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Redzing
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2,5
Publiée le 12 février 2023
Après avoir échappé de justesse à Voldemort resuscité dans l'opus précédent, Harry n'est pas cru par la communauté des magiciens. Personne ne gobe le retour de Voldemort, et surtout pas le Ministre de la Magie, qui va mettre des bâtons dans les roues de l'école Howgarts. Le fameux Ordre du Phénix est en fait très peu utilisé ici. Les deux tiers de l'intrigue tournent autour d'une nouvelle professeur infecte, qui prend peu à peu le pouvoir à Howgarts. Avec une idée salutaire de dénoncer le totalitarisme et le système qui fait l'autruche. Sauf que c'est fait avec de (très) gros sabots. La stupidité profonde de la méchante enseignante, ses méthodes barbares et sa pensée raz-des-pâquerettes. Sans compter quelques rebondissements brutaux, dont cette histoire d'amour qui arrive comme un cheveu sur la soupe, pour être évacuée aussi sec. Néanmoins, le scénario comporte beaucoup moins d'incohérences que les films précédents. Les acteurs font preuve d'une certaine énergie. Et les CGI continuent de s'améliorer. Et puis il y a ce dernier acte plus intéressant et plus riche en spectacle, qui sauve vraiment le film : enfin de vrais combats entre sorciers !
C'est un épisode dans lequel je ne suis pas du-tout rentré. Non pas que les acteurs soient mauvais ou l'histoire mauvaises, mais je suis resté hermétique à ce film. A cela s'ajoute le fait que la méchante me rappelle de mauvais souvenir à l'école, ce qui n'a pas aidé à l'apprécié.
Assez déçu de ce cinquième volet de Harry Potter pas très fidèle au livre. Je sais que le livre est un énorme pavé et qu'il est strictement impossible de tout mettre mais l'histoire a été trop condensé. En plus le livre est le plus gros de toute la saga mais le film est le plus court! Cherchez l'erreur...Au niveau du jeu, j'ai trouvé que Rupert Grint (Ron) était assez passif. Sinon, les autres acteurs jouent bien et l'ambiance reste super. Mais ils auraient pu faire tellement mieux...
Voilà enfin l'opus tant attendu, celui où Voldemort est vraiment de retour et que la guerre doit commencer à faire rage. Après l'excellent Coupe de Feu où Mike Newell s'en était sorti avec brio, c'est au tour de David Yates de s'occuper de celui-là. Dans mes souvenirs, c'était le dernier opus qui m'avait vraiment plu lorsque j'étais bien plus jeune, avant de, peu à peu, m'éloigner de cet univers.
Malheureusement, et c'est la première fois que ça arrive depuis que je replonge dans l'univers d'Harry Potter, je n'ai pas vraiment réussi à retrouver toute la magie du monde de Rowling. Je me souviens plutôt bien du bouquin qui était très long (le plus long de la saga d'ailleurs) et donc assez riche et ça, David Yates ne le maîtrise pas du tout. Le scénario adapté souffre notamment d'ellipses mal maîtrisées et de personnages passés sous silence ou pas assez approfondis, ce qui peut poser problème lorsque l'on doit s'attacher à l'un ou découvrir des choses importantes sur d'autres. Même les protagonistes ont parfois tendance à un peu trop s'enfermer dans une écrire légèrement caricatural, ce qui se ressent au niveau des dialogues.
Si on ajoute cela à une mise en scène trop banale de Yates, incapable de bien retranscrire tous les enjeux, ça donne forcément une déception. Ce dernier, en approfondissant pas un peu plus la relation entre Harry et Sirius, peine du coup à donner une dimension vraiment tragique lorsque le malheur tombera sur Sirius, et c'est le cas pour d'autres personnages et émotions, du coup on ne ressent pas grand-chose devant ce film, heureusement que quelques touches de légèretés et d'humour marchent. L'apothéose finale tant attendue est aussi décevante où j'ai plus eu l'impression d'un immense cirque tape-à-l’œil plutôt que d'un vrai combat intense et tragique. Et enfin, je n'ai pas vraiment ressenti cette atmosphère de peur et de noirceur qui aurait dû régner sur le récit, j'ai plutôt en l'impression d'être dans une bande-annonce de plus de 2 heures qui nous préparait pour le prochain film.
