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Akamaru
3 145 abonnés
4 339 critiques
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1,0
Publiée le 5 avril 2010
Loin d'être emballé par ce film de gangsters,qui a pris un sacré coup de vieux,et dont la réalisation proche de l'amateurisme met en évidence le style bêtement tapageur d'Abel Ferrara.Pour lui,le New York de la fin des années 80 se résume à une ville crasseuse,lugubre,désespérée,où les parrains de la drogue font la loi,où les flics n'ont aucune moralité,où la violence ne s'arrête jamais dans les bas-fonds.Ferrara adore filmer la descente aux enfers dans un amas de vulgarité,de prétention et gunfights.Les ambiances dark,la lumière bleutée,les néons d'une mégapole en perdition.Le caractère est là,mais tout ressort de façon froide et clinique.C'est dommage car Christopher Walken,toujours intense et presque réfrigérant fait une très bonne interprétation,en mafieux qui cherche la rédemption,le repentir,dans le financement d'hôpitaux.Mais il a une conception erronée du pardon,et la police est décidée à l'exterminer sans sommation.Frank White est un coupable qui devient victime,englouti par l'amoralité ambiante.Le problème,c'est Abel Ferrara,dont les obsessions gâchent le potentiel d'un film clairement ancré dans son époque.
Le film est à l'image de l'affiche, caricatural, surfait, lourd… Le scénario est pitoyable, certaines séquences n'en finissent pas, seul Christopher Walken sauve ce film en montrant tout son talent dans certaines scènes remarquable.
J'ai pas vraiment d'argument contre ce film si ce n'est qu'il m'a ennuyé tout du long et j'avais du mal à garder mon attention. Visuellement un peu vieillot, le film est également très froid, les gun fight sont plutôt pas mal et stylisé, mais dieu que c'était long.
Si lors de sa sortie ce film n'a pas passé inaperçu c'est sans doute dû a ses nombreuses scènes de tueries, pourtant il faut déjà noter qu'elles soient toutes très peu réalistes. A ces scènes peu crédibles, viennent s'ajouter un scénario léger et des dialogues inexistants. Dans ce film inconsistant, seules quelques scènes bien réalisées différencient le film d'une mauvaise série américaine (notamment la scène finale). Ce qu'à voulu réaliser Abel Ferrara reste donc obscure. Nous sommes ici très loin du meilleur "Bad Lieutenant".
La musique et l'atmosphère qui règne durant le film ne sauvent pas le manque de pronfondeur du scénario. Les personnages sont trop stéréotypés, les repliques souvent pitoyables et les scènes d'action sont pour la plupart surfaites. Un film qui est loin d'atteindre le niveau des références que sont Scarface, Les affranchis et L'impasse.
Pitch : Pour redevenir le roi de New York, Frank White ambitionne dès sa sortie de prison de liquider ses rivaux mafieux. Dramatisation à l'extrême récurrente, via une bande son grave accompagnant des scènes théâtralisées. Le plus souvent, c'est le mafieux joué par Christopher Walken qui a le droit à ce florilège de mise en scène. Le problème est qu'il n'a que trop peu de profondeur. Du coup cette dramatisation, cette théâtralisation n'ont qu'un demi-effet. On dirait presque que le côté réussi de King of NewYork tient là ! Les autres rôles sont eux aussi des durs à cuir : des gangsters blacks à la petite semelle, un chef de gang asiatique, le classique chef ritale, des flics qui se prennent pour des héros... Que des gros bras (pour pas un pete de réflexion) ! En apparence car si l'on s'arrête sur leurs répliques, là encore le bas blesse. Ils sont eux aussi dépeints superficiellement, sans une seule réplique qui fait mouche. Une discursivité et une psychologie des rôles très très embryonnaires, le tout étant assemblé par Abel Ferrara sans doute pour surfer sur la vague des films de pégre (ce que je dis va faire polémique). Ce film de mafia là n'est que flingues, gros bras animalisés, manque de profondeur scénaristique que la bande son tente tant bien que mal à corriger et atténuer. La mise en scène est rapide, basique et sommaire, laissant place à l'action, à la noirceur et aux règlements de compte. Attention film de mafia superficiel (incomparable avec les Parrains). Quand vous voyez Frank White sortir à peine de prison et loger direct au sublime hôtel Plaza de New York, possédant une limousine et entouré de deux déesses, vous vous dites logiquement que tout va être rapide au plan de la mise en scène ! Un film qui commence d'entrée par des accélérations de scénario a souvent du mauvais-sang à se faire, si ce n'est pas lui c'est le spectateur qui se le fait !
On se perd un peu parmi les coups de feu et les évènements successifs mal ficelés du film. Mais c'est un leurre pour masquer l'intrigue plate et saccadé, que même Walken n'arrive pas à réhausser.
Une bien GRANDE déception! Ce film de pur gangster et bien lourd, et peu prometteur : Déjà par ses acteurs, faiblards qui sont tous, malgré leurs "renommés" actuelle, mauvais et agaçant. C'est bien sûr du a leurs personnages, inintéressant, prévisible, et jamais charismatique. Le film est bien trop mou et anodin, et en plus vieilli extrêmement mal...Aucune innovation, aucun charisme, aucune qualitée scopique, aucune scène mémorable. The King of New York ne me donnera aucun souvenirs apparent...
Mauvais, très mauvais. L’histoire aurai pu être génialissime, mais il y a un manque total de maitrise de la part du réalisateur. C’est mal filmé, mal tourné, des scènes absolument impossibles etc. A éviter à tout prix.