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leochou
16 abonnés
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5,0
Publiée le 19 mai 2015
Cette réalisation stylisé et efficace offre un des plus grand rôle de Chrsitopher Walken dans ce thriller nihiliste et violent. Un film culte, un pur chef d'oeuvre. Si je devais garder une seul film de Ferrera se serait celui là.
"The King of New York" est considéré comme un film important d'Abel Ferrara, d'une part parce qu'il interroge de façon saisissante les limites de la justice et de la morale dans une ville rongée par la criminalité, d'autre part parce qu'il réalise un portrait singulier d'un truand condamné à la solitude, un roi intraitable et jusqu'au-boutiste qui ne laisse à personne le soin de dicter sa loi. Ce roi, c'est Christopher Walken, au visage blafard, tel un zombie qui reviendrait de l'enfer (la prison) pour en rejoindre un autre (des flics prêts à tout pour le coincer), accompagné de truands fous à lier avec en tête un Laurence Fishburne halluciné. Mais en face, la police est partagée entre la résignation et une offensive qui défie tout sens éthique, entre un respect des institutions et une transgression forte du métier brouillant ainsi la distinction entre le bien et le mal. Un film intime, traversé par de sublimes fulgurances esthétiques et porté par une pléiade de comédiens magistralement dirigés.
Sorte de condensé d'un film de Martin Scorsese, un film sombre, glauque, violent dans l'exacte lignée de "Bad lieutenant". Rythme rapide, riche en rebondissements. Interprétation presque géniale de Christopher Walken, légèrement dérangeante mais qui manque un peu de spontanéité.
Film culte dépeignant le milieu criminel new-yorkais de la fin des années 80, The King of New York reste aujourd'hui l'une des plus réussies et des plus mémorables œuvres d'Abel Ferrara. Nous y suivons la sortie de prison d'un caïd de la drogue et sa reprise en main du business, avec ses hauts et ses bas, mais surtout la peinture d'une ville mal famée à une certaine époque, une ville vivante, sale, sombre, pourrie où y vivent petites frappes, gros bonnets, policiers violents et drogués dégueulasses. Un monde pas franchement rose pour la ville du Rêve Américain... Le Roi, c'est Frank White, la classe incarnée. Le sourire aux lèvres, la joie de vivre et d'une fermeté effrayante, le caïd en impose. Mal perçu par ses confrères pour "traiter avec des nègres", envié par certains, respecté par beaucoup, justicier dans l'âme et insaisissable proie pour la police, Frank est un personnage énigmatique auquel on s'attache dès les premières minutes. Vendeur de drogue en masse, il se débarrasse rapidement des gêneurs, des pédophiles et des crapules sans cœur tout en s'investissant dans le sauvetage d'un hôpital défavorisé. Frank est un être bon qui a ses mauvais côtés, ou inversement. Il est accompagné par la même bande de rigolards lui obéissant au doigt et à l'œil, fans de rap et de malbouffe qui, tout comme leur maître, ont toujours la main sur le cœur pour aider le plus faible. C'est d'ailleurs sur ce portrait baroque d'une criminalité pleine de vie que le film porte principalement l'intérêt. Certes bien moins ambitieux que Scarface ou encore Les Affranchis, dans le même registre, The King of New York s'avère tout de même passionnant, la mise en scène sobre et réaliste de Ferrara, l'atmosphère typique du New York des années 80 et la fantastique performance d'un Christopher Walken comme d'habitude impressionnant jouant à la faveur de ce film malheureusement boudé à sa sortie.
Un sacré policier qui s’apparente plutôt à un opéra ! C’est extravagant, un peu du pire côtoie beaucoup du meilleur, mais le film vous emmène dans une valse funèbre que l’on oublie pas. Par son côté esthétique – les tueries sont dignes de celles de Brian de Palma –, ses décors allant des palaces aux caves et terrains vagues et surtout par son équipe d’acteurs jouant des personnages totalement déjantés et psychopathes, tout aussi nombreux dans la pègre que dans la police ! Christopher Walken, splendide mort-vivant halluciné se prenant pour mère Thérésa – j’exagère à peine –, est époustouflant et admirablement filmé par Ferrara. Sur les écrans il y a 25 ans déjà et toujours le même punch !
J'ai vu un film... qui bien que daté portait en lui les ferments d'une esthétique destructrice, stylisée et violente... Christopher Walken est vraiment extraordinaire dans son rôle de mafieux désabusé qui s'enfonce dans une une violence brutale. La réalisation d'Abel Ferrara est vraiment incroyable, d'une grande maîtrise... Les comédiens qui entourent C. Walken sont également d'une telle force et d'une telle épaisseur qu'ils contribuent à renforcer cette impression de film poisseux. On s'attend à être victime de coup de feux à chaque instant... Une manière de tenir le spectateur en haleine sur une grande partie du film... Mais malheureusement pas sur tout le film... Il y a quand même qq longueurs qui pénalisent le film, d'où cette note... J'imagine que pour les années 90, on devait au summum de l'intensité... Mais plus de 20 ans plus tard, le montage a fait de tel progrès qu'il paraît parfois à l'arrêt... Mais, quoi qu'il en soit, il faut avoir vu ce film car il parle à l'intelligence malgré un message d'une certaine force violente...
