophe de conviction et chef de meute d'un troupeau de brebis affolé, va aider le peuple à lui ouvrir les yeux sur les innombrables méfaits commis par le gouvernement.
    Les mots sont plus forts que des balles, mais sans les poignards les mots deviennent vaines paroles. Voilà ce qui résume au mieux la façon de pensée de V. Ce film regorge de répliques, philosophiques pour certaines, devenues obligatoirement cultes autant que le film en lui-même, si justement choisies qu'elle vous provoque des frisons dans le dos, mais pas de celle qui vous glace le sang, non loin de là; mais de celles qui vous inspire de l'admiration. Pour surplomber le tout, une VF de qualité, qui pour moi est meilleure que la VO, bien que cette dernière soit bien aussi, l'émotion est bien mieux transmise avec la VF et le film est bien plus marquant. Dénonciation des régimes dictatoriaux, ce V pour Vendetta nous montre que comme dans toute les dictatures, sans personne pour le guider, le peuple reste dans l'ombre mais avant la prise de conscience il faut de nombreux massacres ... Une adaptation DC Comics foisonnant de qualités qui m'a entièrement conquis, maintenant reste plus qu'à me mettre à lire le bouquin.
    L'ECRAN FOU
    L'ECRAN FOU

    99 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    James McTeigue pour sa première réalisation,frappe fort,avec l’adaptation d’un Comics vraiment à part,nous plongeant dans une Angleterre dictatoriale digne du régime Hitlerien,où un fanatique de Faust va tenter par des méthodes peu communes de renverser cette politique infame.Et l’univers est vraiment bien transcrit,apportant la peur nécessaire pour nous imprégner de l’ambiance. Sombre et sérieux,ce film joue plus la carte du suspens et d’une histoire complexe que celle du cliché d’adaptation type de BD.En effet le scénario joue ingénieusement sur 3 fronts :le combat du héros,celui du personnage de Nathalie Portman,et une enquête particulièrement salée,parfois trop.Malheureusement,l’action manque cruellement avec seulement 3 scènes,néanmoins de qualité,violentes et sanglantes.Pour le casting,on peut applaudir Nathalie Portman qui saura nous émouvoir dans les moments difficiles que son personnage traversera,et John Hurt dans son rôle de dictateur parfait.Bien sûr la palme revient à Hugo Weaving,qui malgré un masque a su retranscrire le comportement et l’émotion du héros.Quand au final,il est sans aucun doute jouissif,sur une note épique,avec un combat au style qui n’est pas sans rappeler celui de MATRIX.En bref :un film intelligent et efficace,qui aurait toutefois mérité un traitement légèrement plus explosif pour ce qui est de l’action.
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