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AMCHI
5 814 abonnés
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2,0
Publiée le 9 novembre 2012
Il y a des films que l'on regarde jusqu'au bout sans trop rechigner mais une fois que le mot FIN s'affiche on a le sentiment d'avoir perdu son temps devant un film sans grand intérêt et c'est le cas avec Rancho Bravo réalisé par Andrew V. McLaglen qui bien qu'ayant tourné de bons films a aussi sa dose d'oeuvres insipides dont fait partie Rancho Bravo.
Je crains d’être généreux avec ces 3 étoiles, données pour le spectacle car j’ai peur d’être peu objectif. Adorant les grands westerns, je supporte mal les dérisions et ici rien que de voir James Stewart se battre à 55 ans comme un gamin me gène déjà beaucoup. J’en veux au réalisateur d’avoir traité un tel homme, exemplaire en tous points dans sa vraie vie, de cette façon. Ceci pour mes états d’âmes mais qui jouent comme tout à chacun un rôle clé dans les jugements portés à la sortie d’un film. Venant d’admirer Juliette Mills dans Avanti, j’ai voulu la voir 6 ans plus jeune à coté de Maureen O’Hara dans un scénario original: cette histoire de vache anglaise à tête blanche me paraissait intéressante. Las, à mélanger la cruauté stupide de Jack Elam , la fausse barbe grotesque de Brian Keith, le ridicule folklore local, l’hiver improbable et j’en passe, le résultat m’à beaucoup déçu; heureusement Juliette Mills s’en sort bien. Il y avait pourtant du beau monde et tout le contexte pour faire une fête du cinéma mais ce metteur en scène est désespérant malgré tout une partie de sa vie en compagnie de son père et de John Ford.
Belles images, bon scope, bonne copie, mais scénario ultra conventionnel et décevant. Stewart un peu âgé pour le rôle de bagarreur, et Juliet Mills manque de charisme... et de fraîcheur.
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3,0
Publiée le 22 juin 2013
Un titre à la "Rio Bravo" qui aurait pu tout aussi bien s'appeler "Le taureau et le cowboy". Plus que le dècor, la nature se rèvèle maintes fois le protagoniste du western! Et c'est parfois le cas ici, avec une nature verdoyante et enneigèe qui fait apparaître toute la tension dramatique de l'action dans sa seconde partie. "The Rare Breed", c'est aussi un voyage dans l'Ouest amèricain qui ne sera pas de tout repos, un voyage non dènuè d'humour et de bagarres! A la mise en scène, le spècialiste du genre Andrew V. McLaglen! Et à la distribution, le cowboy James Stewart qui sait user de ses charmes et de son acharnement pour parvenir à ses fins face à Maureen O'Hara en femme dynamique qui va imposer aux èleveurs de l'Ouest un taureau anglais (le bougre n'obèit que quand on lui siffle « God Save the Queen » ). Une histoire inattendue pour un western agrèable à regarder...
Commençant laborieusement, « Rancho Bravo » a au moins le mérite de s'améliorer (un peu) sur la durée. J'avoue qu'au début je restais plus que dubitatif devant cette histoire de taureau sans cornes à emmener chez son nouveau propriétaire, platement réalisée et à l'humour peu convaincant. Non pas que le film devienne grandiose par la suite, mais il n'est pas interdit parfois d'être touché par le destin de ce Vindicator (le nom du taureau, ça ne s'invente pas!), d'autant que je ne rechigne pas, de temps en temps, à voir un western sans la moindre trace d'indien et quasiment sans fusillades. Après, cela a aussi ses travers : l'œuvre n'est pas très spectaculaire, et Andrew V. McLaglen exploite très moyennement les décors. Mais on y gagne en réalisme, notamment concernant l'importance de l'élevage et ses conditions à l'époque, sans oublier des personnages ayant plus de profondeur. On pense notamment à Sam Burnett, dont l'évolution tout au long du récit est intéressante, ainsi qu'à ces deux héroïnes séduisantes à bien des égards. Il faut dire que Maureen O'Hara et Juliet Mills sont toutes deux superbes, apportant beaucoup d'élégance à un récit manquant par ailleurs de suspense... Inégal donc et gêné par plusieurs défauts (à noter l'une des amourettes les moins intéressantes de l'Histoire du cinéma), mais un western presque atypique et plutôt crédible, à défaut d'être passionnant.
