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    Pat Garrett et Billy le Kid
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    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Je suis décidément pas un fan des film de Pekinpah... c'est long, il ne se passe pas grand chose, le scénario peut etre résumer a 2 phrases.
    La réalisation est bien mais on s'ennuit tout au long du film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2019
    C’est une balade à deux voix où la violence accompagne le récit croisé. Il y a cette musique country comme un témoin des pérégrinations des héros. Comme si la vie était normale pour eux mais on sait bien bien que le récit se dirige vers la fatalité. Les images sont amples et superbes
    fooker95
    fooker95

    4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Le film est certes beau à voir mais il n’a pas capté mon intérêt. La fin est courue d’avance comme dans une tragédie grecque mais il n’y a pas le pathos qui permette de s’impliquer émotionnellement dans cette histoire. Kris Kristofferson a une sacrée dégaine dans son interprétation de Billy the Kid qui apparaît comme une sorte de parangon de la liberté, de Robin des bois pour les pauvres mexicains, alors que ce type était un vulgaire meurtrier. Une prise de position incohérente et niaise, donc.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Un très bon western avec Bob Dylan en tant d'acteur. On retrouve l'ambiance du far west avec les cow-boys , les prostituées, et les indiens.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Aujourd’hui considéré comme un des dernier grands western américains, même si son succès et sa renommée contribuèrent paradoxalement à en renverser les codes jusqu’alors immuables, ce ‘Pat Garrett & Billy the kid’, stylisé et empli de visions mythiques du Far West éternel, reprend à son compte la théorie selon laquelle Billy-the-kid et son assassin étaient liés par une étrange amitié. Provocateur, subversif et rétif à tout contrôle sur ses projets, le réalisateur Sam Peckinpah s’en tient pourtant à un classicisme de bon aloi dans le choix des acteurs puisqu’il bat le rappel du ban et de l’arrière ban des habitués du secteur, tant pour le rôle principal (James Coburn) que pour les rôles secondaires, tout en donnant sa chance à un néophyte charismatique, le chanteur de country Kris Kristofferson, pourtant bien trop âgé pour le rôle de Billy-the-kid. Si Peckinpah charrie derrière lui une réputation de réalisateur sulfureux et fasciné par la violence, sa personnalité n’est pourtant pas la seule responsable du rôle-charnière tenu par le film, à égalité avec ‘La horde sauvage’, dans l’évolution américaine du genre western. Au début des années 60, l’âge d’or du western hollywoodien (et l’âge d’or des Studios dans leur ensemble) est bel et bien terminé et l’influence des productions venus d’Italie se fait ressentir avec de plus en plus de vigueur, au niveau du sexe (léger, le sexe...mais pour l’époque, c’était énorme) et de la violence (pour rappel, dans les western plus anciens, les cow-boys ne saignaient même pas quand ils se prenaient une balle). Jusqu’alors chargé de magnifier et de romantiser la conquête de l’Ouest et la Destinée manifeste de la nation, le western se retrouve subitement à promouvoir l’idée que la violence des hommes n’est que la conséquence de la violence et de la corruption intrinsèque de la société dans laquelle ils évoluent : l’ère du western “crépusculaire�, âpre et sans gloire, est arrivée et les repères moraux se brouillent. Billy est peut-être un bandit et un assassin mais c’est un homme du temps passé, un adepte de la liberté pour qui la loyauté et l’honneur ne sont pas des concepts vides de sens. Pat Garrett, fatigué de sa vie d’aventure, s’est rangé et mis au service du “1%� de l’époque, ceux qui souhaitent mettre le pays en coupe réglée et détourner le labeur des gens ordinaires à leur profit. La victoire de Garrett sera peut-être celle du droit et de la société organisée mais elle aura un goût très amer, y compris pour l’intéressé. Un des autres éléments qui ont assuré la postérité du film de Peckinpah est sa bande originale, intégralement composée par Bob Dylan : Il n’aura fallu que quelques minutes à Peckinpah, qui n’avait pourtant jamais entendu parler de l’artiste, pour être séduit, et même pour lui confier le (petit) rôle d’un compagnon de Billy the kid. Le musicien, naturellement charismatique, n’en reste pas moins un acteur hésitant, qui semble quelque peu mal à l’aise dans son rôle : un bien maigre prix à payer pour la genèse de l’immortel “Knockin’ on heaven’s door� qui illustre une des plus belles scènes du film.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Pour être franc, j'ai du mal à accrocher à ce western. Je ne comprend pas les bonnes critiques dessus. Un chef-d'oeuvre ? Je crois qu'on va trop loin sur ce point. Qu'est-ce qui ne va pas avec ce film ? Il se révèle épuisant avec ses longueurs et son sérieux manque de rythme. Car en effet le film contient beaucoup de longueurs, même trop. Et on s'ennuie vraiment, contrairement à la Horde Sauvage. De plus, la plupart des personnages sont très creux, mal travaillés à l'image du scénario. Certains sont même assez intrus comme celui d'Alias (joué par Bob Dylan) dont on ne comprend pas son utilité dans le film. Bref, on remarque assez vite que Sam Peckinpah s'est plutôt perdu en chemin dans la réalisation de ce western. Je ne conseille pas ce film, sauf à ceux qui aiment s'ennuyer. On est loin d'avoir affaire à un grand film.
