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Votre avis sur Thank you for smoking ?
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J'adore le côté ironique du film ! C'est très fort et surtout très amusant ;o) Cette ironie rend la critique du monde et des stratégies des vendeurs de tabac ( d'armes et d'alcool aussi d'ailleurs ) encore plus forte et plus mordante. Et la réflexion sur l'importance de la forme et du discours dans le monde actuel ( est-ce vraiment une nouveauté, je ne pense pas, puisque déjà dans l'antiquité on débattait de la question ) est très intéressante car si l'on ne fait pas attention, on peut très vite se laisser abuser par un orateur aussi bon que Nick Naylors dans le film car non seulement il manie bien le langage, mais en plus il attaque au lieu de se défendre (cf le premier débat télévisuel) et sait se servir des armes de ses adversaires ( et oui, pour vaincre ses ennemis, il faut avant tout bien les connaître O;-) ). Ainsi même sans être d'accord avec le fond, des gens se mettent à approuver (cf le premier débat télévisuel). C'est impressionnant et passablement dangereux si l'on oublie de réfléchir. Appliquons donc le meilleur conseil donné dans le film et pensons par nous-même ! :o) Car ces gens qui défendent le commerce du tabac, des armes et de l'alcool ont au moins raison sur un point : chacun est maître et responsable de soi, ce n'est pas parce que n'importe qui peut acheter des cigarettes ou des armes qu'il est obligé de s'en servir et en plus d'empoisonner ou de détruire la vie des autres ( mettons un petit bémol tout de même pour le cas des enfants qui ont encore l'excuse d'être parfois trop jeunes pour tout comprendre, surtout si personne ne leur a donné la moindre explication ).
Petit film aux ressorts comiques usés et au scénario faible mais porté par un acteur charismatique tout droit sorti d'une pub Mennen.
Et puis surtout, le propos du film est très sympatique, a fortiori à une époque où l'on diabolise la cigarette.
Attention Thank You... n'incite pas non plus à fumer... son propos est tout autre, il égratigne les médias et les beaux parleurs en politique, à la télé, en publicité, qui manipulent les foules. On en vient au triste constat suivant : pendant des années l'état a poussé les gens à fumer, parce que la consommation de tabac rapportait, et aujourd'hui il tient le propos inverse, (non pas qu'il s'intéresse à la santé de nous autres fumeurs, passifs ou actifs, pensez-vous) simplement parce que le coût des soins pour le cancer dépasse les gains des taxes sur le tabac... Au vue des sondages, les gens donnent raison au gouvernement, à son geste faussement philantrope/ vraiment intéressé, et s'insurgent majoritairement contre les fumeurs, ils se réveillent maintenant, manipulés par leur télé et des Nick Naylor anti-tabac... Pour soulever de telles considérations, Thank You For Smoking a gagné ma sympathie et je passe donc outre ses nombreux défauts formels.
Et puis surtout, le propos du film est très sympatique, a fortiori à une époque où l'on diabolise la cigarette.
Attention Thank You... n'incite pas non plus à fumer... son propos est tout autre, il égratigne les médias et les beaux parleurs en politique, à la télé, en publicité, qui manipulent les foules. On en vient au triste constat suivant : pendant des années l'état a poussé les gens à fumer, parce que la consommation de tabac rapportait, et aujourd'hui il tient le propos inverse, (non pas qu'il s'intéresse à la santé de nous autres fumeurs, passifs ou actifs, pensez-vous) simplement parce que le coût des soins pour le cancer dépasse les gains des taxes sur le tabac... Au vue des sondages, les gens donnent raison au gouvernement, à son geste faussement philantrope/ vraiment intéressé, et s'insurgent majoritairement contre les fumeurs, ils se réveillent maintenant, manipulés par leur télé et des Nick Naylor anti-tabac... Pour soulever de telles considérations, Thank You For Smoking a gagné ma sympathie et je passe donc outre ses nombreux défauts formels.
