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Eowyn Cwper
118 abonnés
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1,5
Publiée le 25 mai 2021
Alors que la voix de Dieu annonçant le jugement dernier (pour dix-huit heures) descend sur Naples, la ville se trouve frappée d’une attrition soudaine. On connaît l’idée, maintes fois explorée par le cinéma italien, du zèle religieux et de l’hypocrisie qu’elle entraîne. Mais la manière dont le fait ici De Sica, sauf mon respect pour ce réalisateur de bien des perles, est particulièrement bâclée.
Il y a beaucoup de manières de mettre en lien des idées diverses qui se passent d’amoncellements tels qu’on en est témoins ici : d’acteurs, de traits de caractère, de situations… autant d’aspects explorés qui n’ont pas du tout le temps d’éclore et se trouvent vite emportés par l’empressement mis à coller encore plusieurs wagons au train de la moquerie : le jugement dernier en lui-même (décevant, inabouti, qui fait plus pitié que sourire), puis le retour à l’insouciance, loin d’avoir le poids habituel des conclusions à la De Sica. Un film pressé, voire bâclé.
Un film d'une grande originalité. Tout au début, on suit des évènements sans lien les uns avec les autres, dans la ville de Naples, un veuf, un passeur d'enfants pour les USA, un cocu, un voleur, une starlette, un procès, etc. Cela paraît un peu surréaliste, il y a de belles séquences presque felliniennes, d'autres tirant sur la comédie et le burlesque, dans une ville où l'orage est prêt à éclater. Un casting très hétéroclite, mais non sans qualité, une réalisation très honnête, mais ici une photographie médiocre qui tire vers un gris triste. Il y a beaucoup d'humour, des dialogues de qualité (Zavatini). Un film très moderne dans son style de narration, à rapprocher du cinéaste suédois Roy Andersson. Un film à surévaluer par son style, sa philosophie et son sens du spectacle. Un film plus profond qu'il ne paraît.
Déjà c'est une prouesse d'avoir fait ce film dans une Italie où l’église avait un tel poids..... Ensuite De Sica y a mis une forte dose d'humour noire comme seul le cinéma italien peut se le permettre en montrant des marchands d'enfants, la misère profonde, les voleurs, les frimeurs, les hommes et les femmes sans aucun scrupule et que rien n'arrêtent et encore moins la voix de dieu, seul un jeune couple se fiche de cette voix car guider par l'amour..... étrange voix de dieu qui annonce le jugement dernier pour le soir, qui commence un semblant de procès interrompu par une pluie torrentielle que les gens prennent pour le déluge pour finir en pluie normale qui cesse d'un coup sans que la voix revienne...... et tout le monde reprend le cours de sa vie avec ses petitesses et ses grandeurs, comme si finalement dieu n'avait aucune importance dans le cours de leur vie malgré un début de preuve aussi audible........ Quel autre cinéma que l'Italien aurait pu faire un film pareil ?............ aucun
Une voix venue du ciel annonce sous forme de compte a rebours la fin de l'humanité.Dans son film De Sica aligne une pléiade de comédiens.Pour une galerie de portrait d'hommes et de femmes qui possèdent tous un compte a régler avec Dieu et avec leur conscience.Seulement une fois la menace passée les travers de l'homme reprennent aussitôt leur places.
Après avoir vu Le Voleur de bicyclette qui ne m'a pas emballer du tout, le réalisateur italien Vittorio De Sica tourne non pas que du drame mais aussi dans la comédie. Le Jugement dernier donne une averse de stars comme Fernandel, Jack Palance, Lino Ventura et même Vittorio qui joue un avocat. Bien sur avec tout ça on se marre assez bien, c'est fou fou, tout se passe à Naples et les gens sont dans l'attente, panique, joie d'être juger tout comme le monde entier, Londres, Suisses, Allemand et cetera. Un petit bémol pour une fin pas très utile.