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Sans doute le plus vibrant des westerns crépusculaires (il clôt littéralement le genre), racontant la fin de l’ouest sauvage et l’avènement de la loi capitaliste - tout aussi violente et injuste mais beaucoup moins flamboyante, « Patt Garret et Billy le Kid » est cependant bien plus que ça. C’est un véritable poème élégiaque, qui évoque avec une force incroyable la mort symbolique d’un homme renonçant à ses idéaux en vieillissant. Billy est évidemment le double de Patt, et le récit celui d’un long suicide. Dépassant le cadre du western, le film est ainsi une épopée mélancolique sur la perte de soi, filmée avec une grâce et une délicatesse infinies (la mort du vieux shérif, inoubliable), au rythme bouleversant des chansons d’un Bob Dylan particulièrement inspiré (et bizarrement présent dans un rôle fantomatique). Il y a une sincérité profonde dans ce film, le plus doux et le plus fort à la fois de Peckinpah, sans doute parce qu’il s’agit au fond du témoignage d’un cinéaste sauvage mais qui n’a pu faire carrière à Hollywood qu’au prix de concession qui n’auront cessé de le miner : Patt Garret c’est évidemment lui, même s’il s’est souvent rêvé Billy le Kid ! Ce film est son champ du cygne (le point de non retour aussi dans son sabotage professionnel – son propre suicide symbolique), étrangement apaisé, comme une acceptation de l’échec ontologique de toute vie humaine, où la beauté tragique du monde trouve toujours à s’imprimer. Certes, le film n’est pas exempt de problèmes de rythme et de construction (en partie dus à un tournage chaotique et à un remontage incessant), mais peu importe : la beauté déchirante de son geste l’emporte sur tout.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Un très beau western crépusculaire et un des meilleurs Peckinpah.
    L'Ouest est montré avec grand réalisme, comme une terre où il ne fait pas si bon vivre, loin des odes élégiaques de Ford et Hawks. La réussite tient aussi beaucoup à l'interprétation parfaite de Coburn et Kristofferson, secondés par d'excellents seconds rôles parmi lesquels l'énigmatique Dylan, par ailleurs auteur d'une musique magnifique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Quand lui arrive le projet de "Pat Garret et Billy the Kid" après que Monte Hellman en a été évincé suite à l'échec de "Macadam à deux voies" (1971), Sam Peckinpah est tout à la fois au sommet de sa carrière au sens critique du terme mais aussi de son impopularité auprès des producteurs qui le trouvent ingérable. Au sommet de sa carrière car "La Horde sauvage" avec sa violence crue mais aussi stylisée a immédiatement désigné Peckinpah comme le porteur d'un nouveau souffle pour un genre moribond en son pays d'origine dont les archétypes étaient en train d'être salement bousculés par un réalisateur italien inconnu nommé Sergio Leone débauchant des acteurs hollywoodiens (Clint Eastwood, Eli Wallach , Charles Bronson, Henry Fonda, James Coburn) pour leur faire endosser des manteaux longs et porter des barbes de cinq jours dans des films où la violence est devenue un credo esthétique. Au sommet de son impopularité car depuis ses débuts de metteur en scène de cinéma, Peckinpah n'a eu cesse de montrer son indocilité. C'est en effet grâce à Charlton Heston qu'il put terminer "Major Dundee" (1965). Cela n'empêchera pas le film d'être distribué, amputé de quarante minutes. Une atteinte à son statut d'auteur que Peckinpah ne pourra jamais surmonter, étant depuis en guerre ouverte avec les producteurs avec lesquels il sait devoir malgré tout composer. Cette contradiction porte Peckinpah à sombrer davantage dans une intempérance qui le suit depuis longtemps déjà. Le caractère versatile et emporté du réalisateur n'est désormais compatible qu'avec une troupe d'acteurs et de techniciens fidèles bien décidés à le suivre . "Pat Garrett et Billy the Kid" sera tout à la fois le retour et l'adieu de Peckinpah au western. Comme à son accoutumée, sans être crédité à l'écriture, il retouche le scénario, ici de Rudy Wurlitzer, pour le conformer à ses obsessions. A travers le récit en réalité méconnu des trois derniers mois de la vie de Billy the Kid avant qu'il ne fut abattu par Pat Garrett, "Bloody Sam" (le surnom de Peckinpah à Hollywood) réécrit