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Redzing
1 113 abonnés
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2,5
Publiée le 14 avril 2024
Deuxième OSS 117 réalisé par André Hunebelle, et deuxième interprétation de Kerwin Mathews dans le rôle titre, après "OSS 117 se déchaîne". Ce dernier avait fait un joli succès à l'époque (plus de 2 millions de spectateurs !), il aurait été facile de rester dans son sillage. Pourtant, avec "Banco à Bangkok pour OSS 117", la barre est placée plus haut. Est-ce par ambition ou, tout simplement parce que la concurrence directe (James Bond, pour ne pas le citer) montait les enchères ? Toujours est-il que le film corrige plusieurs défauts de son prédécesseur. On remplace le noir & blanc par de la couleur. Et le cadre sage de la Corse par le dépaysement de la Thaïlande, avec un tournage sur place. En résulte un film qui respire l'exotisme, de manière plaisante. Trop peut-être, Michel Magne utilise régulièrement des sonorités "asiatiques" très clichés, qui ont mal vieilli. Par contre, dans les améliorations, ils ont dégagé le thème yéyé ridicule de "OSS 117 se déchaîne". Pour une BO à l'ambiance polar, pas toujours appropriée, mais c'est déjà mieux. Pour le reste, on retrouve des combats aux chorégraphies un peu rigides. Une post-synchro pas hyper propre. Des blagues pas drôles. Un scénario téléphoné, statique, et sur-explicatif. Je me répète à chaque critique de cette franchise : Michel Hazanavicius n'a pas eu à exagérer grand chose pour pondre ses parodies dans les années 2000 ! Mais il y a quand même de jolis décors. Des scènes d'action qui fonctionnent. Telle cette séquence de voiture piégée. Ou ce final dans le repaire des méchants, avec un inquiétant Robert Hossein (bon par contre il faudra lui dire que la peste n'est pas un virus mais un bacille !). Quant à Kerwin Mathews, il gagne en confiance dans le rôle. Peut-être trop : il sera évincé du troisième volet car il réclamait un trop gros cachet. Restent enfin les blagues et réactions machistes du protagoniste. Avec l'humour à deux sous, elles apparaissent totalement ringardes, voir choquantes aujourd'hui. Mais il faut se dire que c'était l'époque, James Bond n'était pas beaucoup plus fin avec la gent féminine dans les 60's !
Je ne m'attendais pas à pire. Ce vieil épisode de OSS 117 est presque non regardable aujourd'hui. Les dialogues n'intéressent pas même s'ils se veulent agent secret. Il n'y a aucune classe. L'agent ne séduit pas, n'a pas d'humour, fait des citations bidons... Ce serait drôle si c'était joué avec un plus grand intérêt et une meilleure volonté. Il n'y a pas d'enthousiaste et bien des acteurs semblent avoir pris un somnifère avant le tournage. Je me faisais une demie joie de son visionnage, mais je reconnais qu'aujourd'hui, c'est mauvais.
C'est le James Bond du pauvre (et ce n'est pas gentil pour les pauvres). Réalisé à la paresseuse avec une postsynchronisation catastrophique, des dialogues et des situations d'une stupidité affligeante, une direction d'acteur approximative, des scènes d'action aussi rares que médiocres, un scénario sans intérêt, un bellâtre jouant comme une savate en guise d'acteur principal, Robert Hossein risible, Pier Angeli fadasse, des longueurs à n'en plus finir. Que reste-il ? La tronche de Virlogeux et le décolleté de Dominique Wilms (la môme vert gris), c'est à dire pas grand chose.
Bien avant les aventures parodiques de Jean Dujardin , la saga " OSS117 " se mettait en route dans les 60' s . André Hunebelle ( " Le bossu " , " Fantômas " ) reussit , malgré un scénario faible , a faire un bon film avec des séquences d' action bien menées . Kerwin Matthews est excellent en Hubert Bonnisseur de la Bath et Robert Hossein est très bon lui aussi . A voir .
Tiré d'un roman au titre un peu moins évocateur ("Lila de Calcutta"). Ce volet est rassurant parce que le cadre est là certes. Mais enfin ! ici, l'intrigue est meilleur. L'agent américain OSS 117 se balade cette fois dans la capitale de la Thaïlande, et puis, il en fait du chemin, en voiture, en bateau, divers lieux, j'aime bien parce que contrairement à un Bond, le tout est bien plus posé et nous visitons. L'action elle aussi s'impose mieux, elle est pas sans soin, trop expéditive comme des précédents volets. Banco pour l'acteur Robert Hossein qui joue le méchant de service produisant un nouveau virus de la peste.
