"La Colline Des Bottes" est le troisième et dernier volet de la trilogie amorcée avec "Dieu Pardonne... moi pas!" en 1967 (le premier duo Terence Hill/Bud Spencer) et suivie par "Les 4 de L'Ave Maria" en 1968. On y trouve aussi Ernest Borgnine (le co-pilote de Supercopter) et Woody Strode (Thomas), un des très rares acteurs de couleur à avoir joué des cowboys (il apparaît au début de "Il était une fois dans l'Ouest"). Ce dernier opus est à l'image des précédents : scénario très moyen, couleurs minables, acteurs peu convaincants. Somme toute, un spaghetti mou au goût de navet avec quelques scènes d'action qui rehaussent l'intérêt. Vu et revu à la télévision.
Drôle de western spaghetti avec une première demi-heure plutôt prometteuse, où le héros joué par Terence Hill est cerné de toutes parts, transpirant et haletant, et trouve son salut en se cachant dans une roulotte de cirque. Mais patatras, le spectacle se casse maladroitement la figure quand Bud Spencer apparaît, et il est impossible de comprendre où veut en venir le réalisateur. La troisième partie est incompréhensible, avec une bataille rangée complètement chaotique qui mélange action et comédie. « La colline des bottes » est un film qui n'est pas maîtrisé, et le réalisateur a dû lâcher prise pour un résultat totalement suicidaire. Terence Hill est plutôt sobre, Woody Strode prend son rôle au sérieux, Lionel Stander (le quasi sosie d'Ernest Borgnine) est plutôt illuminé. À noter la présence de George Eastman avec sa coupe de cheveux blond vénitien. Prometteur, « La colline des bottes » ne tient pas la distance. Perso, je botte en touche !
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Très bon film, sur un ton différent de ce que l'on peut attendre du duo Spencer/Hill, mais qui reste intéressant sur le point de la réalisation et du scénario