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stebbins
502 abonnés
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2,5
Publiée le 4 février 2011
Un peu le même ressenti qu'avec La Horde Sauvage, à savoir une claque visuelle doublée d'un rythme relativement longuet. Sam Peckinpah revient donc au western avec ce Pat Garrett et Billy le Kid, perpétuant sa stylisation de la violence au gré des fusillades filmées au ralenti... Visuellement très beau, racé comme tout film de Peckinpah qui se respecte, cet opéra de bruits et de rafales ne tient pourtant pas sur la longueur, malgré un James Coburn impérial et un Kris Kristofferson encore à l'aube de sa carrière. Non pas mauvais mais assez inefficace dans sa portée, Pat Garrett et Billy le Kid est une mine pour qui s'intéresse à la grammaire du cinéma : Sam Peckinpah découpe l'espace, utilisant le montage comme une agression, les plans s'enchaînant de manière syncopique lors des scènes d'action. A l'instar de S. M. Eisenstein, l'auteur des Chiens de Paille à révolutionné le montage cinématographique, pariant sur l'attraction de ses effets. Dommage que l'intrigue s'essouffle autant, déséquilibrant le métrage du même coup. Virtuose mais lassant.
Captivant, comment le souffle particulièrement doux de la réalisation fait des merveilles en fin de film, lorsque l'action ralentit enfin. La première heure, de manière opposée, émeut si peu.
Ce western se situe dans la veine des westerns de cette époque (fin des années soixante et début soixante-dix), ou les mythes sont soigneusement déconstruits, ou les héros ne sont pas aussi droits ou moraux dans leurs actions. James Coburn (Pat Garrett), égal à lui-même, s'en tire très bien. Ce n'est pas le cas de Kris Kristofferson (Billy le Kid), qui certes se comporte comme un gamin, mais ne fait pas le poids face à Coburn. L'action traîne en longueur avec des scènes particulièrement inutiles. Le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas le plus efficace des films du réalisateur de "Chiens de paille" ou de "Croix de fer".
Un western très moyen, pourtant bien meilleur que "Major Dundee" ou "La Horde sauvage du même réalisateur Sam Peckinpah. La relation Pat Garret/Billy the Kid n'est pas très bien développée, les fusillades n'ont rien d'extraordinaire et Kris Kristofferson manque trop de charisme pour le rôle du célèbre bandit.
Légèrement décevant. Pourtant la mise en scène est de qualité, idem pour l'interprétaion et la musique signée Dylan, les scènes d'action sont très réussies hormis, et là est le problème, le duel finale. on l'attend ce duel, on l'attend depuis le début et quand on le voit on est déçu, car la fin est trop rapide et très peu spectaculaire. Cependant, le film de Peckinpah reste un bon western.
Parmi les nombreuses relectures des mythes du western, en voici une qui était inévitable. Le résultat est à mon sens bien moins mémorable que la Horde Sauvage (Peckinpah semble d'ailleurs se répéter dans certaines séquences notamment la torture des poulets qui n'est pas sans évoquer la scène d'ouverture avec fourmis et scorpions). Si les acteurs s'en sortent avec les honneurs, on n'en dira pas autant d'un scénario non seulement "cousu" de fil blanc (les surprises n'en sont jamais) mais aussi singulièrement "décousu" (certaines scènes dont le déroulement laisse perplexe tellement ça sonne faux). Peut-être aurait-il mieux valu que Peckinpah maîtrise le montage pour que le résultat soit à la hauteur. Même dans cette version "restaurée" des années après, il est évident que quelque chose s'est perdu en route. Resteront un titre mythique de Dylan et un savoir-faire encore bien présent pour rattraper autant que faire se peut les faiblesses de l'histoire.
Avec la horde sauvage , l'un des grands westerns de peckinpah. Coburn y est exceptionnel de bout en bout. Un classique qui, charcuté à sa sortie par les producteurs, est de retour dans une version plus proche de celle voulue par peckinpah.
Un très bon western de Sam Peckinpah, les acteurs principaux sont charismatiques et l'histoire, excellente, se déroule sous la superbe musique de Bob Dylan.
Sam Peckinpah nous prouve qu’une amitié, n’est jamais sans risque, alors qu’on les crois inséparables, quelque chose va pourtant changer la donne et être fatale. Pat Garrett et Billy le Kid (1973) nous raconte cette histoire, celle de deux amis, Pat Garrett & Billy le Kid, l’un devenu depuis peu shérif, le second, hors la loi, tout deux s’engagent alors dans une impitoyable chasse à l’homme, où l’amitié n’existe plus. Une mise en scène comme lui seul sait le faire, juste après Chiens de paille (1972) et bien avant le violent et dérangeant Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (1975), Sam Peckinpah réalise un très beau western, qui tout au long nous tient en haleine, grâce à l’exceptionnel jeu des acteurs, campés par James Coburn, Kris Kristofferson & Bob Dylan (à qui l’on doit aussi la très belle B.O !!). Une réalisation soignée, sinueuse et crépusculaire, à ne pas rater !
Sam Peckinpah s'attaque à deux légendes de l'ouest... Le casting est en soi un des problèmes du film car si James Coburn est parfait le choix de Kris Kristofferson dan le rôle d'un mec de 16 ans n'est pas des plus judicieux. Heureusement les seconds rôles sont particulièrement solide. L'autre problème reste le scénario (ou plutôt le montage) car si les grandes étapes sont bien retranscrises le tout manque de fluidité et on a la sensation d'une succession d'épisodes. L'action est toujours aussi nette et franche et la BO est magnifique. Un très bon western toutefois mais en-deça de ce que peux nous offrir Peckinpah.
Je pensais être déçu, n'ayant que moyennement aimé the wild bunch, mais patt garret et billy the kid est un film où ne règne aucun manichéisme, pas de bons, pas de méchants, juste des hommes seuls. Un beau film.
Peckinpah n'avait pas son pareil pour réaliser des westerns (et d'autres genres d'ailleurs), il en fait une nouvelle fois étalage avec cette sompteuse réussite. Comment ne pas être sensible à ce ton amer, désenchanté, mais qui n'en demeure pas moins élégant, profond, servi par des personnages et des acteurs assez sensationnels? Avec ce film, c'est tout l'Ouest qui apparait en perdition, loin de la gloire d'antan et du triomphalisme facile. Non, là, que du vrai, de l'intense. Mais ce film est aussi et surtout une ballade, rythmé au son d'une B.O. signé par un Bob Dylan apparemment très inspiré par l'ensemble. En définitive, pas de grands discours, ni même beaucoup de mots, mais une force, une intensité, une sensation... qui rendent à la fois envoutante, tragique et assez bouleversante cette histoire pour laquelle on se sent définitivement concerné du début à la fin. Mais en dire plus serait finalement assez superflu, tant ce "Pat Garrett et Billy le Kid" s'appuie sur la sensation, l'envoutement que l'on peut avoir devant des images plus sublimes les unes que les autres. Un chef d'oeuvre.