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    Le Chevalier des sables
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Ce magnifique fleuron dans l'oeuvre de Minnelli a été catalogué dés sa sortie par la majorité de la presse et en conséquence par le grand public, comme un roman photo à la gloire du couple Taylor/Burton. En vérité, c'est méconnaitre Minnelli que d'oser penser cela et c'est condamner les jeunes cinéphiles à louper un chef d'oeuvre, d'ailleurs aucun DVD n'existe en France. Certes, c'est un film difficile à ressentir, il faut connaitre le cinéma, avoir l'expérience de la vie vécue, posséder de la culture et se débarrasser de toutes les conventions liées à la mode du moment. Il est bien entendu qu'une femme comme Laura vivant seule avec son jeune fils dans un tel lieu et rencontrant un révérend directeur d'une telle école, c'est quasiment impossible. Pourtant des Laura cela existe, des Edward aussi, c'est cela qui compte, nous sommes dans l'art cinématographique. Reproche t'on à Michel-Ange d'avoir été irréaliste en peignant la voute de la chapelle Sixtine ? Ce qui compte une fois de plus, c'est que la mise en scène soit en parfaite adéquation avec l'histoire, que les décors charment le regard et que les acteurs soient impeccablement dirigés (Avons nous vu souvent Bronson comme ici?). Tout ici est parfait et restera un témoignage de la vie bourgeoise en Californie dans les années 1960. Taylor est particulièrement bouleversante, Minnelli nous gâte de gros plans intimes et somptueux. Ses colères sont toujours justifiées, notamment la dernière qui remet définitivement Edward dans l'exigence des sentiments forts et sincères…Il faut parfois en arriver là pour apprendre à connaitre les autres. The ‘’Sandpipper'' est d'une profondeur exceptionnelle, il chasse les idées reçues des ainés pour se situer dans les vérités de l'intemporel, les seules qui comptent dans les consciences même si les vivre est beaucoup plus difficile que suivre le train train courant. Un chef d’oeuvre : 6 étoiles.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2008
    Un film monstrueux signé une fois encore Vincente Minnelli. D'une modernité incroyable (une femme élève seule son enfant et se charge de son éducation en plein milieu des années 60), le film demeure à jamais une ode à la liberté. Avec pudeur et retenue, Minnelli réalise ici une œuvre d'une humanité à couper le souffle. Avec un sens du récit inouï, une direction d'acteurs sans égal, Minnelli réalise un film d'une force exceptionnelle.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2010
    La thématique a un peu vieilli et le traitement est peut-être un trop classique mais comme la plupart des oeuvres de Vincente Minnelli "Le Chevalier des sables" est un beau film. Tout d'abord beau sur l'aspect pictural notamment, les plans sur les vagues sont de toute beauté. Mais aussi sur le plan de l'histoire qui réserve de très beaux moments d'émotion. Il est à regretter que Charles Bronson ait un rôle un peu trop secondaire parce que son personnage paraissait intéressant, mais le couple Richard Burton-Elizabeth Taylor donne le meilleur d'eux-mêmes tout comme Eva Marie-Saint, notamment dans la scène de la dispute. Donc comme tous les Minnelli qui ne sont pas majeurs, "Les Chevaliers des sables" n'est pas un grand film mais un beau film.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2020
    Beau film, daté mais qui garde un certain charme rétro. Les paysages de Big Sur sont fabuleux, et les dialogues, qui sont bien sûr à remettre dans le contexte (1965), sont encore relativement actuels aujourd'hui (ode à la liberté, place de la femme, romance interdite, société conservatrice). Le beau et prestigieux duo à l'affiche Elizabeth Taylor & Richard Burton sauve le film.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2021
    « The Sandpiper » (Le chevalier des sables) est le dernier film important de Vincente Minnelli. A partir d’un scénario sophistiqué et ambitieux, le réalisateur signe une œuvre remarquable de finesse et d’intelligence. La première heure du film, juste et sans temps morts, est une leçon de construction. Pas un plan inutile ou trop long, pas un mot de trop ni de moins. Cette perfection se laissse perturber dans la deuxième partie par un côté féministe assez désagréable du style tous les hommes sont mauvais, corruptibles et parfaitement égoïstes. Le réalisateur, tant bien que mal, gomme ce côté lourdingue et manichéen, s’attardant davantage sur un naturalisme très rousseauiste, préférant mettre la faute sur une société guidée par l’argent et l’hypocrisie des relations, castratrice et