Et pourtant, j'ai beau lui trouver plusieurs points gênant, je n'en reste pas moins attaché aux personnages, là où Yates bénéficie du travail des précédents réalisateurs, à l'image du trio principal mais aussi de Fred et George dont la légèreté et l'humour sont loin de me laisser de marbres. De plus, certains nouveaux apportent vraiment en plus au récit, à l'image de la loufoque Luna Lovegood ou de la détestable à souhait Dolorès Ombrage. L'ensemble est bien rythmé et j'ai bien aimé les rapports entre le ministère de la magie et Poudlard, la façon dont les premiers vont chercher à contrôler l'école de Dumbledore et rester aveugle, par parano et ambition, aux vraies menaces. La reconstitution est toujours d'excellentes qualité, tout comme les effets-spéciaux, ce qui permet de nous immerger de la meilleure des manières dans cet univers. Sinon la partition musicale est toujours impeccable, tout comme les acteurs que ce soit les jeunes ou la vieille garde anglaise.
Décevant et bien plus faible que ses prédécesseurs, L'ordre du Phénix peine notamment à cause d'une mauvaise adaptation scénaristique du vaste et riche livre de Rowling, ainsi que d'une réalisation un peu plate et sans éclat... Dommage car l'univers et les protagonistes restent toujours intéressants et attachants...
Le film semble bien terne comparé au livre qui regroupe actions, émotions, et qui montre comment le monde change entre le ministère qui ne veut pas accepter le retour de Voldemort, une Ombrage despotique qui rend Poudlard terne et sans vie, et Dumbledore qui se prépare à la guerre. Le film ne reflète malheureusement rien de tout ce qui fait le charme du livre : pas de matches de Quidditch, et une bataille au ministère réduit de moitié. Je suis un peu déçue, étant donné que le 5 est mon livre préféré
Harry Potter et l'ordre du Phénix ou le pavé de mille pages excellent, un de mes livres préféré. Mike Newell cède sa place à David Yates lui aussi sorti tout droit de nulle part et qui je trouve va être un mauvais choix pour la fin de la saga. C'est aussi a partir de ce livre que J.K Rowling à levé le pied en disant: Faites moi les meilleurs films possible.(ERREUR) Bref focalisons nous sur ce film, qui n'est pas mauvais non plus. Je pense que le film aurait du être séparé en deux parties, juste pour le choc, cet opus là est le plus court en film mais c'est le plus long en livre(1000 pages quand même)."Harry Potter et l'Ordre du Phénix" a peut-être toutes les qualités mais aussi tous les défauts que son prédécesseur n'avait pas ! Tout d'abord, il convient de noter la qualité de la mise en scène : David Yates est un réalisateur plus exigeant que Mike Newell et comme Cuarón, il a une réelle approche artistique qui fait de cette œuvre un film personnel qui regorge de bonnes idées. Le problème est que Yates est aussi un débutant dans les blockbusters et qu'il commet ainsi quelques maladresses. Le rythme est souvent très dynamique, spoiler: notamment à travers les rêves et visions épileptiques de Harry, les zooms sur les articles de journaux animés et la succession de saynètes représentant la progression de l'Armée de Dumbledore et les tentatives de Rusard de la prendre au piège ; si les deux premiers points sont très réussis et donnent au film son ambiance particulière, cette guéguerre entre les partisans d'Ombrage