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Un visiteur
2,5
Publiée le 8 août 2007
Surestimé (néanmoins une bonne BO). Beaucoup de personnages (bien interprétés) mais tout est trop rapide, beaucoup trop rapide, on a pas le temps de s'y attacher contrairemant aux films dont Abel Ferrara s'inspire (les Affranchis, Scarface...). On aurait voulu rester plus longtemps avec Christopher Walken qui, comme à son habitude, frise (ou atteint) l'excellence ! Néanmoins ce film apparaît comme une épure du genre. Qui sont les bons et les méchants ? Les lascars se battent pour contrôler la vente de la drogue dont se gavent-d'autres lascars- mais surtout les riches. Ainsi cette guerre permet à la bonne société d'accomplir ses vices, société qui l'accepte et parfois la défend au mépris des lois ! Aucun manichéisme possible (même le "méchant" rêve de construire un hôpital avec l'argent de la drogue). Qu'est-ce qui est juste ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Ce film est une spirale infernale dont "l'american dream" fait office de loi avec ceux qui s'enrichissent sur ceux qui dégustent ! Mais en fin de compte tous sont victimes. Telle est la conclusion d'un Christopher Walken tenant son beretta, symbole phallique des illusions du sexe de la drogue, de la puissance. Au final le film dessert bien cette conclusion : il est froid.
Un bon film de "gangsters" qui malgré une certaine originalité, tombe parfois dans le déjà vu. Les policiers prêts à mourrir pour éliminer White sont un peu cliché et exagérés, par la vertue fantaisiste que l'on tente de leur donner. Bref, le film tombe dans certains pièges mais reste toutefois agréable à regarder.
Magistral de bout en bout, ce chef d'œuvre d'Abel Ferrara reste un incontournable tant par l'immersion totale dans le monde de la maffia à laquelle il nous invite que par l'immense performance de Christopher Walken.
J'ai vu ce film à sa sortie et j'en avais gardé le souvenir d'une oeuvre puissante. J'ai eu l'occasion de le revoir récemment. Et là, déception. Le film a veilli. C. Walken traine sa dégaine de mort vivant avec le talent qu'on lui connaît, mais il a renouvelé à l'envie la même prestation dans d'autres film. Les scènes d'actions, qui se veulent des éclairs de violence, sont dignes d'une série télé actuelle, de même pour les éclairages et la musique, en bref tout cela est très daté, un peu clinquant et toc. Néanmoins, le cinéaste sait filmer admirablement la ville. En conclusion un polar urbain honnête, vraisemblablement précurseur sur certains points mais malheureusement pour lui qui a pu servir de modèle depuis pour des copistes d'un talent supérieur.
Moins émouvant et plus impitoyable que Bad Lieutenant, The King of New York n'en demeure pas moins culte. Abel Ferrara offre à Christopher Walken l'un de ses plus beaux rôles : Frank White, véritable tête brulée, personnage à la philosophie tordue mais d'une intégrité toute particulière