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Val_Cancun
53 abonnés
764 critiques
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2,5
Publiée le 22 avril 2014
Un petit polar français, sympa mais manquant cruellement d'originalité, sur la trame souvent exploitée de l'avocat idéaliste dont les valeurs sont mises à mal par son pourri de client, et qui finit par vivre une descente aux enfers. Rien de nouveau sous le soleil donc, d'autant que la structure narrative et la voix off n'arrangent rien. Heureusement, la distribution est bonne, avec une galerie de seconds rôles à l'interprétation solide (Gilbert Melki, Samir Guesmi, Eric Caravaca). Finalement, c'est Benoît Magimel qui s'en sort le moins bien, incarnant un avocat pas toujours crédible, notamment dans les prétoires. "L'avocat" est donc un thriller pas désagréable, sans grosse faute de goût, mais sans grande personnalité.
Ce film n'est pas exceptionnel. Assez lent, et les acteurs ne jouent pas forcement très bien, surtout Gilbert Melki, insupportable. L'histoire est intéressante, mais s'essoufle un peu une fois qu'on en a compris les enjeux. Quelques scènes marquantes de violence, par contre, très bien faites. Mais dans l'ensemble, le film ne laisse pas un grand souvenir.
Jeune avocat pénaliste, Léo Demarsan se lasse très vite de son quotidien. Un jour, une affaire de braquage de camion poubelle lui échoie. Il accepte de défendre un certain Richard Leroux, l'accusé. Il gagne l'affaire puis se voit proposer de défendre Paul Vanoni, l'employeur de Leroux, qu'il arrive à faire relaxé, chef d'entreprise de la société Arès Alliance au passé trouble... Scénario baclé, personnages fades, bref on s'emmerde vite à regarder ce film. Décevant.
L'avocat se laisse voir sans ennui, mais manque singulièrement de punch. L'intrigue est sans surprise, mais compte tout de même un certain nombre d'invraisemblances et de maladresses, ce qui est gênant pour un film qui se veut plutôt réaliste. Le réalisateur aurait pu faire l'effort d'utiliser les services... d'un juriste pour éviter diverses erreurs. Entre autres, l'utilisation du terme "inculpé" à la place de 'mis en examen" ou l'envoi d'un prévenu en Centrale - prison réservé à des condamnés à de longues peines.
Le réalisateur, qui a sans doute voulu nous montrer un engrenage implacable, n'a réussi à produire qu'un long métrage un peu fade qui ne dépasserait pas le niveau d'un téléfilm sans la présence d'un comédien comme Melki, impeccable dans son rôle de parrain charmeur. Ajoutons qu'une telle histoire serait plus crédible en Italie, où la mafia est tout de même plus présente qu'en France. Fort heureusement, on ne tue pas aussi souvent, aussi facilement, sans même prendre la moindre précaution pour ne pas se faire remarquer ni laisser de traces...
Ce film décrit le début de carrière d'un jeune avocat qui va peu à peu se compromettre avec des truands. Benoit Magimel porte le film sur ses épaules, haut la main, c'est très important parce que c'est plutôt à lui que l'on est sensé s'identifier. L'histoire semble faire référence à une histoire réelle, mais cela n'a pas tant d'importance que cela. Suivre l'avocat dans ses petites compromissions et, voir comment il passe aux grandes est parfaitement illustré ici. Je dois admettre que ce film est une excelllente surprise, je ne lui vois pas de points faibles. Tout est rondement mené, les personnages sont bien décrits, la réalisation est efficace. Chaudement recommandé.
Film moyen pour du Cinema francais . Le "méchant" et ses sbires commettent une multitude de meurtre ( sans gant ) et en laissant des empreintes partout mais la police n'a jamais assez de preuve pour les inculper . Un détail parmi tant d' autres qui vous feront décrocher si vous êtes un cinéphile adepte des bons scénarios et surtout des bons réalisateurs .
En parcourant l'ensemble des critiques, je suis étonné que personne n'est noté les nombreuses similitudes entre "L'Avocat" et "Sans laisser de traces", film de Grégoire Vigneron sortit le 10 mars 2010 toujours avec Benoit Magimel. Des similitudes que je n'ignorais pas vraiment avant d'aller voir le film de Cédric Anger car à dire vrai j'avais adoré le film de Grégoire Vigneron et j'en redemandais tout logiquement. Mais là c'était un peu trop....L'Avocat suit la même mécanique que "Sans laisser de traces" et reprend les mêmes ingrédients. On retrouve donc le même principe narratif où on voit la fin au début et où le héros nous confie ses états d'âmes et nous explique ce qui lui arrive tout au long de l'histoire. Encore une fois, Benoit Magimel incarne un jeune homme talentueux et ambitieux à qui tout réussit et qui va tout seul se mettre dans les galères en accumulant les erreurs et les mauvais choix faisant subir son anxiété à son épouse qui supporte de moins en moins ses absences et ses mystères. Beaucoup de ressemblances mais au final pas vraiment le même plaisir : du déjà vu certes mais aussi moins de suspens, moins d'intensité et des passages souvent peu crédibles tant les fautes accumulées par Léo sont grosses et évitables. L'avocat reste cependant un bon film et Benoit Magimel est toujours convaincant dans ce type de rôle, il a ce côté humain rassurant d'un personnage qui doute, qui panique mais qui sait prendre son courage à deux mains quand il le faut. Après FX Demaison, cette fois fois il donne la réplique au non moins excellent Gilbert Melki qui est toujours bon....notamment quand il interprète un patron magouilleur qui joue un peu trop avec le feu. A voir quand même, surtout si vous n'avez pas vu "Sans laisser de traces".
" L' avocat " est un film plutôt bon , bien filmé , et bien interprété , surtout par un Benoît Magimel inspiré et crédible dans ce rôle-titre . Il n' y a cependant grande originalité dans tout cela . On a vu déjà beaucoup de films dans ce style , mais la mise en scène est adroite , même si je l' ai trouvé très classique . Il y a aussi beaucoup de clichés et de scènes faisant penser à du déjà vu , mais çà fonctionne bien , et je ne me suis pas ennuyé une seconde . Une seule chose dans le scénario me titille : pourquoi Benoît Magimel se fait tirer dessus par son copain , à qui il a évité de faire partie de la rafle policière , en lui faisant rater volontairement le rendez vous très matinal avec le reste de la bande ?
Un film insupportablement pauvre : un scenario creux, une lumière de téléfilm, une mise en scène atterrante de banalité, le tout bruyamment couvert par une musique sans saveur, comme le montage endormi. Les comédiens se sortent comme ils peuvent de dialogues débiles qui rappellent ce qu’avait de plus laborieux et artificiel le « cinéma de papa », moqué par la Nouvelle Vague. J’aurais faire mieux de mes 10 euros 50 au MK2 Bibliothèque, qui a encore augmenté ses tarifs (mais pas le salaire de ses employés…)