et ceux de Dumbledore est plutôt embarrassante et dotée d'un humour assez peu adapté. À cause de ça, le développement de l'intrigue semble trop expéditif et ne reflète pas la complexité du roman qui est après tout le plus long de la saga. Le film est donc bien trop court et la profondeur des personnages n'a visiblement pas été privilégiée, tellement les membres de l'Ordre apparaissent comme des faire-valoir. De plus, les explications sur l'intrigue générale et les dialogues introspectifs sont rares et largement insuffisants, comme si le scénariste était conscient du décalage entre le quatrième volet rempli d'action et celui-ci plus posé et avait décidé de limiter les échanges entre les personnages pour que le spectateur ne s’ennuie pas, ce qui se révèle bien stupide car, une fois la projection terminée, on se rend compte que les projets de Voldemort au Département des mystères restent flous et que l'importance de la prophétie a à peine été esquissée. C'est assez dommage et le film semble ainsi trop précipité pour laisser sa marque. Heureusement, la beauté des décors et de la mise en scène sauve le reste, et à ce titre, la maison des Black, le Ministère de la Magie et l'impressionnante prison d'Azkaban sont particulièrement réussis. Un autre aspect très positif découle des flash-back de Harry, qui font ainsi intervenir des images des quatre volets précédents, ce qui permet d'unifier une saga qui manquait parfois de cohérence dans ses changements de styles. Ce seul point rend peut-être la présence de Yates à la réalisation indispensable, ou rend en tout cas l'épisode véritablement central. En revanche, la fin du film est peut-être une des plus décevantes des différentes adaptations. En effet, si ce qu'on voit du Département des mystères est incontestablement très beau, on n'en voit hélas pas assez ! Les événement s'y déroulant constituent un des meilleurs passages de la saga à l'écrit : de par son étrangeté et sa richesse en détails (la salle du Temps, celle des cerveaux, l'arcade...), elle recelait une infinité de possibilités de mise en scène, et n'importe quel réalisateur aurait pris son pied en les filmant. Bien sûr, c'est sans doute aussi une question de budget, mais cela amène un grand vide qui aurait pu constituer une séquence incroyablement marquante. spoiler: Je trouve la mort de Sirius baclée, également la scène ou Harry est censé s'énerver contre dumbledore.
Côté nouveaux acteurs: Imelda Staunton et Evanna Lynch sont particulièrement bien choisies dans leurs rôles respectifs de l'odieuse Dolores Ombrage et de l'excentrique Luna Lovegood. Imelda Staunton joue très bien et elle a tout un tat de mimique énervantes pour rendre le personnage diaboliquement énervant mais efficace. En revanche, je n'aime pas la performance de Helena Bonham Carter(qui est elle aussi nouvelle) et elle est un peu trop énervante avec ses rires insupportables. Je trouve qu'elle surjoue notamment dans les Reliques de la mort. Côté musique, Patrick Doyle laisse sa place à Nicholas Hooper qui signe de très bons morceaux mais pas à la hauteur de son prédécesseur et de John Williams. Travail correct de la part de David Yates qui même si le film ne casse pas trois pâtes au canard, il s'en sort tout de même bien pour un réalisateur sorti de nulle part. Ce qui n'ai pas le cas pour le film suivant...