L'introduction d'une race bovine anglaise dans le far-west par une aristo... Fallait oser ! Le casting est sans doute la première force du film avec une Maureen O'Hara pleine de charme et malgré un James Stewart qui cabotine un poil trop. Le plus gros défaut du film est qu'il est trop bancal. En effet on sent que McLaglen ne sait pas dans quel sens allé ; 1ère partie comme une comédie sentimentale de l'ouest, 2nd partie plus classique et un peu plus mélo. Bref nous non plus on ne sait pas dans quel direction il a voulu vraiment nous emmener. Cependant ce western est plus original que nombre de western hollywoodien et offre vraiment de bons moments.
Western potable sans être grandiose dû à sont histoire assez faiblarde tout comme un James Stewart un peu en deçà que d'habitude. Sinon Rancho Bravo garde une petite fraîcheur acceptable et on se laisse aller à regarder ce film sans trop vouloir lui donner de mauvaise critique. A noter aussi une belle scène d'attaque au milieu d'un canyon.
Je dois avouer que j'ai été assez déçu par ce trio McLaglen-Stewart-O'Hara. Comédie dans le western ce film me parait assez râté, j'attendais beaucoup de Stewart-McLaglen après avoir vu il y a quelques mois : Les prairies de l'honneur. Or là le registre est totalement différent, le sujet peut faire rire : L'introduction d'une race de vaches Britanniques dans les plaines du Middle West. Le début alterne entre "l'assez divertissant" et le "plus ou moins lourd et absurde". L'opposition Stewart-Jack Elam ne restera pas dans les anales en tout cas, avec déjà un affrontement en milieu de film ( sans même un duel final ! ). On retient une belle scène de "cattle-drive" dans un canyon et la suite entre Stewart et Elam. La deuxième partie change assez radicalement de décors mais c'est un peu mieux réussit, Brian Keith y contribue sûrement pas mal. Maureen O'Hara joue extrêmement bien du début à la fin alors que James Stewart a fait meilleur ... bien meilleur ( McLaglen aussi d'ailleurs ! ) campant ici un personnage assez instable et qui change souvent d'avis. Par contre la fin est on ne peut plus prévisible, mais j'ai pas trop aimé tout simplement car au vu de l'histoire j'y crois pas vraiment, et un Stewart qui surjoue presque à ce moment. Le film oscille donc entre comédie-western et drame avec une préférence pour la première solution. Or dans ce registre Henry Hathaway a fait beaucoup mieux avec Le grand Sam. Rancho Bravo reste à voir mais il ne gardera pas une place primordiale dans ma mémoire.
« Rancho bravo » (titre original « The Rare Breed ») est un de ces films sur l’histoire du Far West qui vous apprend des choses utiles. « La dernière chasse » abordait le thème du massacre des bisons, « La vallée de la poudre », la rivalité entre ovins et bovins, « La prisonnière du désert », le sort des femmes blanches enlevées par les Indiens, « Les pionniers de la Western Union », l’installation du télégraphe à travers les Etats-Unis… « Rancho bravo » s’attaque à l’introduction de race de taureaux Hereford dans l’Ouest américain. Le film, réalisé par l’appliqué, mais sans inspiration Andrew V. McLaglen, oscille entre tragédie et comédie. Tout comme dans le pénible « McLintock » réalisé par ce même Andrew V. McLaglen, Maureen O’hara est au bord de la crise de nerf. Brian Kieth en Roc et Gravillon version Far West est « sidérant ». James Stewart semble suivre le mouvement avec un temps de retard. Un film poussif dont le héros central reste ce magnifique taureau Hereford qui lui reste naturel et qui ne force pas le trait. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.