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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Pitch : Pour redevenir le roi de New York, Frank White ambitionne dès sa sortie de prison de liquider ses rivaux mafieux. Dramatisation à l'extrême récurrente, via une bande son grave accompagnant des scènes théâtralisées. Le plus souvent, c'est le mafieux joué par Christopher Walken qui a le droit à ce florilège de mise en scène. Le problème est qu'il n'a que trop peu de profondeur. Du coup cette dramatisation, cette théâtralisation n'ont qu'un demi-effet. On dirait presque que le côté réussi de King of NewYork tient là ! Les autres rôles sont eux aussi des durs à cuir : des gangsters blacks à la petite semelle, un chef de gang asiatique, le classique chef ritale, des flics qui se prennent pour des héros... Que des gros bras (pour pas un pete de réflexion) ! En apparence car si l'on s'arrête sur leurs répliques, là encore le bas blesse. Ils sont eux aussi dépeints superficiellement, sans une seule réplique qui fait mouche. Une discursivité et une psychologie des rôles très très embryonnaires, le tout étant assemblé par Abel Ferrara sans doute pour surfer sur la vague des films de pégre (ce que je dis va faire polémique). Ce film de mafia là n'est que flingues, gros bras animalisés, manque de profondeur scénaristique que la bande son tente tant bien que mal à corriger et atténuer. La mise en scène est rapide, basique et sommaire, laissant place à l'action, à la noirceur et aux règlements de compte. Attention film de mafia superficiel (incomparable avec les Parrains). Quand vous voyez Frank White sortir à peine de prison et loger direct au sublime hôtel Plaza de New York, possédant une limousine et entouré de deux déesses, vous vous dites logiquement que tout va être rapide au plan de la mise en scène ! Un film qui commence d'entrée par des accélérations de scénario a souvent du mauvais-sang à se faire, si ce n'est pas lui c'est le spectateur qui se le fait !
Abel ferrara en mains de maitre nous livre un Film culte qui vient se classer parmis les chef d'oeuvre du gangstérisme ! Un film Violent ,Glauque, Derangeant, Emouvant... du Ferrara Quoi !! Chapeau bas pour C.Walken et sa Prestation tout simplment magistrale !
Authentique chef d'oeuvre, ce film traque l'ambiguïté d'un homme, tiraillé entre son esprit nouvellement apaisé et ses pulsions à jamais dévastatrices. Walken, dans un rôle inoubliable, joue le jeu de façon exemplaire, ne donnant aucun repère au spectateur quant au fonctionnement de sa pensée, de ses affects, le prenant toujours par surprise. Ferrara filme l'abstraction des sentiments au coeur d'une histoire concrète, faite de bruit et de fureur, de mafiosi et flics ripous, dans un New York hyperréaliste et poétique. La mise en scène, radicale, est épurée au maximum et va constamment droit à l'essentiel. A l'image du héros principal, le montage est construit sur l'inattendu, le furtif, donnant une respiration étrange au film. Alternant apaisement de l'âme et confrontation des corps, le film de Ferrara est une oeuvre grandiose, qui dès le générique d'ouverture, nous embarque dans un New York expressionniste et abstrait, violent et charnel, qui sied parfaitement aux tourments du personnage principal. C'est du très grand cinéma, impulsif, déroutant, classique, personnel.
On se perd un peu parmi les coups de feu et les évènements successifs mal ficelés du film. Mais c'est un leurre pour masquer l'intrigue plate et saccadé, que même Walken n'arrive pas à réhausser.
Christopher Walken a décidément une gueule à part. The King of New York ne m'a pas particulièrement emballé. L'ambiance y est ça s'arrête là. Certaines scènes me semblent de trop, pendant que d'autres manquent vraiment. Le scénario se contente de survoler chaque point sans s'y attarder. Même le personnage incarné par Christopher Walken est vide. Il sort de prison ; c'est tout ce que l'on sait. Le reste de sa personnalité, on la découvre par ses actes. Mais on ne nous offre aucune profondeur supplémentaire pour aucun personnage. Sinon la réalisation est plutôt bonne et certains plans sont magnifiques. Mais au delà, je ne pense pas que ce film puisse être culte.
