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fandecaoch
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4,5
Publiée le 21 juillet 2013
Thank you for smoking : Ce qu’a fait Lord of war pour les armées, ce film fait la même chose pour les cigarettes. Et on peut dire que cette comédie est vraiment savoureuse, intelligeant, maline et politiquement incorrecte grâce a un scénario habille et astucieux car le sujet est original et marrante a regarder : un vrai régal. Car c’est toujours marrant de voir un vendeur de mort vendre son produit, et puis je trouve que c’est vraiment bien fait dans ce film la car l’humour est vraiment sympa et jubilatoire, politiquement incorrecte aussi mais c’est ça qui est drôle : l’autodérision et la critique de tous ça, mais la critique est tourné de façon comique et ça c’est bien. Les dialogues et les arguments du film sont savoureux et bien trouvé et les situations qui accompagne le scénario sont vraiment sympa sont drôle, on va de surprise en surprise avec ce film. Et puis, on en apprend des choses avec le film, surtout a propos des patchs anti-tabac ^^ qui sont vraiment dangereux pour la santé, je penser pas ^^a ce point. Enfin bref, cette comédie est vraiment sympa et divertissent comme il le faut, une comédie sur un sujet tendu comme on voudrait en voir plus souvent (comme Lord of war…). Et puis, on a le droit à un superbe casting acteur très convaincant et drôle. Que ça soit : Aaron Eckhart qui nous livre une belle prestation, il est parfaitement dans son rôle. Ou encore J.K. Simmons, Katie Holmes, William H. Macy… qui sont vraiment supers. La réalisation est de très bonne qualité, surtout la mise ne scène et la façon de montré les choses qui est vraiment sympa et stylé. Voila, une comédie astucieuse et drôle à la fois. Une comédie qui fait plaisir à voir, a consommé sans modération car le rire ne tue pas, enfin d’après les statistiques car je ne suis pas expert ^^.
Très bon sujet. Film original. A mon souvenir je n'ai vu personne fumer de cigarettes pendant ce film mais il m'a fait comprendre que trop de nico-patch c'est dangereux. -----Septembre 2012-----
"Thank you for smoking" est à l'industrie du tabac ce que "Lord of war" a été pour l'industrie de l'armement. La critique de la pratique du lobbying est acerbe plus que véritablement virulente. L'apparente légèreté du ton donne au récit un côté très agréable, même si le danger est que l'on puisse éprouver de la sympathie pour le personnage principal, incarné à merveille par Aaron Eckhart. Au final, on a plus affaire à un film sur les lobbyistes et leur pouvoir de nuisance aux Etats-Unis, qu'à un réquisitoire contre l'industrie du tabac. C'est réussi en tout cas.
Un bon film dans l’ensemble. Aaron Eckhart est plutôt bien dans ce rôle. Une bonne mise en scène,de bons décors et de bons dialogues parfois dur mais réaliste. Un film a voir une fois.
Une satire féroce de l'Industrie du tabac qui se distingue surtout par sa très grande subtilité d'écriture. Bien évidemment cette industrie et ceux qui la composent s'en prennent plein la gueule mais l'ensemble ne vire jamais au moralisme à deux balles et s'avère beaucoup moins manichéen qu'on pourrait le penser à la lecture du synopsis car les chefs des groupes anti-tabac ne sont pas montrés comme des lumières ; la surprise n'en est que plus agréable. Aaron Eckhart est loin d'être l'acteur le plus charismatique du monde mais sa composition est excellente et parvient à porter à l'aise ce personnage de lobbyiste sans scrupule et pourtant attachant. D'un cynisme pleinement assumé et réjouissant, "Thank You for Smoking" fait passer un très bon moment. Et puis merde, ça fait des plombes qu'on sait que le tabac c'est de la merde alors si vous avez des cancers ne vous plaignez pas, tant que vous ne contaminez pas les autres...
Tomber par hasard sur Arte... J ai accrocher dès le début, un film pas trop lourd sur les dangers du tabac et une fois lancer on ne voit pas le temps passer !