Harry Potter et l'ordre du phénix est le premier épisode de la saga que je suis allé voir au cinéma et qui plus est mon premier film en 3D et ça n'en a été que meilleur pour moi, ce film est juste géniale, super bien, un chef d'oeuvre. Après un 4è opus qui se différenciait des autres avec notamment l'histoire du tournoi entre les différentes académies de magies, ce 5è opus revient à un cadre scolaire plus classique. Néanmoins, le plus gros changement de ce 5è épisode est sans aucun doute sa rupture définitif avec le côté "aventure fantastique" pour basculer dans une dimension extrêmement plus psychologique sur un ton beaucoup plus adulte. La coupe de feu avait déjà entamer la transition vers le cycle "sombre" de la saga et celui là met définitivement fin à la transition et à l'esprit féerique que l'on pouvait trouver dans les 3 premiers volets. Mais pour autant cela gâche t il quelque chose à l'univers de notre sorcier préféré ? absolument pas, au contraire cela nous met face aux vrais enjeux de la saga et nous propose déjà un avant goût de la guerre à venir,spoiler: la mise en place d'une armée secrète d'élèves de Poudlard dirigée par Harry Ron et Hermione pour se préparer à l'affrontement contre les mangemorts . J'ai adoré cet opus car il répond à pas mal de questions jusque là laissez un peu en suspend ou tout simplement pas soulevées auparavant comme spoiler: le lien entre Harry et Voldemort, par leur connexion spirituelle et la prophétie: "aucun des deux ne peut vivre tant que l'autre survit . Le film nous propose aussi de découvrir de nouveaux personnages à très fort charisme comme le nouveau professeur de défence contre les force du mal, elle mérite parfaitement le titre de pire professeur de Poudlard, son personnage est au premier abord très agaçant mais finalement efficace pour nous faire ressentir toute l'injustice qui règne, spoiler: elle interdira l'usage des sortilèges de défence ainsi que les produits des Weasley et filera des heures de colle à Harry sans aucune raison . On découvre aussi la très sympathique Luna Lovegood, élève fort sympathique et pour le moin très loufoque, on s'attache très facilement à son attitude un peu "déconnectée" de la réalité, un peu rêveuse mais très sociale;. Et aussi une nouvelle recrue chez les méchants: Bellatrix Lestrange (interprétée brillamment par Helena Boham Carter) . avec tous ces personnages qui viennent s'ajouter à nôtre groupe préféré, l'histoire prend de la vitesse et on assiste encore à beaucoup des scènes riches en action et en duels de sortilèges commespoiler: les nombreuses séances d'entraînement de l'A.D dans la salle sur demande ou la séquence final de la poursuite chaotique au département des mystères du ministère de la magie et le face à face final entre Dumbledore et Voldemort ne manqueront pas de régaler nos yeux à un niveau tout à fait épique. Sinon le film s'assombrit, on assiste encore une fois à une mort tragique, spoiler: celle de Sirius Black, par Bellatrix pendant la bataille au ministère , qui nous fera sans doute verser une petite larme; de plus ce drame va temporairementspoiler: rendre Harry fou de rage au point d'utiliser des sortilèges interdit pour punir Bellatrix, jusqu'à être tenté par nul autre que Voldemort lui même de recourir au sortilège mortel "avada kadavra" mais Harry s'y refusera car il ne veut pas ressembler au seigneur des ténèbres , c'est pour ça aussi que le 5è opus est assez important selon moi car il va entamer une grande comparaison psychologique entre le héro et le méchant de l'histoire (le genre de lien qui me plaît assez pour donner une épaisseur complexe à l'histoire). Si vous vous attendez à une ambiance triste après les arguments que j'ai avancé, ne vous en faîtes pas, l'humour malgré l'atmosphère ténébreuse n'est pas tombé dans l'oublie pour autant, on a toujours des petites séquences rigolotes qui nous font rire, bien évidemment je pense à la scène inoubliable ou spoiler: Fred et Georges, lassés des méthodes d'Ombrage, décident de mettre la pagaille le jour des examens en balacant une pluie de pétards et de feux d'artifices et des oiseaux en papier depuis leurs ballets magiques ,une séquence juste inoubliable, le genre de truc qu'on a toujours eu envie de faire à l'école XD !!! Bref avec tout ça que dire de plus, de l'action, de l'aventure, de la magie et de l'émotion voilà ce que vous offre ce 5è opus de la saga Harry Potter désormais culte, un de mes préféré avec le Prince de sang mêlé (le sixième), je vous invite vraiment à visionner cette perle !!!
Toujours plus sombre, Harry va de plus en plus mal à mesure qu'il glisse vers le coté obscure de la force. Encore un film de qualité, plus centré sur les tourments psychologiques du héros et mettant le doigt sur les manipulations de l'opinion publique et les travers du système politique des sorciers (reflet du nôtre évidemment), mais qui se rattrape coté action avec un climax très spectaculaire. La grande bataille est annoncée, et on voit clairement dans cet épisode que les éléments se mettent en place. On note aussi l'arrivée des personnages atypiques de spoiler: Luna Lovegood et Bellatrix Lestrange . (Pas mal)
Difficile adaptation que celle de ce 5ème pavé de la saga, surtout en considérant la taille de la brique mais aussi son contenu, qui se veut souvent introspectif et délaisse l'action pure avant son final agité ... Dans l'absolu, le film se débrouille franchement bien en considérant les entraves et les défis qui l'attendaient au tournant, en matière de travail de réécriture et de rythmique, ce serait osé de dire le contraire ...
