Andrew V. McLaglen a dans sa filmographie autant de films que j'ai apprécié que de films qui m'ont déçu dont ce Les Prairies de l'honneur totalement vieillot avec un ton paternaliste moralisateur agaçant qui donne un ton totalement dépassé à ce western alors qu'à cette époque les films de Leone changent la donne. En fait ce n'est pas tout à fait un western car spoiler: cela se passe durant la guerre de sécession ou l'on voit un père de famille qui se veut neutre et qui malgré lui est pris dans la tourmente de cet affrontement fraternel lorsque ses fils y sont mêlés ; Les Prairies de l'honneur semble faire partie des McLaglen qui a une certaine réputation pourtant pour ma part je ne le classe pas parmi ses réussites.
Avec "les prairies de l'honneur", Andrew V. McLaglen nous aura offert un très beau western. L'histoire, qui est très ancrée dans l'univers familiale n'est pas forcément très novatrice, mais elle s'avère par moment bien touchante, la photographie est très belle et le casting composé notamment de James Stewart et de Doug McClure propose pas mal d'émotions. Quant à la réalisation, elle s'avère bien réussi et fait d'ailleurs penser à du John Ford. Bref, il s'agit pour moi d'une très belle découverte que je conseille à tous les fans de western.
Un film très émouvant sur la guerre de sécession. L'histoire d'une grande famille qui n'a rien à voir dans cette guerre, mais qui par un malheureux hasard va se retrouver en plein dedans. Le destin de cette famille va connaitre une fin des plus tragique... Côté casting, James Stewart tient la barre en incarnant Charlie Anderson le patriarche de la famille, un homme écorché vif mais avec un coeur énorme, tous les seconds rôles sont très bons. On sort touché, bouleversé, troublé par cette histoire dramatique... 5/5
J'ai vu un film... qui est une ode à un certain pacifisme... et à la volonté de bien choisir ses combats... James Steward est vraiment époustouflant d'émotion, de rires et de larmes en étant ce père bourru mais aimant d'une grande famille de 6 garçons et d'une fille, durant la guerre de Sécession... Il refuse que ses fils partent se battre pour une cause qui n'est pas la leur, dans un combat qui n'est pas le leur... Mais lorsque la guerre rôde, comment rester neutre ? Comment ne pas être touché par la tragédie lorsque l'univers autour de vous s'effondre... Le film commence dans une légèreté mièvre pour avancer vers une couleur plus triste, plus sombre... J'ai beaucoup aimé ce film qui m'a ému et dont les dialogues m'ont particulièrement touchés...
Un bon western a redécouvrir, L'histoire d'une famille qui n'a rien à voir dans la guerre, mais qui par un malheureux hasard va se retrouver en plein dedans. ... Côté casting, James Stewart énorme, tous les seconds rôles sont très bons.
Il y a dans ce western une scène d’horreur qui n’a rien à y faire, c’est impardonnable de filmer de cette manière après une première partie d’ un académisme sucré et lénifiant. C’est un film indigne qui ne respecte ni les acteurs ni les spectateurs. Jamais James Steward n’a été aussi mal dirigé et aussi mal utilisé. Tous les poncifs du sabre et du goupillon se trouvent dans Shenandoah, c’est l’exemple même du film à ne jamais imiter. Il est d’une malhonnêteté intellectuelle telle que ‘’ 2 salopards en enfer ’’ de Tomino Ricci est plus sain par comparaison. Son seul intérêt, à condition d’oublier son état d'esprit, est de montrer la tragédie qu'a été la guerre de sécession à travers les affrontements inimaginables qui ont eu lieu. Les batailles de 1864 dans cette vallée en Virginie furent parmi les pires.
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3,5
Publiée le 24 juillet 2019
Un beau western lyrique comme les aiment les ricains, rèalisè par un vètèran du genre, Andrew V. McLaglen! Ce dernier fait de l'excellent travail avec de solides moments! Si ce n'est pas l'Indien qui fait le western, qui le fait ? Le cowboy ? L'accent ? La diligence ? Le shèrif ? Le saloon ? Rien de tout ça ici! Et combien de ces ingrèdients peut-on retirer pour que "Shenandoah" reste malgrè tout un western ? En tout cas James Stewart est touchant en fermier veuf qui tient à prèserver sa famille! A ses côtès, la belle Katharine Ross trouve l'un de ses premiers rôles au cinèma avant de s'imposer dans "The Graduate" (1967) et "Butch Cassidy and the Sundance Kid" (1968). Que dire de plus sur cette Guerre de Sècession ? C'est malheureusement une guerre comme toutes les autres! Que ce sont les fossoyeurs qui la gagnent avec des centaines milliers de morts! Que les politiciens la glorifient! Que les anciens la disent nècessaire! Que les soldats veulent rentrer chez eux! Et que la dèfunte èpouse de Charlie Anderson, enterrèe dans le Comtè de Shenandoah dans l'Etat de Virginie, ne sera plus jamais seule! A James, Ann & Jacob, ainsi qu'à tous ses morts...
Malgré un début un peu trop patriarcal, on ressent très vite l'attachement du héros à la famille qui supplante chez lui le devoir du patriote et dès la seconde partie, on est bouleversé par la tristesse de celui qui avait tellement raison. C'est aussi quelque part un plaidoyer pour la paix. Beau film
Un bon petit film comique, familial et qui prend position sur la guerre. Dommage qu'il y ait du sexisme mais pr l'époque les femmes peuvent quand même s'imposer ds une famille masculine aussi. a voir pr un petit voyage ds le passe
Le film pose la question aiguë de la neutralité individuelle en cas de guerre et c'est son mérite principal . On pourra discuter de la vraisemblance des événements ou de la conclusion consensuelle . Vieilli , sur la forme et sur le fond.
Film retraçant l histoire très improbable d un fermier sudiste moralisateur durant la guerre de sécession. Il est d autant plus peu crédible que son scénario et sa conduite d acteurs sont approximatives. Certes un film anti-raciste en 1965 c est peu commun néanmoins c est suffisamment mal traité comme sujet dans cette histoire pour servir également dignement la cause.
« Shenandoah » (« Les prairies de l’honneur », encore une mystérieuse traduction) est un film de famille, de clan, avec un patriarche, James Stewart, plusieurs fils, six si j’ai bien compté, et une fille en quête d’émancipation. Et puis, il y a cette casquette grise qui bouleverser le fragile équilibre « politique » choisi par le père et le pousser à sortir de la neutralité. La morale du film est quoiqu’il arrive (le père va perdre deux de ses fils et sa belle-fille pour sauver son petit dernier), la famille reste unie et soudée. A l’ère moderne, on peut imaginer que les choix du père auraient pu vite faire éclater la cellule familiale. Le film est un peu long, avec un ressort « émotionnel » un peu trop marqué ; il manque parfois de subtilité. Les valeurs familiales et la notion de résilience sortent grandies de ce film, mais il lui manque un peu d’énergie et de souffle épique. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Film humaniste et moralisant, qui loue les très bonnes mœurs. C'est d'un moralisme très américain chrétien et terrien. En ce qui me concerne, j'ai trouvé ce film vieillot digne des paraboles et des images édifiantes d'un missel texan. Bon ... j'ai vu ... ce n'est pas mauvais, rien de transcendant ... cela dit, je ne reverrai pas. A noter : ce film est antiraciste, ce qui est remarquable en 1965 - rappelez-vous du contexte ...