Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
this is my movies
702 abonnés
3 087 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 décembre 2016
La vision de S. Peckinpah d'un des plus grand mythe de l'Ouest, l'amitié entre Pat le repenti et Billy l'éternel desperado. Je ne suis pas sûr d'avoir vu la version en director's cut mais c'est un film fidèle à son auteur, avec son style qui a fait date (et ses ralentis toujours aussi magnifiques comme la sortie des plombs de la carabine et le sang qui coule à flots ou encore sa vision très noire des humains). Le film suit en parallèle la traque de l'un par l'autre, traversée de fulgurances de violence (un poil répétitif à la longue). Les personnages sont bien développés malgré tout, dévoilant peu à peu leurs failles jusqu'à la confrontation finale son dénouement loin de tous les clichés du genre. La mise en scène du génial S. Peckinpah bénéficie en plus des compositions de B. Dylan (qui par ailleurs est un bon acteur), transcendant certaines scènes. Un western crépusculaire, passionnant de bout en bout et superbement interprété par son duo de légende. D'autres critiques sur
Un western bien réalisé et agréablement agrémenté d'une bande son 'made in' Bob Dylan, qui apparaît d'ailleurs dans le film. James Coburn est d'une prestance impressionnante
Le western contemplatif et désenchanté comme Sam Peckinpah sut si bien les faire.On est aux antipodes d'un Sergio Leone par exemple.Et c'est ce qui m'a le plus géné en fait.L'austérité de la mise en scène et le manque de rebondissements.L'Ouest américain devient une terre de désolations ou les cow-boys sont pathétiques et usés,ou les duels sont truqués,les amitiés brisées.Seul compte la valeur de l'argent et l'inexorabilité du progrès de la civilisation.Un duel d'amis qui n'ont pas la mème vision de la vie.James Coburn est sensationnel.Et bien sur la musique envoutante d'un Bob Dylan...
Rythmé par les airs lancinants et folks de Bob Dylan, ce western prend la forme d'une tragédie à l'issue fatale qui semble inéluctable. Chaque acteur de l'histoire est un pion qui, empris de mélancolie et d'une certaine nostalgie, suit un destin déjà tracé, auquel il ne peut échapper. Que ce soit Billy, desperado flamboyant sur la fin, ou Pat, ancien gagnster devenu homme de loi en reniant ses principes. La situation de ce dernier introduit un thème important du film : la liberté. Billy meurt en homme libre, Pat tue en serviteur docile.
Le tout est servi d'une interprétation efficace, notamment Kris Kristofferson, qui joue un Billy the kid, dernière icone d'une monde définitivement révolu.
Peckinpah n'avait pas son pareil pour réaliser des westerns (et d'autres genres d'ailleurs), il en fait une nouvelle fois étalage avec cette sompteuse réussite. Comment ne pas être sensible à ce ton amer, désenchanté, mais qui n'en demeure pas moins élégant, profond, servi par des personnages et des acteurs assez sensationnels? Avec ce film, c'est tout l'Ouest qui apparait en perdition, loin de la gloire d'antan et du triomphalisme facile. Non, là, que du vrai, de l'intense. Mais ce film est aussi et surtout une ballade, rythmé au son d'une B.O. signé par un Bob Dylan apparemment très inspiré par l'ensemble. En définitive, pas de grands discours, ni même beaucoup de mots, mais une force, une intensité, une sensation... qui rendent à la fois envoutante, tragique et assez bouleversante cette histoire pour laquelle on se sent définitivement concerné du début à la fin. Mais en dire plus serait finalement assez superflu, tant ce "Pat Garrett et Billy le Kid" s'appuie sur la sensation, l'envoutement que l'on peut avoir devant des images plus sublimes les unes que les autres. Un chef d'oeuvre.
Un western où la psychologie prime sur l'action, autrement dit plutôt ennuyeux. Beaucoup de longueurs et de scènes de violence gratuite et inutile pour comprendre l'histoire. Kris Kristofferson n'est pas crédible, quant à James Coburn, il était nettement mieux dans "LES 7 MERCENAIRES", l'un des meilleurs westerns jamais tournés.
Un des sommets de Sam Peckinpah. Violent mais sans exagération, de bonnes fusillades. Un casting attrayant, des personnages de légendes et une B.O. signé Bob Dylan qui joue un rôle font de ce western un classique.
Chef d'oeuvre crépusculaire qui marque la fin du western parfaitement symbolisé par ces 2 anti-héros à la vision du monde différente, le premier essayant de trouver sa place dans un nouveau monde à la fin de l'ouest sauvage alors que l'autre refuse catégoriquement cette évolution, le tout porté par l'inoubliable musique de Dylan. Les mots marches funèbres prennent tout leurs sens avec peut être le plus beaux rôle de James Coburn ( avec Croix de Fer encore un autre film de Peckinpah).
