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chrischambers86
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2,5
Publiée le 21 septembre 2019
Suite distrayante de "White Lightning" où Burt Reynolds reprend son rôle de Gator McKlusky! Ce contrebandier charismatique a ètè remis en libertè en purgeant 26 mois derrière les barreaux comme rècidiviste! Cette fois on veut se servir de lui comme appât pour dèjouer les plans d'un politicien corrompu [...] Avec "Gator", Reynolds se lance dans sa première rèalisation sur les conseils avisès de Bogdanovich, Aldrich & Mel Brooks! On sent que l'acteur de "Deliverance" ne se prend pas au sèrieux dans ce film qui manie l'action à l'humour! C'est le genre à lever la main gauche et à cracher par terre! Disons que Gator essaye de ne pas se faire dègommer en aspirant des jours paisibles avec son paternel et sa fille de neuf ans! Ce n'est pourtant pas le calme plat dans les splendides marais d'Okefenokee avec hèlicoptère et bateaux à rèaction tout azimut! Et encore moins dans son final sur la plage! Rien d'extraordinaire dans tout ça mais on ne s'ennuie pas même si l'histoire traîne en longueur! Belle et raffinèe, Lauren Hutton ajoute une pointe de sèduction à ce produit assez efficace de la United Artists...
Extrêmement populaire aux Etats-Unis où il fut longtemps considéré comme le rival de Clint Eastwood, Burt Reynolds est en Europe particulièrement méconnu si ce n'est pour son rôle de baroudeur bas du front dans "Délivrance" de John Boorman en 1972. Les années 70 sont à Hollywood le moment de son apogée où l'acteur brille dans des comédies à l'humour typiquement yankee et dans des films policiers où sa décontraction fait merveille. En 1973 sous la houlette de Joseph Sargent ("Les pirates du métro en 1974), il tente d'imposer avec Gator McKlusky une sorte de Robin des bois du bayou à mi-chemin entre le bandit de grands chemins (il opère dans la contrebande de whisky) et le justicier coopérant avec les autorités pour retrouver la liberté. "Les bootleggers" fonctionne plutôt et remporte un succès d'estime Outre-Atlantique. Trois ans plus tard Reynolds passe derrière la caméra pour "Gator" pour une suite. William W. Norton est encore présent pour ficeler une histoire basée sur les mêmes ingrédients. Lauren Hutton est choisie pour assurer l'atout charme qui faisait un peu défaut au premier épisode mais Ned Beatty et Bo Hopkins étant absents les seconds rôles sont un peu moins marquants même si Jack Weston et Jerry Reed sont tout à fait à leur affaire. L'action est assez décousue donnant à l'ensemble l'allure d'une juxtaposition de saynètes où alternent action et humour, mettant en valeur un Burt Reynolds pas dupe de l'affaire, dirigeant lui-même la caméra. On sera forcément déçu si on n'attendait plus de ce film destiné à divertir sans risque de se provoquer un mal de tête.
Autant « Les Bootleggers » était un parfait numéro d’équilibriste entre le policier, l’action et la comédie, autant cette suite, pourtant plus réputée, se vautre lamentablement. L’histoire est ici totalement décousue et on peine à comprendre les motivations des différents protagonistes. Les personnages sont eux-mêmes très mal définis, peu fouillés et ne sont guère attachants. Le mélange des tons, qui faisait la force du premier opus, est complètement raté. Autant dire qu’ici, rien ne fonctionne. Ni le côté blagueur du début où les différents personnages rient comme de grosses baleines à des vannes que seuls les Yankees peuvent peut-être trouver amusantes. Ni le côté polar qui n’est jamais limpide et prenant. Ni l’humour qui n’arrache jamais le moindre sourire. Ni le côté grave qui, peu à peu, prend le dessus (quelques morts violentes soudaines, une romance qui ne sert à rien et qui se prend terriblement au sérieux, un règlement de compte qui vire à la vie à la mort). Ni l’action qui n’est pas suffisamment au rendez-vous (une course-poursuite en bateau à la limite du burlesque dans les bayous au tout début et une baston rageuse à la toute fin). Entre ces deux moments peu marquants, il ne se passe rien et l’ennui est profond. On ne s’amuse pas et on n’en prend pas plein les yeux (et pourtant les années 70, Burt Reynolds, les bagnoles, les Sud des États-Unis, enfin bref tous ces trucs-là). C’est mou comme ce n’est pas permis, les scènes semblent accolées les unes aux autres sans véritable liant, rien n’est jamais maîtrisé. L’histoire d’amour est aussi légère qu’une enclume (elle annonce celle bien encore plus plombée de « L’Antigang » du même moustachu) et les dialogues de fin entre les deux protagonistes sont ridicules de bêtise à grand renfort de saxos et de violons. En somme, cette suite affreusement mauvaise n’est jamais divertissante. Or, pour ce genre de film, c’est carton rouge quand cet objectif n’est pas atteint.
c'est un bon film sans être exceptionnel. il y a de bons moments, mais aussi des passages ou il ne se passe pas grand chose. Le côté ermite moonshiner du héros, rend le personnage de Gator (Reynolds) très attachant, et le film se laisse regarder. mais c'est pas un film comment dire 'exceptionnel'