la légende en faisant des deux hommes d'anciens complices représentant deux attitudes face au temps qui passe, thème majeur et récurrent de sa filmographie. On s'est beaucoup interrogé pour savoir qui de Pat Garrett ou de Billy the Kid représentait la figure de Sam Peckinpah. On peut opter pour une transposition dans le personnage de Pat Garrett qui a finalement renoncé à son idéal de liberté pour s'adapter à un monde qui évolue en restreignant toujours un peu plus les espaces de liberté comme en témoignent les barbelés plusieurs fois mis en avant dans le film. Cette option semble plausible, Peckinpah devenu adulte retrouvant dans Billy the Kid celui qu'il a été ou celui qu'il aurait voulu être. Le film peut ainsi être vu comme une métaphore de son combat permanent avec des producteurs toujours soucieux d'encadrer le travail de l'artiste dans les bornes étroites du divertissement rémunérateur. Déjà très atteint physiquement à seulement 48 ans, Peckinpah insuffle forcément de son état de santé à son travail. Le tournage chaotique, émaillé d'incidents et d'une grippe tenace pour Peckinpah en sera le reflet, prenant 21 jours de retard. Les rapports sont alors au pire avec la MGM qui avait choisi Peckinpah pour qu'il lui fournisse clefs en main une nouvelle "Horde sauvage". Hors, le ton général des rushes ne montrant pas une continuité narrative évidente fait de plus apparaître un côté élégiaque très marqué, Peckinpah se plaisant à montrer à travers leur errance réciproque, les états d'âmes des deux héros notamment ceux de Pat Garrett (James Coburn), tourmenté par le choix contre nature qu'il a fait en cherchant à tout prix à se conformer à la disparition de l'esprit de conquête des pionniers qu'incarne encore le fougueux Billy (Kris Kristoffersen) qu'il a choisi de tuer. spoiler: Ce dilemme obsède littéralement Peckinpah qui trace en réalité une boucle narrative montrant en tout début de film à l'aide d'un flashfoward tourné en couleur sépia, l'assassinat en 1908 (27 ans après la mort de Billy the Kid) de Garrett par ses anciens commanditaires, comme rattrapé par une punition divine pour avoir trahi un idéal de vie
    . Inutile de préciser que ce choix n'est pas du goût de James Aubrey le producteur de la MGM qui va faire effectuer un montage parallèle resserré sur les aspects violents du film. Dans de telles conditions, l'entreprise est bien sûr un échec qui mettra définitivement Peckinpah au ban d'Hollywood. Il faudra attendre une initiative française de FR3 encouragée par Patrick Brion pour qu'un nouveau montage proche de la vision de l'auteur soit enfin disponible en 1988. Cette version restitue l'aspect crépusculaire du film voulu par un réalisateur qui sentait sans doute très bien au fond de lui que sa vie lui échappait. Imparfait, crépusculaire, contemplatif mais aussi envoûtant et déroutant comme la présence de Bob Dylan, sorte de témoin fantomatique des évènements qui se jouent, "Pat Garrett et Billy the Kid" est avant l'heure le film testament d'un réalisateur qui n'a jamais vraiment trouvé sa place dans un système de production trop petit pour lui. A voir et à revoir pour comprendre l'esprit sauvage de ce cheval fou, mort de sa trop grande soif de liberté.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    Certaines longueurs virent au ridicule, le rôle de Bob Dylan ne sert à rien (idem pour sa musique lorsqu'on n'est pas anglophile). La relation étrange entre le Kid et Garrett reste… étrange comme s'il manquait quelque chose à ce film qui contient pourtant de biens bonnes choses. Ça se regarde, il y a de belles images, une décontraction salutaire, c'est bien joué, assez bien foutu, mais ce n'est pas du grand Peckinpah.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2015
    La légende de Billy the Kid est ici comté par Sam Peckinpah dans ce western spectaculaire. Le film ressemble à un complément du Gaucher, traitant ici des relations entre les deux hommes et la fin de l'histoire. Les plans sont efficaces et donnent parfaitement l'effet voulut en fonction de la scène, les paysages sont magnifiques et l'histoire est bien écrite. Nos deux protagonistes sont intéressants, il n'y a pas de parti pris, et le spectateur est libre de choisir dans quel camp il est ( spoiler: Perso je suis avec le Kid
