Avis sur L'Affaire Dreyfus

Le téléfilm éducatif étalé sur deux parties entrecoupées d'une pause café, jus d'orange et biscuit chips salé apéro sandwich amuse-bouche réalisé en 1995, ça s'apprend donc à l'école et prenons connaissance du sujet.
C'est très passionnant le retournement de l'affaire du siècle qui secoua la IIIème république, la fin du 19ème comme période charnière.

En 1894, Alfred Dreyfus, haut-gradé d'officier, le capitaine fut dégradé, son épée cassé, ses galons arrachés malgré les bons et loyaux services passés et jusqu'aux actuels sans histoire.
Jugé pour le crime d'état, la haute trahison comme déshonneur pour un français patriote d'origine juive, insistant sur celle-ci, une assemblée nationale législative composée d'homogénéité, compacte, sénateur et député à vos siège pour débattre du damné.

Une discrimination négative fixant sur l'arrogance véhiculé par l'antisémitisme de cette époque, la préservation de sa culture pure fut en jeu dans l'embrasement du nationalisme exacerbé.
La complicité est populaire dans cette réalisation télévisuelle, une mise en scène galvanisante donne un maximum de spectateurs pour regarder une opinion publique à la mentalité bien enracinée dans le bain bouillant tiède refroidi du racisme anti-juif.

Les meilleurs espèrent arrivé l'idéalisme des pensées importantes de l'avant 20ème siècle, avec révolte et effaré, l'inertie accusatrice impunité militaire douteuse, un public à sa cause agitatrice, la haine qui rend impuissant les avocats défenseurs acharnés.
Sur ce point que l'on découvre les grands acteurs de la scène politique, j'accuse d'Emile Zola, parmi la foule Marcel Proust, le contemporain écrivain de surcroît, un pamphlet crucial soutenu sur la place publique défendant le défendable envoyé depuis au bagne de Guyane.

Près de Cayenne, la côte au loin paradisiaque vers l'enfer, l'île du diable, le régime colonial sinistré de l'histoire écrite, les serrures contraintes violations des droits de l'homme.
Révoltante innocence où il n'y aura de mot pour le dire, le clamer haut et fort désemparé dans la plus grande indifférence après les preuves qui déculpabilisera enfin, un aveu arriva à point nommé, en finira dans sa cellule culpabilisé.

Le vrai traître falsifiant ces documents étatistes classifiés sûretés sensibles floués, une consolation pour l'humble vieux ex-bagnard réhabilité décoré de guerre et parti dans la paix et la sérénité.

c'est ce film qui a suscité mon intérêt pour "l'affaire".
Je pense qu'il est fidèle à la réalité et il est servi par de d'excellents acteurs comme Thierry Frémont
( Alfred Dreyfus), Christian Brendel ( Picquart), Philippe Volter ( Mathieu Dreyfus), Pierre Arditi ( Esterhazy), Jean-Claude Drouot ( Zola), Gerard Desarthe ( du Paty de Clam), Bernard-Pierre Donnadieu ( Henry) et beaucoup d'autres.
Dommage qu'on ne le trouve pas en DVD.

superbe, film a voir et a avoir pour les fans de grands films historiques