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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 mars 2015
La légende de Billy the Kid est ici comté par Sam Peckinpah dans ce western spectaculaire. Le film ressemble à un complément du Gaucher, traitant ici des relations entre les deux hommes et la fin de l'histoire. Les plans sont efficaces et donnent parfaitement l'effet voulut en fonction de la scène, les paysages sont magnifiques et l'histoire est bien écrite. Nos deux protagonistes sont intéressants, il n'y a pas de parti pris, et le spectateur est libre de choisir dans quel camp il est ( spoiler: Perso je suis avec le Kid ). Les acteurs sont plutôt bon, particulièrement James Coburn qui livre un Pat Garrett mémorable, mais Kris Kristofferson n'est pas crédible en Billy the Kid. Le montage ( nouvelle version ) est vraiment parfait et la musique est sublime. Les autres acteurs se débrouillent bien également comme Rita Coolidge ou Richard Jaeckel. Le début est très réussit, j'adore la scène spoiler: de l'évasion, qui est très bien mis en scène, et celle du duel. La scène final dans laquelle spoiler: Pat Garrett tire sur Billy puis sur son reflet dans le miroir est vraiment excellente, et émouvante. La scène où Pat est spoiler: avec les prostitués marche bien au début avant de devenir ridicule et sacrément pathétique. Un peu longuet sur la fin, mais très bon western.
Un western qui manque de punch, c'est dommage. Bon, d'accord, c'est pour montrer la fin d'un temps, des hors la loi personnifié par le Kid, mais ça n'excuse rien. Ça ne s'est pas fait en douceur, et le film l'est trop, doux. Et la BO de Bob Dylan n'arrange rien, bien qu'elle soit très bien adapté à la vivacité du film, quasi nulle.
Je suis fan de Sergio Leone mais, malgré tout, je trouve Peckinpah supérieur avec ce film ..... pour moi le meilleur western du 7ème art. Cette parabole sur la fin de la liberté et la mort de l'Amérique (ou disons de l'idée d'"Amérique") est d'une subtilité rare ......
La vision de S. Peckinpah d'un des plus grand mythe de l'Ouest, l'amitié entre Pat le repenti et Billy l'éternel desperado. Je ne suis pas sûr d'avoir vu la version en director's cut mais c'est un film fidèle à son auteur, avec son style qui a fait date (et ses ralentis toujours aussi magnifiques comme la sortie des plombs de la carabine et le sang qui coule à flots ou encore sa vision très noire des humains). Le film suit en parallèle la traque de l'un par l'autre, traversée de fulgurances de violence (un poil répétitif à la longue). Les personnages sont bien développés malgré tout, dévoilant peu à peu leurs failles jusqu'à la confrontation finale son dénouement loin de tous les clichés du genre. La mise en scène du génial S. Peckinpah bénéficie en plus des compositions de B. Dylan (qui par ailleurs est un bon acteur), transcendant certaines scènes. Un western crépusculaire, passionnant de bout en bout et superbement interprété par son duo de légende. D'autres critiques sur
Pat Garrett et le Kid est un des films clés du western crépusculaire dont Sam Peckinpah est l'un des pionniers avec "La Horde Sauvage". Ici la frontière entre la justice et le banditisme se dissout, la loi incarné par un James Coburn excellent bascule presque du côté du "mal", alors que notre affection pour le Kid croît (Kris Kristofferson lui aussi brillant). Accompagné par la guitare et la voix de Bob Dylan, le scénario est mené d'une main de maître. Rythme lent (un peu trop) introspectif et contemplatif avec des plans sublimes qui n'ont pas vieillies. On s'est éloigné du style Leone, mais le western vit encore !
Le dernier western de Peckinpah est la meilleure adaptation du récit de la traque puis de l'exécution du hors-la-loi Billy the kid par son ami le shérif Pat Garrett. Viril, grossier et sanguinaire, à l'image de tous les films de son auteur, il s'agit d'une complète réussite. Moins exaltant que La Horde sauvage, Pat Garrett et Billy the kid n'en reste pas moins un western crépusculaire d'anthologie. "Énorme !" dirait-on de nos jours...