"Thank you for smoking" est à l'instar d'un..... Kinder surprise. Oui oui, un simple Kinder. Mais pourquoi ? That's the question. L'anglais sera de mise pour comprendre le titre, mais ça va, on vous en demande pas trop quand même niveau bilinguisme. Donc revenons à nos moutons. "Thank you for smoking" : Titre évocateur, mais est-il ironique ? Il faut voir la couverture du film, et la bouille juvénile de Aaron Eckhart pour comprendre où est l'ironie, mais pour le coup qui n'est pas enfantine. L'effet Kinder (on alterne les langues) est donc présent avant même de commencer le film. Pour la surprise, c'est le sentiment que j'ai ressenti quand j'ai regardé ce film. Assurément, nous voilà transportés dans l'univers d'un héros qui n'en est pas un : vendeur pour un puissant lobby de tabac, Nick Naylor n'a rien pour plaire. Divorcé, un fils un quelque peu encombrant (que suis-je méchant), vendeur indirect de mort, il a cependant le sourire et la parole. Et Basta. Effectivement sa parole lui suffit, c'est l'élément principal du film pour lequel on peut aisément l'adorer. Je l'ai trouvé vraiment éducatif, il apprend à manier de manière simple la rhétorique tout en appréciant les différentes séquences qui le composent, avec quelques moments très plaisants. Si ce film est passé de manière Incognito dans les moeurs, c'est bien qu'il parle de sujets que l'on garde secrètement et discrètement enterrés, mais qui sont bien réels. In fine, la force du film, c'est de nous faire prendre parti pour ce personnage, qui est en réalité un salopard fini et complet, et cela sans même que nous nous en rendions compte. Chapeau l'artiste
Une comédie gentiement anti-conformiste qui nous dépeint avec légèreté les joies du lobbying.
Un humour noir ravageur, d'un cynisme omniprésent, le sujet est bien traité et la réalisation très rythmée renforce les propos du film.
Ce film surprenant et original n'est pas moralisateur et les dialogues sont excellents. Tout le monde en prend pour son grade. L'humour est permanent et intelligent.
Ce que j'ai apprécié dans ce film c'est son originalité. C'est vrai que proposer en personnage principal le représentant de l'étude du tabac, fallait y penser.
Le film sort alors de l'ordinaire et surf sur l'humour noir. Humour grinçant, répliques cinglantes qui fusent , le film est surtout bien servi par Aaron Eckhart, qui incarne ce "Lobbyiste" de manière excellente.
En plus de ça, le film permet de se poser quelques questions.
Je regrette toutefois que le film ait connu certaines lenteurs, surtout vers la fin.
Le film sort alors de l'ordinaire et surf sur l'humour noir. Humour grinçant, répliques cinglantes qui fusent , le film est surtout bien servi par Aaron Eckhart, qui incarne ce "Lobbyiste" de manière excellente.
En plus de ça, le film permet de se poser quelques questions.
Je regrette toutefois que le film ait connu certaines lenteurs, surtout vers la fin.
D'un cynisme et d'un réalisme politiquement incorrect, "Thank you for smoking" dénonce sans ménagement une société de consommation dominée par des entreprises dont les dirigeants n'hésitent pas à faire crever des millions de gens uniquement pour faire du pognon. Dans un registre bien moins dramatique qu'un "Lord of war", il fait tout autant réfléchir sur notre monde où l'argent a plus de valeur que l'humain. C'est un film très drôle qui se regarde avec beaucoup de plaisir, même s'il y a par moments de grosses baisses de régime. Sans cela, on aurait été en présence d'un must.
Pas mal à tous points de vue. Ce n'est ni nul ni extraordinaire. Juste sympa à regarder.
Un film feroce qui met sur la geule de tout ce qui bouge sans se soucier d'une quleconque morale ou quoi que ce soit.Une comedie acide mais qui manque un peu de folie par moment .Aaron eckhart et les dialogues sont fabuleux .
Premier long-métrage de Jason Reitman, Thank you for smoking s’est avéré être un pur délice : un zeste de cynisme et des dialogues jubilatoires, voilà à quoi pourrait très brièvement se résumer celui-ci, mais ce serait un tort. En effet, tout en dressant un portrait aussi instructif qu’éloquent de l’industrie du tabac (notamment historiquement parlant), le film est porté par un casting renversant, avec en tête de file l’excellent Aaron Eckhart ; par ailleurs ce dernier, parfait en lobbyiste charmeur, est accompagné des tout autant savoureux Robert Duvall, J.K. Simmons ou encore Katie Holmes. Outre la satire évidente des politiques et autres influences exercées par ces gigantesque et puissantes industries, qui donne lieu à ces-même répliques jouissives, subsiste également une approche réussie de la relation père-fils, avec le convaicant Cameron Bright dans le rôle de Joey Naylor. Dès lors, le tout étant sympathiquement mis en scène, dynamiquement même, et auréolé d’une BO/ambiance enthousiasmante, Thank you for smoking se révèle aussi surprenant que brillant. Ainsi, en adaptant la nouvelle homonyme de Christopher Buckley, Jason Reitman réussit avec brio son premier coup d’essai à la réalisation d’un long-métrage excellent ; dialogue et humour servit par des personnages/interprétations fortes, le tout sans temps-mort, on en redemande !