Jason Reitman s'était fait remarqué avec le très bon Juno. Il nous livre à nouveau un film très critique. En effet, cette comédie nous plonge dans le quotidien cynique d'un lobbyiste défendant l'industrie du tabac. Le piège du manichéisme est très bien évité et l'intrigue est vraiment sympa. Beaucoup d'humour noir et grinçant au rendez-vous et un Aaron Eckhart plus vrai que nature dans son rôle sans parler du reste du casting... La mise en scène et notamment la narration sont très réussies. Dommage que la fin soit en décalage par rapport au reste du film qui reste tout de même un très bon moment de cinéma.
Un très bon film qui montre au monde à quel point la langue de bois est de mise dans chaque domaine où le doute plane, avec une certaine ironie. A voir si on s'intéresse aux magouilles politiques. Aaron Eckhart est parfait dans ce type de rôles, comme on a pu le voir plus récemment dans Batman.
Sorti en 2006, "Thank you for smoking" pourrait être aisément qualifié de "film en trompe-l’œil", catégorie décidément fourmillante de nos jours, où comme ses congénères, le premier long-métrage de Jason Reitman affiche une forme attirante pour mieux dissimuler un fond aussi vide qu'une boule de pétanque. Tenant pourtant là un sujet plus qu'excitant, le cinéaste l'aura ainsi complètement gâché et ce, en misant uniquement sur son esthétique. L'espace d'un instant, l'artifice marche ; le premier quart d'heure est en effet séduisant, enchaînant les gestes techniques et visuels, nous faisant rêver à un film agréable et un tant soit peu rythmé. Mais une fois passé ce paragraphe introductif, le rythme en question retombe comme le vent, s'embourbant en une croisière incroyablement bavarde, et révélant ainsi au grand jour l'enfumage. Se voulant une exploration du monde du lobbying ainsi qu'une critique du modèle américain sur le ton de la comédie noire, "Thank you for smoking" n'est donc qu'une fable gentillette, faussement provocatrice, où l'humour tombe à plat et distille le malaise. Aaron Eckhart se démène mais se trouve accompagné d'une panoplie de seconds rôles pauvres, peu creusés, y compris le vétéran Robert Duvall, pas franchement valorisé à sa juste mesure. Rarement 1 heure 28 ne nous aurons parues aussi longues.
Thank You For Smoking est dans le pur style Jason Reitman : une satire sarcastique et humoristique sur le modèle capitaliste libéral américain, dont le héros est un arriviste aussi cynique que sympathique. On est captivé de bout en bout par les tribulations du personnage principal, et on ne se lasse pas durant le film de cet humour grinçant et impertinent, parfois franchement hilarant. Les personnages sont tous aussi fascinants les uns que les autres et donnent du rythme et du piquant à une intrigue pleine de rebondissements et de surprises. Aaron Eckhart est épatant en lobbyiste immoral et éloquent, et on s'attache tout de suite au personnage malgré tous ses défauts, grâce à sa classe inégalable. Seul reproche que l'on peut faire à ce film : il aurait pu aller encore plus loin dans la critique et l'acidité de son humour.
Une excellente critique de notre société basé sur des lobbies très puissant, et qui font la pluie et le beau temps pour imposer leurs produits. Cette comédie est extrêmement cynique et perverse, mais totalement jouissive, un vrai bon moment, avec notamment les très bons MDM, pourris à souhait. A voir absolument.
Jason Reitman souhaite (bonus du dvd) que les spectateurs différencient une fois pour toutes formatage et libre arbitre. Comme dans "Juno" deux ans plus tard, c'est délibérément page de pub et à destination des accros au petit écran... Compacté, rapide, on tape fort et bas de préférence... Cinq minutes de plateau télé et c'est la salle de classe, même incitation au discernement et en mettant au fait côté business comme un cours sans trop d'états d'âme... Après une précision verbalement musclée du géniteur, le spectateur n'a d'autre choix que d'emboîter le pas du fils qui suit son fantasque paternel. Divers conciliabules, au vol quelques chiffres propres à classer les populations en maternelle pour l'éternité... Et voilà que, mallette à la main, l'érudit qui moulinait les addictions dans des démonstrations clouant son auditoire, à peine focalisé sur une première blonde face caméra, et la seconde lorgnée en altitude comme accessoire, connaît, après dégustation de château-margaux le coup du "bébé requin". C'est ce talon d'Achille et non son baragouin qui le rendent soudain, lui et le film entier, plutôt sympathiques.