On regrettera probablement une grosse partie du côté introspectif qui passe à la trappe : Harry doutant en se supposant être manipulé par Voldemort, puis remettant en question l'image de son père en l'ayant entrevu ce qui se fait sans conséquence dans le film ... En fait, une bonne partie des soubresauts émotionnels de Harry sont occultés dans le film, et simplement minimisé en Harry se demandant s'il ne devient pas Voldemort du fait de ses sautes d'humeur, ce qui est un peu un pied de nez à la thématique adolescente du livre, parfois pas subtile mais intéressante ...
D'un côté, certaines idées sont agréables (les séances d'entrainement sous la tutelle de Harry sont agréablement filmées), d'autre le sont moins (le demi-frère de Hagrid qui pour moi est beaucoup trop ''gros bébé'' ce qui ruine la scène potentiellement classe qui devait avoir lieu avec les centaures) ...
Qui plus est, là où le livre se veut parfois maladroit dans ses explications (les décisions de Dumbledore, les manipulations de visions de Voldemort), le film agrandit plus encore la blessure en expliquant à minima certaines choses, ne serait-ce que le fait que la vision de Sirius avec Voldemort était une fausse vision incitant Harry à l'action imprudente ...
De même, les affrontements de fin de film, tout en restant classe, restent en-deça de l'imagerie que je m'en faisais en lisant le livre, qu'il s'agisse de musique ou de mise en scène, où même d'architecture dans le descriptif des différentes salles des mystères (à l'inverse, très beau travail de création autour de nombreux autres décors de cet opus).
En bref, un travail malgré tout de bonne qualité sur un produit difficile à adapter et non exempt de tares en soi ... et une très belle interprétation rose bonbon pour Dolores Ombrage, totalement réussie.
14,5/20
Les plus : Le travail artistique (le ministère notamment). La mise en avant de Luna Lovegood Dolorès Ombrage, finement jouée La composante sentimentale revue à la baisse Les montages dynamiques (entrainements de défense) Le moment Fred-George très jouissif face à Ombrage
Les Moins : Le demi-frère de Hagrid, ridicule Un petit quelque chose de pas aussi classe que prévu dans le final Plusieurs personnages sous-exploités (Lupin, Tonks ...) Manque de renvoi à l'introspectif d'Harry à l'écran Clarté des explications parfois pas au top Émotionnel de Harry fort édulcoré
Une nouvelle fois le réalisateur change. Cela en devient lassant. Même si le film est assez bien réussi, cela reste un point négatif à la stabilité de la saga dans un sens. Même si on ne le ressent pas au premier coup d'œil il y a foule de petits détails, signature du réalisateur, qui pourraient gêner (ou dans les cas extrêmes choquer) les puristes et les plus grands accros parmi les fans. On s'y fait rapidement. Le défi est relevé cependant, car mettre presque 1000 pages à l'écran était un immense pari.
La cape virevoltante d'Alan Rickman et l'arrivée du personnage de Luna Lovegood donnent un peu de fraicheur à cet opus qui nous fait voyager dans le monde des secrets tant spoiler: par les groupes que sont l'Ordre du Phénix et l'Armée de Dumbledore que par la visite au département des mystères lors de l’excursion extra-scolaire non-autorisée au ministère de la magie . C'est un régal que de visionner les décors réalisés avec soin et tout aussi délectable est le jeu du grand Alan. J'adore la scène dans le bureau d'Ombrage lorsqu'il avoue a demi-mots pour le Veritaserum et qu'il fait mine de ne rien comprendre des élucubrations d'Harry.