Pat Garrett, désormais shérif, se retrouve donc l'ennemi de Billy the Kid, son ancien complice. Prévenu de son arrestation immédiate, Billy n'en a que faire et s'il vagabonde d'endroits en endroits, ce n'est pas pour fuir l'inévitable affrontement qui se prépare mais que Pat Garrett voudrait bien éviter. Nouveau western crépusculaire de la part de Sam Peckinpah, "Pat Garrett et Billy the Kid" confronte deux hommes et deux visions du monde dans une société en pleine évolution. D'un côté, Pat, qui évolue et se range du côté de la loi pour survivre et de l'autre Billy, fidèle à ses principes et à sa liberté, même s'il doit le payer de sa vie. Si la violence de Peckinpah éclate moins férocement que dans "La Horde sauvage", c'est pour laisser place à une certaine mélancolie et un regard désabusé sur le monde d'aujourd'hui dans lequel Peckinpah ne se sent pas vraiment à sa place. Baigné dans une atmosphère crépusculaire, le film évite tout manichéisme et montre des personnages complexes avec leurs convictions et leurs démons. C'est dans de superbes décors qu'évoluent tous les personnages, véritables gueules de cinéma à commencer par James Coburn, trouvant là l'un de ses meilleurs rôles en Pat Garrett vieillissant. Le tout rythmé par une musique de Bob Dylan pour une œuvre phare du cinéaste.
Pat Garrett et Billy le Kid est un grand western crépusculaire et désenchanté sonnant le glas du Far West, dont les règles ne sont plus respectées et dans lequel les bandits rejoignent désormais la loi. Sur la musique magnifique de Bob Dylan, Sam Peckinpah enchaîne les scènes poignantes, mettant notamment en scène un James Coburn à vif.
Captivant, comment le souffle particulièrement doux de la réalisation fait des merveilles en fin de film, lorsque l'action ralentit enfin. La première heure, de manière opposée, émeut si peu.
"Pat Garrett et Billy le Kid" est l'un des ces films qui a sonné le glas du western. Bouffés par le temps et la modernité qu'il apporte, le cow boy solitaire ou le hors-la-loi légendaire ne sont plus que des clichés désuets. Les protagonistes de ce film ne sont plus baignés par l'héroïsme, la classe et la virité : ils sont vieillissants, lâches, sans aucun style et nostalgiques. Quasi pitoyables en fait. Car le film baigne dans cette nostalgie, bercé dans une lenteur comtemplative par la musique de Dylan et envelloppé par la tragédie tissée par les cols blancs, redoutables marionnettistes portés par la profit. Cette métaphore sur l'amitié brisée (le miroir !)marque aussi la fin d'une époque, la fin du héros. Le soleil se couche, sans panache, et un vieil homme est assis au bord de la mer, le regret dans le regard, une balle dans le ventre, et attend de pouvoir toquer aux portes du Paradis. Cette alchimie parfaite nous met en face de l'un des plus beaux westerns jamais réalisés, et l'un des plus éternels au final par la modernité des ses thèmes.
Exellent west-ern qui va au niveau de mon ressenti bien plus loin que "la horde sauvage" du même réalisateur, "Pat Garett et Billy The Kid" est l'occasion pour Sam Peckinpah de réorchestrer la destinée de deux légendes de l'Ouest. Le réalisateur parvient cette fois-ci à bien mieux retenir l'attention et à rendre ses personnages attachants, parcee qu'il s'est attardé uniquement sur les deux hommes cités dans le titre. Nous avons alors l'occasion de suivre un duel mémorable comme le septième art nous en a souvent donné l'occasion. Duel déchirant d'autant plus que les deux hommes sont liés et se ressemblent assez fort malgré que l'un soit shérif, l'autre hors-la-loi. Les deux acteurs interprétants ces rôles-titres m'étaient totalement inconnus, mais cela ne les a pas empêcher de livre des prestations réjouissantes. La mise en scène de "Bloody Sam" est assez impressionnante, offrant de nombreuses images inoubliables (les enfants jouant à la corde qui sert à pendre, Pat tirant sur le miroir...) et s'inscrivant une fois de plus dans une recherche esthétique pour représenter la violence (voir le traitement du sang). Peckinpah s'est aussi offert les services d'un artiste qui marquera le film de son empreinte : Bob Dylan. Sa musique permettra au long-métrage de prendre une dimension supplémentaire. Néanmoins la prestation de Dylan acteur se justifie de façon moins évidente... Au rayon des défauts pointons aussi la chute de tension vers la fin du film, ne remplissant pas toutes les promesses de la première heure magistrale. Mais ces réserves mise à part, le plaisir de voir le film est incontestable !
Sans aller jusqu'a parler comme certains de chef d'oeuvre ,le dernier western de Peckinpah se classe aisement dans la catégorie superieur du genre.Au rang des ses qualités ,l'on peut citer une réalisation maitrisé qui n'abuse pas des ralentis auxquels le cinéaste nous avait habitué par le passé ,des scènes "tres virils mais correctes" alternant avec de magnifiques plans des paysages Texans ,de solides dialogues ou encore la superbe BO de Dylan dont le mythique "Knocking on heaven's door".J'allais oublier l'atout n°1 de ce film qui réside dans la richesse de son casting : entre un Coburn en sherif veillissant au sommet de son art et un charismatique Kristofferson ,la on peut dire qu'on assiste a un duel de legende encadré par d'excellents seconds roles.Rayon défaut ,je signalerais l'aspect peinture "casto" du sang qui retire une partie de la crédibilité des images et puis le coté frustrant du duel final qui se termine curieusement en 2 minutes ,ou alors c'est peut etre une version remontée ?