Sam Peckinpah au même titre que les italiens de son époque (Leone, Corbucci,...) a participé au renouveau du western dans les années 60-70. Spécialisé dans le western crépusculaire Peckinpah s'attaque ici à la mythologie de l'ouest à base de fondement historique : l'histoire de Billy The Kid. Il propose sa relecture de l'histoire et nous offre un western sombre marqué par l'époque dans laquelle le film fut produit, en effet Billy et sa bande ressemblent fortement à un groupe d'anarchistes aux cheveux longs ne se souciant guère du temps qui passe, profitant de la vie rappelant évidemment le mouvement hippie. Pat Garrett est incarné par James Coburn dans une de ses meilleurs performances, son personnage est le contraire de Billy, soucieux de son futur voulant faire des vieux os quelque soit le sacrifice. A la musique on a Bob Dylan et c'est plutôt réussi, sa musique replace encore plus le film dans les années 70 et donne au film un ton original assez surprenant au premier abord. On pourra cependant regretter que Dylan n'a pas cherche à diversifier plus sa bande originale qui semble trop ce répéter une fois arrivé en fin de film. Pour ce qui est de la mise en scène Peckinpah reste fidèle à lui-même, on aime ou on aime pas. En tout cas soyez prêt à vous prendre des ralentis et du sang dans la figure car le réalisateur alcoolique ne lésine pas sur la violence. Pat Garrett et Billy The Kid est donc un excellent western malgré quelques défauts qui impressionne surtout par son originalité.
Sans aller jusqu'a parler comme certains de chef d'oeuvre ,le dernier western de Peckinpah se classe aisement dans la catégorie superieur du genre.Au rang des ses qualités ,l'on peut citer une réalisation maitrisé qui n'abuse pas des ralentis auxquels le cinéaste nous avait habitué par le passé ,des scènes "tres virils mais correctes" alternant avec de magnifiques plans des paysages Texans ,de solides dialogues ou encore la superbe BO de Dylan dont le mythique "Knocking on heaven's door".J'allais oublier l'atout n°1 de ce film qui réside dans la richesse de son casting : entre un Coburn en sherif veillissant au sommet de son art et un charismatique Kristofferson ,la on peut dire qu'on assiste a un duel de legende encadré par d'excellents seconds roles.Rayon défaut ,je signalerais l'aspect peinture "casto" du sang qui retire une partie de la crédibilité des images et puis le coté frustrant du duel final qui se termine curieusement en 2 minutes ,ou alors c'est peut etre une version remontée ?
Western lent, crépusculaire, et même sépulcral. Meurtres entre amis magnifiés par les chansons de Bob Dylan. La mort est partout, même après l'amour. Un Peckinpah désenchanté.
Porté par la musique de Bob Dylan en total décalage avec les standards du genre (aux antipodes des musiques épiques d'Ennio Morricone), ce western crépusculaire et mélancolique de Sam Peckinpah souffre de quelques lenteurs dans la narration mais offre au spectateur quelques scènes d'action bien menées et d'autres d'une rare beauté (la photographie est sublime). James Coburn (Pat Garett) y poursuit Kris Kristofferson (Billy the kid) dans une chasse à l'homme qui ne laisse guère de doute quant à son issue, entre désillusion de la fin d'une époque pour l'un, désabusé, et soif de liberté quel qu'en soit le prix pour l'autre... A noter également quelques seconds rôles plutôt convaincants qui interviennent tout au long du récit pour étoffer le destin de ces 2 légendes, y compris celui de Bob Dylan, souvent critiqué, mais en aurait été-t-il de même avec un autre acteur que lui?
Un bon western, avec des acteurs à la hauteur, notamment James Coburn. La poursuite est intéressante, bien que le film soit parfois inégal. Quelques éléments sont empruntés au western spaghetti, notamment dans la mise en scène et la lenteur de quelques scènes. Seule fausse note : un Bob Dylan au jeu assez amorphe, qui tranche avec le charisme des autres personnages.
Chef d'oeuvre crépusculaire qui marque la fin du western parfaitement symbolisé par ces 2 anti-héros à la vision du monde différente, le premier essayant de trouver sa place dans un nouveau monde à la fin de l'ouest sauvage alors que l'autre refuse catégoriquement cette évolution, le tout porté par l'inoubliable musique de Dylan. Les mots marches funèbres prennent tout leurs sens avec peut être le plus beaux rôle de James Coburn ( avec Croix de Fer encore un autre film de Peckinpah).
Un western très singulier par la mélancolie qui le baigne. Certaines scènes sont poignantes comme le deuil. Ainsi du shérif qui va mourir devant sa compagne, grosse brute qui se met à pleurer… Pat Garrett irradie tout le film par sa complexité et son opacité, homme vieillissant allant au bout de la compromission et du reniement de soi, et Jason Robards colle parfaitement à son rôle. Moins original que « La horde sauvage », mais plus original, plus profond à sa manière.