Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
sword-man
85 abonnés
1 017 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 17 octobre 2011
Je précise que j'ai vu la version sortie en salles et non la version longue. Je n'ai ressenti spécialement de gêne dans le montage, je ne sais pas ce qu'elle offre de plus. Pour le reste on est face à un bon Peckinpah, tout son style est là: Belle photographie rendant hommage aux décors, rythme posé, prenant son temps et découpage saccadé, sang et ralenti lors des fusillades, fin de l'ouest sauvage, amitié masculine pour les thèmes. Les acteurs ne sont pas en reste, James Coburn en tête toujours aussi classe. Un excellent western signé Sam Peckinpah encore une fois avec unepetite particularité cette fois: la musique signé Bob Dylan, tranche radicalement avec ce que l'on a l'habitude d'entendre dans le genre mais qui lui sied parfaitement. Ce dernier joue dans le fim d'ailleurs mais sa présence sert plus à se la péter en pleine discussusion "_ouais tu savais que Bob Dylan a joué dans un Peckinpah ?" "_Ah non. Lequel ?" "_Pat Garrett et BIlly le kid." "_ Ah ? faudra que je vois ça." Je ne dis pas qu'il est mauvais mais il a petit rôle, c'est tout.
Pat Garrett et Billy le Kid est un grand western crépusculaire et désenchanté sonnant le glas du Far West, dont les règles ne sont plus respectées et dans lequel les bandits rejoignent désormais la loi. Sur la musique magnifique de Bob Dylan, Sam Peckinpah enchaîne les scènes poignantes, mettant notamment en scène un James Coburn à vif.
Exellent west-ern qui va au niveau de mon ressenti bien plus loin que "la horde sauvage" du même réalisateur, "Pat Garett et Billy The Kid" est l'occasion pour Sam Peckinpah de réorchestrer la destinée de deux légendes de l'Ouest. Le réalisateur parvient cette fois-ci à bien mieux retenir l'attention et à rendre ses personnages attachants, parcee qu'il s'est attardé uniquement sur les deux hommes cités dans le titre. Nous avons alors l'occasion de suivre un duel mémorable comme le septième art nous en a souvent donné l'occasion. Duel déchirant d'autant plus que les deux hommes sont liés et se ressemblent assez fort malgré que l'un soit shérif, l'autre hors-la-loi. Les deux acteurs interprétants ces rôles-titres m'étaient totalement inconnus, mais cela ne les a pas empêcher de livre des prestations réjouissantes. La mise en scène de "Bloody Sam" est assez impressionnante, offrant de nombreuses images inoubliables (les enfants jouant à la corde qui sert à pendre, Pat tirant sur le miroir...) et s'inscrivant une fois de plus dans une recherche esthétique pour représenter la violence (voir le traitement du sang). Peckinpah s'est aussi offert les services d'un artiste qui marquera le film de son empreinte : Bob Dylan. Sa musique permettra au long-métrage de prendre une dimension supplémentaire. Néanmoins la prestation de Dylan acteur se justifie de façon moins évidente... Au rayon des défauts pointons aussi la chute de tension vers la fin du film, ne remplissant pas toutes les promesses de la première heure magistrale. Mais ces réserves mise à part, le plaisir de voir le film est incontestable !
Il n'est pas totalement abusé de considérer "Pat Garrett and Billy The Kid" comme une variation sur "La Horde Sauvage". Là où Peckinpah semblait déjà avoir ecrit le "western requiem" ultime, il reprend la même thématique sur un mode plus désabusé encore. Plus rien d'épique, plus de baroud d'honneur, juste l'agonie pathétique d'un monde dont des fossoyeurs désormais en cols blancs s'empresseront de jeter la carcasse à la fosse commune. Les duels ne respectent aucun code de l'honneur qui soit, les amitié d'hier ne valent plus rien face aux interêts d'aujourd'hui, le "progrés" chérit l'ordre et se méfie de la liberté. Ainsi Peckinpah fait ses adieux mélancoliques à un monde qu'il n'a pourtant jamais idéalisé.
