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CeeSnipes
288 abonnés
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4,0
Publiée le 14 juin 2013
Quelques fois, quand on cherche un bon plaisir de cinéma, il faut se laisser tenter par des films méconnus, oubliés, peu disponibles, voire même désuets. C’est comme ça qu’on tombe sur Les Moissons du Printemps.
Ce petit film sans prétention de Richard Benjamin, son deuxième, est une véritable curiosité, au niveau de son casting où on retrouve Sean Penn, Elizabeth McGovern, Nicolas Cage, Crispin Glover, Michael Madsen, Dana Carvey et Michael Talbott, excusez du peu, tous méconnus à l’époque et au scénario, le premier de Steve Kloves qui écrira les Harry Potter un peu plus tard. Le film, en lui-même, ne propose rien de novateur, loin de là. Le film est franchement touchant, de par la relation entre les deux amis dans leur toute petite ville de campagne, d’un réalisme franchement étonnant et agréablement surprenant. Les jeunes acteurs sont excellents et aident parfaitement le réalisateur dans sa tâche. Qu’on ne s’y trompe pas, le film est trop long, d’au moins un quart d’heure. Mais ce n’est pas un véritable problème, car le film parvient à divertir son spectateur pendant 1h40 grâce au sens comique du film, qui ne rechigne pas devant un peu d’humour malgré son thème plutôt grave.
Les Moissons du Printemps est un film très sympathique, amusant, touchant et divertissant. Le score de Dave Grusin est vraiment excellent et renforce encore plus cette grande surprise.
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4,5
Publiée le 19 septembre 2019
L'èvocation d'une èpoque à jamais rèvolue dans une oeuvre attachante des 80's! Toute la beautè de "Racing with the Moon", outre les qualitès de sa rèalisation et de son interprètation, est dans sa nostalgie et sa poèsie! Pour bien le comprendre, peut-être faut-il se rappeler qu'il fut rèalisè en 1984, à une èpoque où les jeunes Sean Penn et Nicolas Cage se rèvèlaient aux yeux du grand public comme de formidables acteurs! L'amour, le vrai, naît dans le temps d'un instant fugacespoiler: (Elizabeth McGovern qui s'offre à Penn dans la scène de l'ètang) , mais à l'intèrieur de cette seconde, Richard Benjamin nous montre l'èvolution de la pensèe des personnages! De plus, il y a un festival de belles sèquences qui, suprême rèussite, parvient à nous rappeler le bon vieux temps où l'on buvait un coca-cerise en fantasmant sur les yeux langoureux de Robert Walker, où l'on dèposait amoureusement une fleur au guichet d'un cinèma de quartier, où l'on achetait secrètement des souliers à sa promise en les dèposant au pied d'un arbre! C'est constamment beau à suivre et très rèussi avec une intense partie de billard! A ne pas manquer...
On en serait presque touchés de les voir aussi jeunes nos camarades Sean Penn, Nicolas Page et Elizabeth McGovern. D'ailleurs, elles sentent bon le cinéma à l'ancienne ces « Moissons du printemps » très classique, mais au charme suranné vraiment pas déplaisant. J'aime d'ailleurs assez bien ce contexte de la Seconde Guerre Mondiale où les jeunes avant de s'engager vivent leurs derniers moments de liberté et de plaisir, ce qui n'empêche pas le scénario de traiter de sujets sérieux tel l'avortement. On a beau ainsi avoir conscience que Richard Benjamin n'est pas un grand réalisateur et en conséquent de ne pas assister à une oeuvre majeure, le plaisir n'en est pas moins là, simple mais authentique, d'autant que des personnages ni trop mignons ni trop énervants permettent une identification aisée et naturelle. Rien de bien marquant donc, mais un joli moment à passer, chaleureux et tendre : c'est bien tout ce que l'on était venu chercher.
Une chronique de l'amour au temps de l'adolescence. Les préoccupation sont celles d'une époque mais les jeunes sont assez mûrs pour comprendre la vie. Surtout Sean Penn qui incarne un jeune amoureux assez tendre. Joli
Petite découverte, je tombe sur la bande annonce par hasard et suit déjà conquise par le jeune casting représenté par Sean Penn et Nicolas Cage. Je me laisse donc tenter et visionne ce film. La réalisation est pas mal, mais assez typique pour ce genre de film à l'époque. Le scénario relate principalement d'une histoire d'amitié et d'amour et cette menace (même si elle est choisi) d'entrer en guerre prochainement. Henry et Nicky sont très représentatif de la jeunesse adolescente américaine, dans l'excès à l'extrême et pourtant très puritain. On est donc plongé dans l'Amérique des années 40, ses valeurs et ses craintes vis à vis des deux guerres qui se profilent. Ce qui est assez impressionnant, c'est que l'on a toutefois pas mal occulté le côté patriotisme et guerre pour se concentrer sur le quotidien de deux ados et de leurs histoires d'amours... Ce n'est certes pas dérangeant mais assez bizarre, en particulier de les voir aussi enjoués pour le final en les regardant partir en guerre.... Plutôt étrange, et j'ai eu du mal à m'y faire. Côté casting, on a quelques grands noms, j'avoue mettre plutôt concentré sur Sean Penn et Nicolas Cage, dont j'ai été plutôt troublé par leur jeunesse (même si en soit Nicolas Cage n'a pas tellement changé). Un film plaisant à voir, mais qui semble pourtant totalement décalé avec la réalité, ce n'est que mon point de vu.