stérile quant à la personnalité et donc la création (thème minnellien s’il en est). Laura est une artiste peintre (tableaux d’Elizabeth Duquette) effrayée par le conformisme du monde en général et de l’éducation formatée en particulier. Ce qu’elle veut éviter à son fils, l’élèvant et l’instruisant elle même. Décrivant la découverte de soi et de de l’autre avec une humanité tout en délicatesse et élégance, la réalisation se pare des couleurs minélienne, avec des tenues rouges et un superbe final en jaune pour Laura Reynolds. Elizabeth Taylor livre une interprétation magnifique de sensibilité et le couple Richard Burton - Eva Marie Saint n’est pas en reste, comme d’ailleurs Charles Bronson (peut être son meilleur rôle) et Robert Webber, prouvant s’il en était encore besoin, la justesse et la précision de la direction d’acteur de Minnelli (par contre le juge, vraiment?). Au milieu de superproductions plus ruineuses les unes que les autres, réaction aussi suicidaire que mal maîtrisée d’un Hollywood agonisant face à la télévision, “The Sandpiper” est le chant du cygne d’une certaine époque, mais également pour l’oeuvre de l’immense Vincente Minnelli. Ce constat rend encore plus douloureuse cette infinite mélancolie, jusqu’à la fin accompagnée par “The Shadow of Your Smile”. Tube oscarisé qui fera le tour du monde avec ses nombreuses interprétations.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2018
    Depuis le tournage dantesque de "Cléopâtre" (Joseph Mankiewicz en 1963) au cours duquel est née leur idylle sulfureuse, Elizabeth Taylor et Richard Burton sont devenus le couple vedette d'Hollywood et de la presse à scandale qui se repaît de leurs disputes et réconciliations à coups de diamants. L'idée d'être associés sur l'écran le plus souvent possible germe donc tout autant dans leur esprit que dans celui des producteurs désireux de miser sur ce couple tout à la fois glamour et volcanique. La réunion de ces deux réels talents se fera une dizaine de fois pour des films souvent décevants hormis quelques réussites critiques comme "Qui a peur de Virginia Woolf ?" (Mike Nichols en 1966), "La mégère apprivoisée" (Franco Zeffirelli en 1967) ou encore l'incompris "Boom !" de Joseph Losey (1968). En 1965 c'est le producteur de la MGM Martin Ransohoff encouragé par le couple qui pense à adapter une nouvelle écrite par lui-même. William Wyler décline l'offre de réalisation après que Burton ait un temps songé à mettre en scène le film. C'est donc Minnelli qui est en dernier recours sollicité par Ransohoff. Peu emballé par le scénario qu'il juge simpliste, Minnelli hésite mais l'enthousiasme des Burton et l'attrait du site sauvage de Big Sur emportent la décision. Malheureusement, Dalton Trumbo et Michael Wilson les deux scénaristes blacklistés ne parviendront pas à éliminer tous les poncifs de cette histoire de trio amoureux somme toute assez conventionnelle qui aurait voulu saisir l'air du temps en affichant Elizabeth Taylor comme l'archétype de la femme libre de son corps comme de son esprit en réponse aux critiques liées à sa vie privée décriée. L'éducation de son jeune fils en dehors du système scolaire par une jeune peintre ayant décidé de mener une vie de bohème aux abords de Monterey, quoique très artificielle était une trame de départ qui ne demandait qu'à être enrichie par le retour prompte du conformisme social qui enlève le jeune garçon à sa mère en le confiant autoritairement à une institution religieuse dirigée par un pasteur aux convictions chancelantes interprété par Richard Burton. Malheureusement cette problématique prometteuse très finement posée par Minnelli n'est qu'un prétexte assez vite abandonné pour plonger le pauvre pasteur dans les affres de l'adultère, ne pouvant résister aux yeux améthystes et aux rondeurs généreusement affichées par sa compagne à la ville. On rejoint dès lors très vite le schéma classique de la relation adultère fait d'affrontement des caractères, de vaine résistance à l'attraction charnelle, d'abandon des corps, de vagues projets d'avenir sans lendemain, de culpabilité déchirante, d'aveux contris et enfin de retour inévitable à l'ordre établi. Reste la beauté d'Elizabeth Taylor, la surprise de découvrir Charles Bronson autrement qu'en indien, les paysages grandioses et tourmentés de la côte Pacifique photographiés par Milton R. Krasner et "The shadow of your smile", la jolie chanson de Paul Francis Webster en version orchestrale. Des ingrédients certes agréables mais malgré tout insuffisants pour faire du "Chevalier des sables" un film marquant de la filmographie de Vincente Minnelli qui ne tournera plus que deux films à la suite.