Opéra funèbre et décadent, Le Roi de New York nous entraîne dans un univers d'extrêmes fait d'accès de violences et de fièvre sexuelle, de danses folles et de courses-poursuites avec la mort. Criminel convaincu de faire le bien, Frank White (Christopher Walken, remarquablement filmé) est mystère vivant. Contre lui, les trois personnages distincts de flics s'imaginent eux aussi investits d'une mission et foncent aveuglément pour l'atteindre. Dans ce monde déraisonable ou le mal et le bien flirtent dangereusement, Ferrara suit des hommes qui se prennent pour des dieux. Leur chute n'en est que plus pathétique. Parmi tous les films déjanté de Ferrara, ce film est sans doute le plus beau.
L'histoire d'un caïd redoutable, se voulant à la fois homme d'affaires sans scrupule et justicier violent. L'intrigue de "The King of New York" manque un peu d'ampleur : le personnage évolue finalement assez peu, et le film est plutôt court. Mais la réalisation de Ferrara est très soignée, et donne à ce polar nerveux et brutal une touche dérangeante et poignante. Sans oublier un surprenant Christopher Walken, qui incarne avec charisme, cynisme, et un brin de sadisme le rôle titre. En somme, si l'ensemble n'est pas un grand film sur la mafia, il vaut le coup d'oeil.
Un scénario bien travaillé pour un film qui rassemble une belle brochette d'acteurs : Christopher Walken, dont la tête ne me revient décidément pas, s'en sort assez bien dans son rôle de méchant, David Caruso qu'il est intéressant de voir jeune comparé à son rôle dans les Experts Miami où il est bien plus charismatique et moins tête à claques, Laurence Fishburne est étonnant à voir dans un personnage de petite frappe, et Wesley Snipes, par contre, lui, est... fantomatique dans son rôle de policier.
un bon polar, assez charismatique ( vieux New York, putes, armes, drogues, monnaies....), servie par un casting énorme avec de jeunes stars en devenir à l'époque ( snipes, fishburne)...
Grand film de gangsters, tragique et finalement morale. Même morale que Scarface. Le parallèle est possible mais il y a quand même des différences non négligeables dans le traitement du même thème. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'en plus et contrairement à Scarface, le personnage incarné par Walken a parfaitement conscience que sa vie va être intense mais courte. Il y a une jouissance de la vie dans Tony Montana qu'on ne retrouve absolument pas dans King of New York. L'approche du thème est différente, entre le clinquant de Scarface et le coté glauque et mélancolique de King of NY. Scarface est une fête, King of NY est un chemin de croix. On peut voir à travers le regard triste et las de Frank White que finalement, toute cette violence, ces règlements de compte en série, ne mènent à rien. Cependant, c'est un besoin irrépressible, une fuite en avant vers un destin tragique tracé d'avance. Christopher Walken est une nouvelle fois fabuleux, charismatique, tragique, fascinant et inquiétant.
Le meilleur film de Ferrara sans aucun doute avec une histoire de mafieux au grand coeur mais trop intégré dans le milieu pour réussir à s'en sortir. Sombre et stylé, ce film se cré lui même sa propre ambiance et son univers assez particulier. C.Walken est excellent notament dans le finale.
Des montagnes de coke, des fusillades à tout va, des litres de sang et de jolies femmes, The King of New-York est assurément un film de gangster! Mais pour que tout cela est un sens il faut un bon scénario et de ce côté la on est pas déçu avec une histoire prenante qui dès les premières minutes jusqu'à la scène finale ne nous laisse pas une seconde de répit. Les flingues sont très souvent de sorti et nous offre de superbes scènes ultra réalistes et sans concession, magnifié par un Abel Ferrara inspiré aux manettes. Les couleurs très sombres, les répliques savoureuses et la très bonne b.o. viennent sublimer le tout pour notre plus grand bonheur. Et que dire du casting cinq étoiles très variés avec en tête d'affiche un Christopher Walken au visage de dingue et effrayant qui possède un charisme de fou épaulé par une équipe de tarés avec comme bras droit un Laurence Fishburne brillant par sa folie. En plus viennent s'ajouter, Steve Buscemi (malheureusement pas assez exploité), David Caruso, Victor Argo et Wesley Snipes! Rien que ça! Autant dire que The King of New-York est un excellent film, violent, brutal et haletant qui plaira à tous ceux qui aiment les films du genre. A voir absolument!
Juste avant de réaliser Bad Lieutenant (1993), Abel Ferrara s’était attelé à la réalisation d’une thriller sombre très violent. L’histoire d’un pionnier dans l’univers mafieux de New York, où lorsqu’il sort de prison, choisit de « se ranger » du business, de laisser une bonne image de lui avant de quitter son poste, (construire un hôpital, par exemple). Mais la police voit tout cela d’un très mauvais œil et va se charger de lui faire regretter son règne sur la ville. The King of New York (1990) réunie une très belle brochette de stars avec dans le rôle titre : Christopher Walken, parfait dans ce rôle de truand, aux côtés de Laurence Fishburne, David Caruso, Paul Calderon, Wesley Snipes & Steve Buscemi. Une réalisation âpre, prenante où le réalisateur excelle une fois de plus !