Une bien GRANDE déception! Ce film de pur gangster et bien lourd, et peu prometteur : Déjà par ses acteurs, faiblards qui sont tous, malgré leurs "renommés" actuelle, mauvais et agaçant. C'est bien sûr du a leurs personnages, inintéressant, prévisible, et jamais charismatique. Le film est bien trop mou et anodin, et en plus vieilli extrêmement mal...Aucune innovation, aucun charisme, aucune qualitée scopique, aucune scène mémorable. The King of New York ne me donnera aucun souvenirs apparent...
Wooa ! c'est ce qui est sorti de ma bouche à la fin de ce film tout simplement génial. Alors bien sur il faut aimer les films de gangster et accepter la violence du film, mais King of New York nous offre bien plus encore. Tout d'abord, la prestation de Christopher Walken est juste parfaite, il apporte au personnage de Frank White un charisme et une noirceur qui ne peuvent laisser de marbre. Walken est plus que convainquant, et est surtout bien aidé par l'oeil d'un Abbel Ferrara très inspiré pour l'occasion. En effet il nous offre des plans somptueux (le regard de Frank White fait froid dans le dos) et des scènes tout simplement mémorables, comme cette poursuite en voitures qui est un must du genre, et également des moments de violence assez troublants (je ne spoilerai pas XD). Le casting est aussi une force du film, avec notamment Laurence Fishburne, complètement déjanté, ou encore Wesley Snipes et Steve Buscemi. En bref un super film ou les scènes cultes s'enchaînent du début ("Room service motherfucker") à la fin ( très réussie). Alors bien sûr le film a pris un petit coup de vieux, mais cela ne gache en aucun cas le plaisir que l'on prend à voir Frank White devenir le King of New York !
Un bon film avec un excellent Walken. Le problème vient de la réalisation, le personnage principal aurait mérité plus de profondeur. Même si on devine ce qui se passe dans la tête de ce gangster qui veux atteindre la rédemption, on a du mal à bien cerner le personnage. Et la mise en scène des scènes d'actions sont risibles. Bref, pas mal de maladresses mais le film n'est pas pour autant mauvais.
Polar mythique, presque gothique, littéralement sublimé par un Christopher Walken en état de grâce, soutenu par une pléiades de seconds rôles très forts (le toujours excellent David Caruso en tête...), et dénoyauté avec style par un Ferrara plus qu'inspiré pour l'occasion. Nosferatu de la décadence urbaine et catalyseur des troubles humains, ce "roi de New York" laissera son empreinte en vous longtemps après avoir disparu au fond de la nuit...
On se laisse entrainer dans l'histoire, on s'attache au personnage principal et on en oublie parfois qu'il s'agit d'un gangster. Walken y est très bon, comme toujours
ce film basé sur la montée d'un gangster dans cette bonne ville de New York est trés bien mené. Christopher Walken n'a rien à envier à Robert de Niro, car il interpréte de facon magistral le "parrain" de la drogue. J'ai un petit regret le film aurait pu être plus long, on pouvait accentué un peu plus la guerre des gangs et la guerre avec la police, on a le sentiment de rester un peu sur sa fin, c'est dommage.
Un film assez classique au final, même au niveau de l'esthétique qui fait très années 80. L'énergie et la violence sont de la partie. Christopher Walken est comme d'habitude impressionnant dans le rôle du caid. Ce qui compense les prestations de cabotinage de la plupart des autres acteurs (peut être est-ce dû à des personnages caricaturaux et à des situations dignes de série B ???).
trés bon film, avec une fin des plus tragique a la Tony Montana, aprés une guerre entre gangs et des policiers rebels bien décidé a faire reigner la loi selon leurs methodes