Réjouissante description du milieu des grands groupes de pression, "Thank you for smoking" se focalise sur le personnage de Nick Naylor (l'excellent Aaron Eckhart), un lobbyiste ambitieux qui met son charme et son bagou au service d'une grande industrie du tabac. Son job? Nous vendre la cigarette. Et ce n'est pas chose facile dans un monde en guerre contre les toxines, gangrené par les politiques de prévention et le poids croissant des associations consuméristes...!
Maniant habilement l'ironie et le cynisme, ce film se révèle très drôle et échappe au ton moralisateur ou dramatique que l'on pouvait craindre sur un tel sujet. La distribution est impayable, les répliques en passe de devenir cultes, et le film réserve plus d'une surprise.
A voir (c'est garanti sans danger)!
Maniant habilement l'ironie et le cynisme, ce film se révèle très drôle et échappe au ton moralisateur ou dramatique que l'on pouvait craindre sur un tel sujet. La distribution est impayable, les répliques en passe de devenir cultes, et le film réserve plus d'une surprise.
A voir (c'est garanti sans danger)!
A la façon de "Lord of war", ce "Thank you for smoking" essaye d'adopter le point de vue du défenseur du tabac. Multipliant les séquences ironiques, voire franchement cyniques, le cinéaste nous fait souvent éclater de rire devant l'évidente mauvaise foi du personnage principal. Au passage, le système américain en prend plein la figure et dévoile ses nombreuses limites. L'acteur principal confirme, après "Conversations avec une femme", qu'il est décidément à l'aise dans ces petites productions indépendantes. On notera aussi la présence assez drôle de William H. Macy, parfait en sénateur manipulateur et finalement peu malin. Un vrai bon moment pour tous ceux qui aiment l'humour à froid.
Aaron Eckhart est parfait dans le rôle de ce communiquant de génie, capable de faire avaler à l'opinion publique les pires horreurs ! Peu de films parlent de l'envers de ce jeu de dupes qui truste aujourd'hui les médias. Si la comédie aseptise un peu le contenu et prend plus le parti d'en rire que de le dénoncer de manière très acide, cela reste une bonne charge contre les lobbys en tous genres.
2006, année du politiquement incorrect : après Andrew Niccol sattaquant au trafic darmes, cest au tour de Jason Reitman de sattaquer à une autre grosse industrie, celle du tabac. Et les deux films ont un point commun frappant : celui de mettre comme personnage principal un vrai salaud qui se fout complètement des désastres créés par le produit quil vend. Jason Reitman na certainement pas raté son pari. Tout dabord, il livre un film extrêmement drôle, qui ne nous provoque des éclats de rire toutes les cinq minutes, que ce soit devant largumentation du protagoniste principal, Nick Naylor, où les réunions quil organise avec ses amis, représentants de lalcool et du trafic darmes, pendant lesquels ils regardent qui est le plus destructeur. Sans parler dun final extrêmement bien trouvé, qui remet sur le tapis le fait que les téléphones portables seraient nocifs. Dun point de vue scénaristique, on pouvait difficilement faire mieux, si ce nest en rendant le film un tout petit peu plus polémique. La comédie de Jason Reitman a également un autre gros atout, celui dêtre porté à bout de bras par un acteur formidable : Aaron Eckhart. Il est tout simplement parfait dans le rôle de ce lobbyiste amoral et de mauvaise foi. Les seconds rôles sont tout aussi bien choisis, de Maria Bello au jeune Cameron Bright. Jason Reitman a réussi également une autre belle prouesse, celle de livrer une réalisation travaillée, là où on aurait pu sattendre à une mise en scène plate se reposant sur un scénario en béton. Grâce à un générique de début admirable et à une présentation concise des personnages secondaires, le réalisateur donne à Thank You For Smoking des airs de documentaires et en fait un film ludique que lon prend un plaisir immense à regarder. « Michael Jordan plays basket-ball, Charles Manson kills people and I talk » dit Aaron Eckhart à la fin du film. Allez lécouter parler dans Thank You For Smoking, vous ne serez pas déçus !
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