Le personnage d'Ombrage prend de la couleur au fur et à mesure qu'il prend de l'ampleur et monte en grade à l'écran à l'instar du livre. spoiler: D'un rose presque pâle elle évolue à un rose criard. L'actrice rend le personnage infecte dans un jeu d'acteur remarquable. De l'autre côté on a une Luna dans la lune, spoiler: complètement à côté de ses pompes et pourtant bien présente pour ses ami(e)s.
Le jeune casting est désormais arrivé à maturité. Mais ici ce qui déçoit, c'est la simplicité de l'histoire. Du coup, le film semble assez bavard sans que le récit n'avance bien loin, et ce qui aurait pu être axé sur le côté politique n'est que brossé superficiellement. Décevant. Note : l'effet spécial de la tête de Sirius Black dans le feu est complètement cheap : c'était bien mieux fait dans l'épisode précédent!!
Cet Harry Potter 5 apparait comme une transition entre ce qui se passe avant et après dans la saga. Un long métrage pratiquement inutile qui enchaîne les scènes de remplissages, les mauvais dialogues et les situations inintéressantes! Reste les personnages attachants et une sorte d'hypnotisation étonnante.
David Yates, quatrième et dernier réalisateur de la franchise "Harry Potter", livre pour sa première réalisation dans la célèbre saga un cinquième film plus sombre, plus complexe et surtout encore plus mature, de ce qu'on a vu dans les précédents films. Alors, certes, ce nouvel opus est beaucoup plus sombre, peut-être trop justement, car on en vient même à haïr Daniel Radcliffe durant les trente dernières minutes.De plus, ce film souffre de pas mal de longueurs, et laissent finalement place à de longs dialogues. "L'ordre du Phénix" reste selon moi l'un des opus les plus décevants de la saga avec le sixième. Sans remettre en cause les excellents jeux d'acteurs et les magnifiques effets spéciaux, accompagnés d'une bande-originale sublime.
Harry Potter et l’Ordre du Phénix est le cinquième épisode de Harry Potter, il est réalisé par David Yates et sorti en juillet 2007. Ce film marque le quatrième et dernier changement de réalisateur de la saga, après la mise en scène académique de Colombus, l’esthétisme grandiose de Cuaron, l’efficacité de Mike Newell, c’est l’anglais David Yates qui va se charger de réaliser le cinquième épisode et tout le reste de la saga. Le film nous montre dés le début qu’il va être plus effrayant que les autres films. La mise en scène de Yates est, certes, plus inspirée que celle de Newell mais reste néanmoins assez basique. Cette mise en scène s’explique car Yates vient du monde de la télé, qui est un monde où la mise en scène doit être simplement efficace. Les effets spéciaux sont de très bonnes facture, et le film a comme d’habitude dans les Harry Potter, de superbes décors. Je trouve les apparitions de Voldemort dans le film très bien gérées, d’ailleurs toute la scène finale, donc le combat final est véritablement grandiose, David Yates a fourni un super travail là dessus. C’est la première fois dans un Harry Potter qu’un décor est totalement en images de synthèses, et cela rend très bien même aujourd’hui, les effets spéciaux n’ont pas vieilli et la scène dans ce « décor numérique » est très bonne, elle dégage une très belle tension. Le petit plus du film pour moi est le personnage de Dolores Ombrage qui en plus d’être interprétée à la perfection par Imelda Staunton, est un personnage à part dans le film, il témoigne d’un travail créatif réellement énorme. Dans chaque épisode de Harry Potter de nouveaux personnages débarquent, et ils sont marquants, mais là c’est autre chose. Le côté très contrasté entre son apparence de petite dame adorant le rose ayant l’air très gentille et sa véritable personnalité de personne complètement horrible et à la limite du malsain est extraordinaire. D’ailleurs elle possède un thème musical incroyable. Les décors appartenant à son personnage comme son bureau totalement rose et les chats qui le décorent sont géniaux. Ce Harry Potter est très bon, David Yates a fait de cette adaptation un très grand film.