    ). Les acteurs sont plutôt bon, particulièrement James Coburn qui livre un Pat Garrett mémorable, mais Kris Kristofferson n'est pas crédible en Billy the Kid. Le montage ( nouvelle version ) est vraiment parfait et la musique est sublime. Les autres acteurs se débrouillent bien également comme Rita Coolidge ou Richard Jaeckel. Le début est très réussit, j'adore la scène spoiler: de l'évasion,
    qui est très bien mis en scène, et celle du duel. La scène final dans laquelle spoiler: Pat Garrett tire sur Billy puis sur son reflet dans le miroir
    est vraiment excellente, et émouvante. La scène où Pat est spoiler: avec les prostitués
    marche bien au début avant de devenir ridicule et sacrément pathétique. Un peu longuet sur la fin, mais très bon western.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Parmi les nombreuses relectures des mythes du western, en voici une qui était inévitable. Le résultat est à mon sens bien moins mémorable que la Horde Sauvage (Peckinpah semble d'ailleurs se répéter dans certaines séquences notamment la torture des poulets qui n'est pas sans évoquer la scène d'ouverture avec fourmis et scorpions). Si les acteurs s'en sortent avec les honneurs, on n'en dira pas autant d'un scénario non seulement "cousu" de fil blanc (les surprises n'en sont jamais) mais aussi singulièrement "décousu" (certaines scènes dont le déroulement laisse perplexe tellement ça sonne faux). Peut-être aurait-il mieux valu que Peckinpah maîtrise le montage pour que le résultat soit à la hauteur. Même dans cette version "restaurée" des années après, il est évident que quelque chose s'est perdu en route. Resteront un titre mythique de Dylan et un savoir-faire encore bien présent pour rattraper autant que faire se peut les faiblesses de l'histoire.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    L'histoire du shérif Pat Garrett et du hors la loi Billy the Kid avait déjà fait l'objet de plusieurs adaptations au cinéma. Néanmoins, cette chasse à l'homme pour le moins classique est ici sublimée par le savoir faire du grand Sam Peckinpah. Le cinéaste y apporte sa touche personnelle à savoir de la violence explicite, du sexe, et une ambiance atypiquement sombre qui fait écho à au pessimisme de certaines scènes, loin des clichés habituels. En plus de cela, le réalisateur américain peut compter sur une excellente BO signée Bob Dylan et sur un solide casting. On en redemande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    2 pointures du cinéma qui ont la carrure d'endosser des rôles de légendes de l'ouest. Ca donne un bon western avec bien sûr toutes les scènes héroiques dont vous pouvez rêver, mais bon on est là pour ça!
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    Pour le dernier western de sa carrière, Sam Peckinpah réunit deux de ses acteurs fétiches, James Coburn et Kris Kristofferson, et convie dans le même temps son pote Bob Dylan qui, bien évidemment, en profite pour signer la BO avec notamment le titre culte « Knockin' on Heaven' Door ». Le réalisateur s'attaque ici à l'impitoyable opposition entre deux légendes du Far West, le fringant William H Boney, dit « Billy The Kid », et le repenti Pat Garrett, shérif aux méthodes expéditives. Avec encore et toujours cet aspect profondément nostalgique, notamment à travers les yeux du vieillissant Garrett, Peckinpah livre un autre western musclé et sanglant tout en n'oubliant pas de creuser consciencieusement ses personnages. Contestataire dans l'âme, l'américain choisit de présenter le Kid non pas comme un petit con cynique et psychopathe, ni comme un fringant gangster fantasmé (ce que feront les réalisateurs d'un film comme « Young Guns ») mais comme un personnage plus posé, plus ténébreux, plus mature que l'image que l'on a du célèbre hors-la-loi. Le propos du film se centre sur les temps qui changent, les époques révolues, mais également sur l'abus du sacro-saint droit de propriété, cher aux américains, avec notamment les exactions des gros propriétaires terriens, ceux qui ont mis la tête du Kid à prix. Très bien réalisé, très bien dialogué, joué par deux acteurs au top, fidèle à l'histoire, un très bon western noir témoin d'un véritable savoir-faire en la matière.
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