« L'Amérique n'était pas prête... lui si ! », nous apprend l’affiche le plus sérieusement du monde !
Oh ben merde alors ! Mon héros !!! Chuck Norris, moi je serais prêt à te suivre partout, même dans les pires bars à putes ! Chuck Norris Président !!!
Nouvelle beaufferie décomplexée issue du pays de la Culture et de la Sagesse (rappelons que de nombreux américains ne savent même pas se situer sur une carte, et ont voté pour George Bush… pour ensuite le réélire…), et "produite" par les intestins tout bien remplis de la Cannon, cet édifiant constat de l’intelligence humaine est à nouveau une friandise dont on ne saurait se passer, tant son goût acide et chimique laisse la langue pendante durant 1h40…
Merde alors, je suis déjà tout excité, comme une pucelle à son premier bal, rien qu'à l'idée de vivre une expérience exaltante et nouvelle !
Rappelons brièvement le pitch pour bien tout comprendre, car c’est encore très ardu à suivre: L’Amérique, Patrie de la Liberté et de la Justice, est envahie par de sales enculés de soviétiques qu’auraient mieux fait de rester pourrir dans leur pays de macaques plutôt que de venir chier dans les baskets de nos fiers patriotes. Mais c’est là que tout se complique: Chuck Norris veille et à des couilles plus grosses que toute cette armée de travelos réunie, et il va tellement leur botter le cul, qu’ils vont tous repartir avec une deuxième raie !!!
Malgré un scénario particulièrement fouillé, aux personnages aussi crédibles que ton Papi habillé en gogo-dancer, le spectateur parvient finalement aisément à trouver son compte, parmi des punchlines pachydermiques et des scènes d’action dont l’ultra-violence laisse pantois, tant on se dit que des métrages aussi fachos ne pourraient plus exister maintenant… Bénie soit donc la Sainte société Cannon, de nous avoir permis de nous délecter de somptueuses bouZasses telles que les 3 "Portés Disparus", les 2 "Delta Force", les 4 suites de "Un Justicier dans la Ville" avec Charles "j’ai 80 balais, mais je peux encore me faire un collier avec tes couilles" Bronson, et autres "Cobra"… Rendons hommage à son immense contribution pour le 7e art! Alleluia, mes frères, bénis soient les hommes de bonne volonté !!!
Le méchant est campé par ce vieux briscard de Richard Lynch qui nous livre une composition totalement hallucinée, en opposition absolue avec le jeu hyper minimaliste de l'ami Chuck, défenseur des opprimés, tout en mâchoire crispée et roubignoles qui gondolent le pantalon, le tout se terminant par un duel au bazooka comme seuls deux purs bestiaux sévèrement burnés savent le faire! Mama Mia, quel talent !!!
Succession non-stop de fusillades délirantes et de cascades spectaculaires, de courses poursuites qui feront péter le pace-paker de Mémé (si tu veux hériter, tu sais quoi lui montrer), tu vas en avoir pour ton argent, à défaut d’en avoir pour ta cervelle ! D’une connerie hallucinante qui finit par en devenir fascinante, et bien que ce soit écrit par des singes sur le cul d'une pouffiasse un soir de beuverie, cette déclaration d’amour à la communication par les armes est tellement too much, tellement définitivement désinhibée, quasi cartoonesque, et fait si puissamment des gros ouads tout velus à la bienséance, que le "spectacle" devient fun au-delà de toutes espérances !
Donc, Chuck Norris’ rules, Chuck Norris for President !!!
Bon, on avait prévu avec mes potes de poursuivre notre périple Chuck Norris avec les 2 "Delta Force", mais y’a not’ cerveau qui fait tout bizarre après s’être enquillé les 3 "Portés Disparus" et "Invasion U.S.A." à la suite. Faut p't-être qu’on aille voir un docteur, car on a peur d’avoir des séquelles neurologiques irréversibles qui nous empêcheraient par la suite d’apprécier à leur juste valeur, toutes les subtilités des œuvres de Chuck "J’ai des couilles et elles ne servent pas qu’à tester la pesanteur" Norris… et ce serait dommage non ?