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yannick R.
107 abonnés
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4,0
Publiée le 21 février 2009
Le petit Lieutenant est une réalité très juste sur les flics, leurs bons et mauvais côtés... Nathalie Baye en ancienne alcoolique est frappante de vérité et mérite amplement son oscar de meilleur actrice. la scène ou le petit lieutenant se fait suriner de coups de couteau est choquante et dure enfin rochdy zem qui devient de plus en plus un acteur de première.
Le petit Lieutenant est tout simplement un film très juste sur les flics, leurs bons et mauvais et côtés... Après tout, ce sont des gens comme les autres... Nathalie Baye en ancienne alcoolique est frappante de vérité et mérite amplement son oscar de meilleur actrice...elle est royale, tout comme notre petit lieutenant (j'ai oublié son nom zut) et un Roschdy Zem qui ne cesse de monter en puissance depuis de nombreuses années... Rien à redire, c'est simple mais ca prend aux tripes et le mieux de tout, c'est juste, très juste et ca fait du bien
Ce polar réaliste signé Xavier Beauvois se double d'un beau portrait de femme abîmée par la vie, incarnée avec talent et conviction par Nathalie Baye. Toutefois, j'ai eu la sensation que cette dimension du film phagocytait quelque peu l'enquête policière elle-même. "Le petit lieutenant" est véritablement centré sur ses 2 personnages, le jeune flic débutant (Jalil Lespert fort crédible) et sa supérieure hiérarchique, ainsi que sur la peinture de leurs relations, et le parallèle mère-fils que cela induit. L'aspect polar n'est pas pour autant bâclé, mais se révèle plus anecdotique. Au final, on se trouve face à une oeuvre émouvante et soignée, mais assez élitiste, plus proche du film d'auteur que du thriller mystérieux.
Antoine, jeune lieutenant sorti de l'école de police intègre la deuxième division de P.J. à Paris. Le commandant caroline Vaudieu décide de le prendre dans son groupe Crim'... Plongée authentique et réussie au sein de la police. Les acteurs et Nathalie Baye sont au top. Voilà un bon petit film.
Ce film aux critiques dithyrambiques , laisse perplexe. l'histoire et son authenticité n'est pas sans charme loin de là, mais la confusion qui règne au niveau du scénario gâche quelque peu la fête. NATHALIE BAYE y est excellente c'est vrai, mais ni plus ni moins finalement que dans ces autres films.A l'arrivée ,c'est un sentiment aigre doux qui prédomine sur le reste, étant donnée l'attente ENORME qu'avaient suscitées les critiques (sans doute trop) enthousiastes . En réalité il s'agit d'un bon petit film sur la police banlieusarde , le tout saupoudré d'une bonne dose de bon sentiment et d'une fin alors la franchement décevante. Agréable certe, mais exceptionnel comme l'avaient suggérées les critiques non vraiment pas.
Le petit lieutenant m'a fait découvrir Xavier Beauvois. Sans être un génie, Beauvois est un cinéaste extrêmement juste, extrêmement serré, tant dans sa réalisation, très économe de ses moyens, que dans sa direction d'acteurs (mention spéciale à Jalil Lespert, le "petit lieutenant" provincial adopté par Paris), toute en retenue, à fleur de peau. Mais là où Beauvois atteint l'excellence, c'est dans l' " effet de réel". Le milieu de la police, ses bureaux glauques qui se vident, ses silences à demi entendus, ses beuveries dans les petits troquets obscurs, ses solitudes, sa solidarité, tout cela est rendu vivant. L'oeil de Beauvois se pose sur une table, un lit, un pont, une cellule, un stand de tir, et c'est comme si tout ce qu'il nous montre devait se trouver là, exactement à cette place, nécessaire. Un grand artiste, au meilleur de sa forme.
Drame policier social et réaliste poignant. Le film brille par son intelligence, tant dans la mise en scène que dans la direction d'acteurs. Les personnages, excellement bien écrits, sont parfaitement interprêtés.
Tout au long du film, Xavier Beauvois est juste, sans jamais tombé dans l'excès. Cela donne un film crédible, magnifique et terrible à la fois. Nathalie Baye est également formidable.
J'avoue que j'ai trouvé toute la première partie un peu lente ; j'avoue m'être un peu ennuyée j'étais déçue.... j'ai bien fait de résister à l'envie de partir car la seconde partie m'a scotchée. Emouvante Nathalie Baye luttant contre ses démons et oh ! combien la suite est réaliste : la passion d'un métier qui vous absorbe tant que plus rien d'autre ne compte jusqu'à la dure, dure réalité de la vie de ceux qui protègent les autres. En fait c'est plus un documentaire qu'un film c'est peut être ce qui surprend au départ mais en fin de compte à voir pour la superbe interprétation des acteurs.
On a beaucoup aimé le film "Polisse " de Malwein. "Le petit lieutenant" tourné quelques années auparavant, chronique sociale ordinaire d'un commissariat de police mérite amplement le même enthousiasme.
Les débuts d’un jeune lieutenant à la PJ. Au début cinéma vérité avec les bons et les mauvais côtés, le film se mue en enquête policière puis en drame bouleversant avec un personnage central magnifiquement interprété par Nathalie Baye (beaucoup plus crédible que Jacques Perrin). De très bonnes scènes (le joint) et une direction d’acteurs de qualité.
Avec Nathalie Baye et Jalil Lespert qui sont impeccables. Dailleurs tout est parfait dans ce film ! Ce film policier tient plus du documentaire sur le quotidien des flics et fait la part belle aux personnages reléguant au second plan lintrigue (rare), exercice périlleux mais pari réussi, un sans faute. A voir absolument.
Beauvois: réalisateur qui se bonifie... La sobriété du Petit Lieutenant et le saisissant réalisme de cet excellent film en font l'une des grandes réussites de 2005. On ne louera jamais assez la signature "docu" qui décrit à merveille la routine d'un commissariat parisien de même que l'absence de commentaire contribuant à la ri(sé)cheresse de ce long métrage. Juste des images? Oui, mais des images justes...
Le récit est prétexte à montrer les rouages de la police - le choix de l'affectation, l'éloignement de la famille, les problèmes d'alcool et de rupture, la responsabilité du chef en cas de défaillance - les bandits tirent à vue et chaque erreur peut être fatale -, le départ de celui qui accepte de prendre la faute d'un autre, l'humanité de chaque agent jusque dans son propre rapport à la loi, les liens entre services, le rapport au public - y compris au SDF unique témoin...