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Cinéphiles 44
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4 180 critiques
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4,0
Publiée le 22 octobre 2016
Grâce à Morade Sail et Nader Bousendel, le réalisateur nous invite dans un road trip sur les longues routes du Maroc. En effet, le duo soudé, fonctionne dans un humour pinçant et attachant. Les protagonistes qui se sont embrigadés dans une mission folle, se doivent de transporter cette lourde charge et de faire avec. Les décors naturels sont dépaysant de beauté et de légèreté. Son rythme parfois lent est soulagé par un format court qui ne laisse pas le temps à l’ennui. La musique quant à elle, est typique avec des touches européennes pour rendre l’ensemble accessible à tous. Techniquement le réalisateur emploi tous les procédés de mouvements de caméras. Les gros plans, les travelings, les zooms et les plans d’ensemble donnent à la fois une vue globale de la situation au Maghreb tout en s’immisçant parfois au cœur des difficultés politiques. S’il lui manque un approfondissement de ce côté-ci, Le Veau d’Or est un film d’espoir et d’identité bien mené. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le film est cocasse dans son scénario, mais aussi par les maladresses des deux protagonistes voleurs et de leurs poursuivants. Le scénario manque un peu d'épaisseur et le film n'est pas pleinement réussi, mais les personnages sont attachants et les paysages de l'Atlas magnifiques. Sinon, c'est bien filmé, que ce soit l'abattoir ou le marché à bestiaux et le film est original.
(...) Tourné en 35 mm et en scope, jouant sur l'âpreté et la splendeur des paysages marocains, ce road movie à la recherche d'une solution pour bazarder le veau prend des allures de western et trouve son apogée dans le ranch d' "El Americani". C'est une initiation qu'il met en scène : celle de Sami, dont le passage au Maroc a ouvert les perspectives et qui renouvelle ainsi sa relation avec ses parents et sa culture d'origine (comme pouvait le faire Nordine dans Tenja, le précédent et excellent long métrage d'Hassan Legzouli), mais aussi celle de son cousin Azadade qui a vaincu ses peurs. Et nous-mêmes faisons ainsi un pas sur le chemin de l'ouverture et du courage.