    Freaks101
    Freaks101

    152 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Déception, « Le chevalier des sables » est un film qui a affreusement vieillit. Pourtant le postulat de départ est plutôt accrocheur, opposer les beatniks et leur esprit de liberté aux institutions religieuses forcément conservatrices. Mais tout cela tourne assez vite à la banale histoire d’adultère, pour finir par un compromis bien évidemment. Le tout est filmé dans un style ampoulé typique des grosses productions des années 60, couple glamour (Burton/Taylor), paysages de cartes postales en cinémascope, musique d’ascenseur… Un roman photo, même signé Minnelli, reste un roman photo.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Assez audacieux à l'époque pour un grand film d'exposer les idées de la beat génération du moins dans un premier temps. Aujourd' hui le film n'a plus vraiment d'impact et ce n'est pas la réalisation ni le scénario sans surprise qui vont vous étourdir. Ça reste néanmoins un joli film grâce à son casting et la réalisation de Minneli qui évite d' alourdir le film avec un pathos dégoulinant.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2010
    En retournant à la MGM après l’échec de «Goodbye Charlie», Vincente Minnelli réalise «The Sandpiper» (USA, 1965) d’après un scénario co-écrit par Dalton Trumbo. Le projet dramatique du film repose sur la simple confrontation d’un mode de vie culturel (guidé par la religion) avec un mode de vie naturel. Si cet antagonisme fonde les plus grands genres hollywoodiens (western, mélodrame), il trouve là une force ranimée. Antépénultième réalisation de Minnelli, «The Sandpiper» organise une opposition (tant repoussée dans l’œuvre du cinéaste) qui viendrait accuser la butée mutuelle du rêve de l’art avec la pratique de la vie. Que ce soit Edward Hewitt ou Laura Reynolds, l’un comme l’autre sont partagés entre des considérations réalistes (construire une chapelle ou vendre ses tableaux) et des croyances idéalistes (protestantisme ou mode de vie beatnik). La rencontre des deux personnages, occasionnée grâce au fils de Laura Reynolds sommé par les autorités d’être placé dans l’école d’Edward, va nourrir les deux points de vue d’un angle nouveau. En soi, le scénario présente peu d’évènements que n’avaient déjà explorés, avec plus de tragédie, les mélodrames des années précédentes (ceux de Minnelli lui-même mais aussi ceux des années 50 réalisés par Douglas Sirk ou Leo McCarey). Pourtant «The Sandpiper», autrement qu’une traîne du mélo hollywoodien, préfigure le télescopage de deux générations que le Nouvel Hollywood se chargera de confronter. Avant-garde, à sa manière, d’un «Graduate», «The Sandpiper» fait feu d’un bois qui pousse en 65 dans la société américaine, un bois bâti sur la contre-culture portée par le boom d’une nouvelle génération. Mais pour donner corps à cette contre-culture, il aurait fallu à Minnelli se défaire du «politiquement correct» de sa mise en scène. Bien que «The Sandpiper» enterre, avec certains de ses lieux naturels, les décors d’un Cedric Gibbons, l’ensemble conserve un goût pour l’artifice (V. Minnelli ne se refait pas)
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Le Chevalier des sables rate la cible à presque chaque occasion sapant une histoire d'amour potentiellement intéressante avec des personnages mal développés et des dialogues débiles. Je ne m'attarderai pas sur les tentatives maladroites du film d'aborder des questions aussi complexes que la théologie qui sont traitées encore plus mal que le triangle amoureux central. En toute honnêteté Burton a le bon degré de maussaderie pour jouer le révérend en conflit mais le scénario ne lui donne pas grand-chose d'autre à faire que d'apparaître solennel. Burton est incontestablement l'un des plus grands comme acteur de son temps mais ce personnage est si monocorde que même lui ne peut le sauver. Malheureusement Taylor s'en sort encore plus mal bien qu'elle fasse preuve d'une rébellion crédible nécessaire pour son rôle d'artiste agnostique à l'esprit libre elle est tout simplement hors de son élément dans le milieu des beatniks des années soixante. Peu importe ses efforts il est tout simplement impossible de croire qu'une reine du glamour comme Taylor devient une hippie vivant dans une cabane brûlant ses soutien-gorge et la caractérisation ne devient que moins convaincante et plus ridicule au fur et à mesure que le l'histoire avance...
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2016
    Voici certainement l'un de films les plus connus de Vincente Minelli. Oui c'est vrai que le couple Elisabeth Taylor et Richard Burton explose à l'écran, mais que retenir d'autre ? un essai un peu raté sur l'éducation, un pamphlet assommant sur la liberté, une romance de gare.
    C'est frais, sincère, ... mais ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2010
    Très beau film avec Elizabeth taylor.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 août 2007
    un film un peu ennuyeux qui rappelle les romans photo de magazines feminin ou les feux de l amour,c' est quand meme bien filmé ,la musique est tres belle et de bons acteurs,un peu dommage tout de meme que le role de charles bronson soit court.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Ce film me fait toujours' pleurer des années après je suis bien trop sentimentale, j adore le couple Taylor Burton , un amour hors du commun .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2009
    Un très beau film, très émouvant; où pourrais-je me procurer de DVD ou la cassette vidéo ?
    L'ambiance, les acteurs, la musique ... tout est , pour moi, un ravissement ...
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