Ce sixième western de Sam Peckinpah a été tourné vers la fin de la courte et riche période du nouveau western Américain, empreint de réflexion et de nostalgie, qui a vu s’y exprimer de nombreux réalisateurs d’une « nouvelle vague » comme Arthur Penn, Sidney Pollack, Robert Altman, ou Georges Roy Hill. Peckinpah en est un spécialiste dont les livrées comportent des constantes, mais qui portent chacune en elle une singularité. Ici la violence est présente, mais comme composante d’une toile de fond d’un monde qui s’éteint, remplacé par l’affairisme financier et l’ordre qu’il impose. Le scénario est ténu, et les personnages sont montrés comme des mythes démystifiés ; Billy percevant que l’avenir n’existe plus et Pat constatant ses renoncements à l’aube de la vieillesse. Le film constitue, plus qu’une narration bien construite, une ballade désenchantée dans une époque et un univers ; ballade esthétique grâce aux magnifiques images en cinémascope, ballade acoustique grâce aux chansons de Bob Dylan, parfaitement adaptées et représentatives de l’esprit du film.
Un Western mélancolique au rythme lent mais jamais pesant. Le titre possède une véritable ambiance, les paysages sont superbes et les deux acteurs principaux très convaincants (Coburn en beau salaud!) Un bon film à conseiller aux amateurs de Western d’antan.
Sam Peckinpah nous offre avec Pat Garrett et Billy le kid, un film doux et amer traitant de la fin d'une amitié, d'une époque, et de la fatalité où la mort règne en maître. Même si le film possède quelques longueurs et un côté répétitif, formellement il est d'une grande maîtrise avec quelques séquences magnifique bercé par la superbe musique de Bob Dylan. Le casting est très bon avec des apparitions de l'immense Jason Robards malheureusement peu présent, Bob Dylan, Kris Kristofferson ou encore le charismatique et magnétique James Coburn. Dans la continuité des œuvres du grand Peckinpah mais avec un peu plus de douceur, Pat Garrett et Billy le kid est un grand western crépusculaire.
Pour le dernier western de sa carrière, Sam Peckinpah réunit deux de ses acteurs fétiches, James Coburn et Kris Kristofferson, et convie dans le même temps son pote Bob Dylan qui, bien évidemment, en profite pour signer la BO avec notamment le titre culte « Knockin' on Heaven' Door ». Le réalisateur s'attaque ici à l'impitoyable opposition entre deux légendes du Far West, le fringant William H Boney, dit « Billy The Kid », et le repenti Pat Garrett, shérif aux méthodes expéditives. Avec encore et toujours cet aspect profondément nostalgique, notamment à travers les yeux du vieillissant Garrett, Peckinpah livre un autre western musclé et sanglant tout en n'oubliant pas de creuser consciencieusement ses personnages. Contestataire dans l'âme, l'américain choisit de présenter le Kid non pas comme un petit con cynique et psychopathe, ni comme un fringant gangster fantasmé (ce que feront les réalisateurs d'un film comme « Young Guns ») mais comme un personnage plus posé, plus ténébreux, plus mature que l'image que l'on a du célèbre hors-la-loi. Le propos du film se centre sur les temps qui changent, les époques révolues, mais également sur l'abus du sacro-saint droit de propriété, cher aux américains, avec notamment les exactions des gros propriétaires terriens, ceux qui ont mis la tête du Kid à prix. Très bien réalisé, très bien dialogué, joué par deux acteurs au top, fidèle à l'histoire, un très bon western noir témoin d'un véritable savoir-faire en la matière.
Encore un excellent film du génial Pechinpah, le rythme est lent mais jamais ennuyeux. Les deux stars que sont Coburn et Kristofferson sont parfaites, ajoutez aux superbes chansons de Bob Dylan, on obtient un des meilleurs western de l'histoire.
A la base, je n'aime pas les westerns. Mais il faut bien développer sa culture général, et il n'y avait rien d'autre à la télé, alors j'ai regardé ce film. C'était très long. C'était très chiant. Et c'est le genre de film qui ne vieillit pas très bien. L'intrigue est légère. Les dialogues, c'est n'importe quoi. N'empêche c'est assez drôle, enfin d'un avis critique! Bon, il y avait quand même Bob Dylan et sa bande-son, sympathique !
Un des sommets de Sam Peckinpah. Violent mais sans exagération, de bonnes fusillades. Un casting attrayant, des personnages de légendes et une B.O. signé Bob Dylan qui joue un rôle font de ce western un classique.
