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Un visiteur
1,0
Publiée le 5 novembre 2006
Voilà un vrai film américain avec de bonnes grosses ficelles à laméricaine comme je le déteste ! En effet exaspérée par ce film certes pas désagréable à regarder mais à la réflexion, que de manipulation (à laméricaine, donc pas légère). Un film prétendant brosser le portrait dun lobbyiste carnassier au service de la cigarette sauf que pas lombre dune cigarette durant tout le film ! Et pourtant je ne fume pas (ça pue !), mais là non, évidemment il a une gueule dange, évidemment il incarne le mythe américain du type qui a réussi sans bagage (mais à la réflexion, un tel personnage pouvait-il avoir fait une grande école ? réponse : non, trop de cynisme, là, il bosse pour la cigarette mais il fallait bien quil sen sorte ). Le trait est grossier, le sujet faussement provocateur, le traitement léger (on ne reste que dans les grands thèmes), le tout reste bien dans les règles (donc pas de clopes, bouh dailleurs cest hyper mauvais, anciens fumeurs mourants of course, industrie qui va dans le mur soi disant ) et na rien dune satire. Détestable.
Film jubilatoire, qui, même s'il ne fait pas forcément rire aux éclats en permanence, provoque quand même une franche bonne humeur lors du visionnage. Et s'il ne fait pas rire aux éclats, ce n'est pas parce que ce n'est pas drôle, mais que l'humour cynique et acide du film, bien que très efficace lui aussi, provoque généralement des réactions plus contenues de la part des spectateurs. On aurait pu friser le navet si le film s'était engagé en prenant une tournure moralisatrice qui aurait été vite soulante dans la mesure où cela serait revenu à prêcher des convertis : on connaît tous l'ensemble des dangers du tabac. Là, il ne s'agit pas de ça. C'est même l'inverse : le film n'hésite pas à une seconde à dévoiler tout le cynisme de la situation paradoxale entre l'industrie du tabac/les fumeurs/les preuves scientifiques et cela passe comme une lettre à la poste, sans oublier que même ceux que les esprits bien-pensants seraient tentés d'appeler les "gentils" dans l'histoire, n'hésitent pas à avoir recours à des moyens tout aussi peu scrupuleux. A cela se greffe la variable "famille" à l'équation, puisque notre sympathique héros, Nick, est aussi le père (divorcé) d'un gamin dont il se doit d'assurer (au moins le week end ! lol) une éducation peu compatible avec les principes qu'il utilise le reste du temps. Rien d'étonnant, on est dans une comédie américaine. Mais là aussi, on aurait pu dériver vers le navet, mais heureusement, c'est très finement traité, et c'est tant mieux ! (à croire que les scénaristes américains se bonifient avec l'âge, depuis le temps qu'on leur dit qu'il y en a marre des comédies gnan-gnan/sirupeuses)
Ce film est drôle, certes! et surtout très ironique... Il n'empêche qu'il est LONG, et à certains moments, on ne peut s'empêcher de regarder sa montre et se demander quand est-ce que ca va finir? A regarder pour passer néanmoins un bon moment.
Ce film ne m'a pas surpris, il ne m'a rien appris mais il m'a fait du bien car l'hypocrisie est partie prenante de notre société et ce film le dit haut et fort. Bref il faut payer son crédit...
Après "Lord of War", le cynisme est de retour Mais cette fois-ci de manière humoristique et ouvertement plus frontale. Hilarant de bout en bout, moraliste sans gros sabots, ce film est une perle !... Le fils dIvan Reitman entre par la grande porte dans le cinéma. Les répliques fusent, cinglantes, la surenchère est permanente, la musique (remarquablement choisie) est au diapason, le générique est un régal en soi. Sur un thème approchant, bien plus plaisant, efficace et convaincant que le "Révélations" de Michael Mann...
Bon film (malgré un Aaron Eckhart un peu trop lisse et une Katie Hommes aussi expressive qu'une plante verte) avec un magnifique scénario (humour noir, subversion et intelligence au menu). Robert Duvall est égal à lui-même (c'est-à-dire très bon, comme souvent) et le personnage du boss d'Eckhart, très bien interprété aussi par un acteur qu'on voit régulièrement dans des seconds rôles dans des séries telles que "The Closer" ou "New York, police judiciaire") vaut son pesant d'or. Quant à la scène de l'enlèvement, elle est d'anthologie. J'ai néanmoins été un peu déçue par la fin, un peu trop morale à mon goût par rapport au ton du reste du film. Mais bien sûr, la seule façon de vous faire une opinion sur un film est d'aller le voir vous-même!
Thank You For Smoking est le Lord of War de la cigarette. Il met en avant quelqu'un, de détestable à première vue, mais qui sait se faire aimer. Le spectateur est très vite conquis par ce personnage, interprété par le magistral Aaron Eckhart. La chose à la fois rassurante et incroyable de Thank You For Smoking, c'est d'arriver à faire aimer au spectateur quelqu'un qui fait l'éloge du tabac, tout en donnant au spectateur une opinion négative du tabac. Le réalisateur, Jason Reitman, a su imposer une excellente comédie. On ne peut également pas rester indifférent aux répliques presque cultes des protagonistes, absolument choc, aussi drôles que provocantes. Aimer Thank You For Smoking n'est pas difficile, il suffit simplement d'avoir un sens de l'humour et un zeste de réflexion. La comparaison à Lord of War est donc évidente même si ce dernier est beaucoup moins drôle. Aaron Eckhart et Nicolas Cage sont différents dans ces films, mais dans le fond, ils ont le même rôle : offrir une réflexion au spectateur sur quelque chose qui est mal, en n'en pensant du bien.