Les aventures d’OSS 117 dit Hubert Bonnisseur de la Bath sont revenues au goût du jour grâce à la parodie qu’en ont fait le tandem Hazanavicius/Dujardin, mais on a un peu tendance à oublier qu’au mitan des années 60 les producteurs français avaient tenté de surfer sur le déferlement de la vague provoquée par James Bond qui faisait alors des ravages au box-office. Il faut bien reconnaître que ces petites productions franco-italiennes ne sont pas de taille à rivaliser avec la formidable machinerie mise en place par Albert R Broccoli. La première différence provient sans aucun doute du choix de l’acteur principal, aucun OSS 117 n’ayant eu l’impact immédiat du charme bestial mais contrôlé de Sean Connery. Ici Kerwin Matthews livre une prestation honorable mais sans saveur particulière à tel point qu’en le regardant œuvrer aujourd’hui on peut voir dans son jeu des similtudes avec ceux de Delon, Arditi ou Roger Moore . C’est donc bien un manque de personnalité qui caractérise les OSS117 qui se sont succédés de 1964 à 1971 de Kerwin Matthews à Luc Méranda en passant par Frederik Stafford, John Gavin ou même Sean Flynn. C’est avec une légère indifférence que l’on suit ces aventures exotiques qui nous emmènent dans les contrées, encore mystérieuses à l’époque, de l’Extrême Orient. OSS117 tout en faisant preuve d’un flegme à toute épreuve, va devoir déjouer un complot mondial ourdi par un Robert Hossein coiffé d’un turban du meilleur effet. C’est l’époque où le beau ténébreux du cinéma français alterne les rôles de séducteurs et de viles crapules, apportant dans chacun des deux registre son charme vénéneux . Sauver le monde implique parfois un cynisme à faire peur comme quand OSS 117 n’hésite pas à envoyer à la mort un conducteur de scooter taxi à sa place. Après tout, les populations autochtones n’avaient qu’ à pas nous chasser de leurs jolies contrées où nous étions venus apporter les bienfait de la civilisation occidentale. Tous ces petits relans de racisme peuvent faire sourire aujourd’hui mais ils montrent bien l’état d’esprit d’une époque où l’homme blanc européen ou américain se croyait partout chez lui. Souvent raillés, ces films ne sont pas si nuls que l’on veut bien le dire et véhiculent au-delà d'un message un peu ringard, un vrai parfum de nostalgie. La fragile Pier Angeli fait une apparition sympathique dans le rôle de la sœur de Robert Hossein.
Un film d’espionnage très moyen qu'on a trop tendance à vouloir comparer à James Bond. En même temps il faut dire que les similitudes sont très (trop) nombreuses: décors exotiques, poursuites en voitures, savant fou voulant dominé le monde, cascades, jolies filles etc... Malheureusement on s'ennuie beaucoup devant ce film car si les ingrédients sont là, il manque tout l’assaisonnement qui fait le succès d'un bon James Bond à savoir de l'humour (et oui ce film en manque cruellement, la faute à des dialogues simplistes), du rythme (ici l'intrigue penne à rebondir) et une bande son un peu plus entraînante histoire de renforcer les scènes d’actions qui sont encore une fois bien molles ici. Néanmoins le film possède quand même un certain charme (désuet certes...) avec son héros au brushing indestructible et aux chemises infroissables. À signaler qu'avec son air ténébreux, Robert Hossein aurait sûrement fait un excellent méchant de James Bond.
Un an après OSS 117 se déchaîne, revoici le tandem André Hunebelle / Kerwin Mathews pour une nouvelle aventure tirée du personnage de Jean Bruce. Oubliant la Corse pour la Thaïlande, notre espion va vite multiplier les scènes d'action et rencontrer de nouveaux personnages intrigants au cours de son enquête visant à démanteler une organisation criminelle qui échangent des vaccins contre des bacilles de peste. Cette fois-ci en couleurs et en cinémascope, ce quatrième film joue sur l'exotisme de Bangkok, ses habitants respectueux et ses paysages de rêves pour totalement nous dépayser. En ce qui concerne Kerwin Mathews, on le sent plus à l'aise dans la peau d'un OSS 117 encore plus cynique, misogyne, hautain et quasi-raciste. L'aventure se rapproche encore une fois énormément de Dr. No avec son pays exotique, ses sbires muets et surtout son grand méchant mégalo, ici le Dr. Sinn, interprété avec malice par le savoureux Robert Hossein. Ainsi, malgré des tics de réalisation tricolores, des dialogues toujours aussi simplistes et de nombreux combats mano a mano, cette "suite" a le mérite de suffisamment divertir, surpassant de loin son prédécesseur.
Le film entre en salle en 1965, alors que trois James Bond sont déjà diffusés. Cette fois, les moyens sont là : couleur, cinémascope, tournage en Thaïlande. La photo et la réalisation sont honorables, le scénario vaux bien ceux des « 007 ». Le personnage d’Oss 117 reste le même, mais l’acteur en endosse le costume avec plus de naturel, et plus de vraisemblance. Son alter ego, joué par Robert Hossein est parfait, alliant force et mystère ; les personnages féminins ne déparent pas. Mais cette fois encore, l’ensemble manque de souffle. Les scènes d’action, essentielles dans ce genre de production, sont lentes, étriquées. La mort du méchant passe, par exemple, presque inaperçue. Les décors de laboratoires sont banal, conçus sans imagination. La séquence finale est en progrès par rapport à l’opus précédent, mais elle n’est pas assez spectaculaire. Le film pêche aussi par un manque de personnages secondaires typés, et une partition musicale bien terne, des atouts que les James Bond sauront exploiter.
On est en pleine période James bondienne et ça se voit ici. Les décors de la base du méchant ressemble à s'y m'éprendre à celle du Dr. No, est-ce un hasard ?
tout en gardant les qualités du premier (humour, exotisme et action), le second ajoute des décors soignés, un méchant charismatique et son lot de détails kistchs...un très bon divertissement (de plus les infos dispo sur le dvd valent le détour, by the way)