Un très,très grand film.La réalisation de Peckinpah,le jeu des acteurs,la photographie,la musique de Dylan...tout ces éléments,brillamment mélangés et utilisés,contribuent à faire de ce western une oeuvre d'une force bouleversante.D'une grande sobriété,le long-métrage impose un rythme lent,mais jamais ennuyeux,qui donnent à l'atmosphère dans laquelle baigne l'histoire un cachet inimitable.On a l'occasion d'observer,dans ce quasi-chef d'oeuvre,l'état dans lequelle se trouve 2 générations vivant dans le grand ouest:celle,en train de disparaitre,du vieillissant Pat Garret,et celle,jeune et insouciante,de l'énergique Billy.Mais avant tout,ce film nous conte une tragique histoire d'amitié et de repect,entre 2 hommes,qui restera à jamais éternelle.
Un tres bon Western par l'un des grands nom du genre, Sam Peckinpah, une mise en scene de qualité, et l'apparition de deux grands nom de la folk/country, je parle evidement de Kris Kristofferson et le légendaire Bob Dylan, ne pouvais être plus adapté. La musique de Bob Dylan donne un ton différent a ce Western et nous change de ce que fait Ennio Morricone .. mais finalement il nous manque vite ! Et une histoire basée sur la vie d'un des plus célèbres gangster de l'ouest, un film de qualité, mais qui n'est malheureusement pas assez "spaghetti" a mon gout, mais réconfortant par la présence de James Coburn.
Quatre années après la horde sauvage, le western qui l'a consacré et permis d'être considéré comme l'un des meilleurs cinéastes du monde, Sam Peckinpah se relance dans ce genre qu'il affectionne dans Pat Garrett et Billy le kid. Le résultat est magnifique, jouissif, drôle, noir, violent. Le film débute en montrant la complicité entre les deux protagonistes qui tirent sur des poules, Pat informe Billy qu'il devient shérif et que leur amitié n'existe plus. Au cours d'une fusillade mémorable dans une cabane, Billy se rend et est arrêté. Il sera cogné par un garde, il se rend aux toilettes où un complice lui a laissé un revolver, il tue les deux gardes, s'enfuie, trouve refuge chez ses anciens complices, en profite pour faire l'amour, tue des chasseurs de prime, poursuit sa route, Pat est engagé pour poursuivre et tuer Billy, affronte les complices de Billy lors d'une fusillade spectaculaire où il les tuera tous, Billy et ses deux compagnons chassent les dindons, seront pris à partie par plusieurs hommes que Billy tuera avec son fusil, Pat tombe nez à nez avec des complices de Billy, les tue, va dans un hôtel et s'envoie quatre prostituées, Billy se retrouve face à un shérif lors d'une visite qu'il rendait à d'anciens amis, l'élimine dans un duel qui ne respecte aucune règle d'honneur, Billy et le shérif tenteront de tricher. Billy sauvera par la suite un ami et une femme torturés par des chasseurs de prime qu'il éliminera sèchement puis retourne dans une ville où il compte passer du bon temps. Pat parvient à retrouver la trace de Billy grâce à son suppléant qui a déniché les renseignements et se rendent tous les deux sur place dans le but d'assassiner Billy. Voyant que son ancien ami passe un bon moment en compagnie d'une femme, Pat refuse d'intervenir sur le moment pour que Billy profite de la vie une dernière fois avant que leur duel ne commence. La scène finale est magnifique et bouleversante, Pat tuant Billy et tirant sur son reflet dans le miroir, tout un symbole.
L'un des derniers grands westerns. PECKINPAH, nous offre le western crépusculaire par excellence, sur fond d'amitié perdue, de rédemption , une tragédie grecque en quelque sorte. COBURN , dans son meilleur rôle , est magnifique de justesse en shérif repenti, et KRISTOFFERSON touchant et émouvant dans celui de la tête brulée qui refuse de retrouver le droit chemin.La musique (signée dylan ) rend très bien l'impression de fin de quelque chôse , en l'occurence de l'ouest tel qu'il a été.La violence , présente mais mieux controlée que dans la horde sauvage,n'est pas du tout choquante dans ce film. Tronqué à sa sortie , PGEBTK est redevenu le chef d'oeuvre qu'il n'aurait jamais du cesser d'être grâce au concours de producteurs bienveillants ( eh oui il y en a..). Merçi à eux, et surtout au grand sam de nous avoir concocter un si beau western.