On s’éclate vraiment au cours de cette projection, le dynamisme y est bluffant. La dérision des situations (show TV, ses déj’ avec ses meilleurs potes, le cow-boy Malboro…) est délirante. Et qui a dit que le film ne prenait pas parti ? William H. Macy n’est-il pas détestable ? Le spectateur adore le lobbyiste de l’industrie du tabac, son assurance, son incroyable mauvaise foi, parfaitement assumée, son charme fou. Parce que le cinéaste choisit de le représenter bon, plein de qualités et d’attentions, fragile, loyal et dévoué, tellement humain en somme. Et le sénateur, candidat à la présidence et militant anti-tabac, ambitieux et orgueilleux, à la tête d'un combat égoïste et personnel. La journaliste qui dénonce, ou plutôt qui balance, celle qui reçoit d’abord les éloges avec une grande fierté et qui sort finalement la tête baissée. Les protagonistes sont considérés en tant que personnes avant de l'être pour ce qu’ils peuvent représenter. On n’est pas ce que l’on fait. Aaron Eckhart…Déjà avec ses cheveux longs, sa barbe et son look de biker dans Erin Brokovitch, on était fan ! Ici, son sex appeal est intensifié ! William H macy est excellent comme à son habitude.
Une réussite totale sur un sujet aussi difficile à traiter, bravo! Foncez-y ce film est énorme, blindé d'humour noir, et prouve bien qu'il est possible de faire croire n'importe quoi avec un peu de talent
Quelle bonne comédie. Avec un humour noir Jason Reitman, nous fait rentrer dans l'univers des compagnies de tabac. Surtout ce qui est hilarant c'est de voir Nick Naylor tourner à son avantage la situation pour obtenir ce qu'il veut. Puis le film est très bien fait avec des montage lors par exemple de la présentation de son entourage qui rajoute de l'humour. Un film qui passe quasiment inapercu et c'est dommage car il en vaut la chandelle.
2006, année du politiquement incorrect : après Andrew Niccol sattaquant au trafic darmes, cest au tour de Jason Reitman de sattaquer à une autre grosse industrie, celle du tabac. Et les deux films ont un point commun frappant : celui de mettre comme personnage principal un vrai salaud qui se fout complètement des désastres créés par le produit quil vend. Jason Reitman na certainement pas raté son pari. Tout dabord, il livre un film extrêmement drôle, qui ne nous provoque des éclats de rire toutes les cinq minutes, que ce soit devant largumentation du protagoniste principal, Nick Naylor, où les réunions quil organise avec ses amis, représentants de lalcool et du trafic darmes, pendant lesquels ils regardent qui est le plus destructeur. Sans parler dun final extrêmement bien trouvé, qui remet sur le tapis le fait que les téléphones portables seraient nocifs. Dun point de vue scénaristique, on pouvait difficilement faire mieux, si ce nest en rendant le film un tout petit peu plus polémique. La comédie de Jason Reitman a également un autre gros atout, celui dêtre porté à bout de bras par un acteur formidable : Aaron Eckhart. Il est tout simplement parfait dans le rôle de ce lobbyiste amoral et de mauvaise foi. Les seconds rôles sont tout aussi bien choisis, de Maria Bello au jeune Cameron Bright. Jason Reitman a réussi également une autre belle prouesse, celle de livrer une réalisation travaillée, là où on aurait pu sattendre à une mise en scène plate se reposant sur un scénario en béton. Grâce à un générique de début admirable et à une présentation concise des personnages secondaires, le réalisateur donne à Thank You For Smoking des airs de documentaires et en fait un film ludique que lon prend un plaisir immense à regarder. « Michael Jordan plays basket-ball, Charles Manson kills people and I talk » dit Aaron Eckhart à la fin du film. Allez lécouter parler dans Thank You For Smoking, vous ne serez pas déçus !
Thank you for Smoking de Jason Reitman, est jubilatoire, à la façon de "Lord of war", il essaye d'adopter le point de vue du défenseur du tabac.Et plus encore que A.Niccol pour son personnage de trafiquant d'armes, Jason Reitman arrive à nous rendre son personnage central, vraiment attachant ,presque captivant , capable de dire les pires ignominies avec un sourire et un charisme imparable. Multipliant les séquences ironiques, voire franchement cyniques, le cinéaste nous fait souvent éclater de rire devant l'évidente mauvaise foi du personnage principal. Au passage, le système américain en prend plein la figure et dévoile ses nombreuses limites. Aaron Eckhart confirme, après "Conversations avec une femme", qu'il est décidément à l'aise dans ces petites productions indépendantes. A noter une floppée de succulents seconds rôles : Maria Bello en membres des Marchands de Morts, Katie Holmes en journaliste prête à payer de sa personne pour réussir, Adam Brody en jeune loup admiratif, Rob Lowe en mécène dandy, J.K Simmons en petit chef roublard, William H. Macy en député à côté de ses pompes et Robert Duvall en patron intimidant.
Si vous n'aimez pas la cigarette, ce film est pour vous ! En revanche, si vous aimez la cigarette ... ce film est également pour vous ! En effet, le problème du tabac est le thème centrale du film mais il est ici pour démontrer qu'avec une belle gueule est des arguments comme ceux de Aaron Eckhart, on peut vendre n'importe quoi. Bref, un chef d'oeuvre offrant une critique lucide sur la société de consommation, l' =univers de la pub et les moyens de pression mis en oeuvre par les sociétés et par LA société américcaine. Un bijou culte à voir et à revoir !
Film rigolo, sans doute pas si subversif que ça : ce faux méchant qui a "juste besoin de rembouser son crédit" n'avait pas besoin d'être aussi attachant : on le voit finalement assez souvent en position de pauvre victime ... Dommage que le film n'aille pas au bout de son raisonnement : on passe un bon moment et on oublie.