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    Saraband
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    3,8
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    41 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2006
    Impossible pour moi de faire la comparaison de Saraband avec d'autres oeuvres plus anciennes de Bergman car je ne les ai pas vus à ce jour. , excepté " Cris et chuchotements ". Sur le fond, Saraband se présente aussi comme une description de l'âme humaine à travers l'état d'être des 4 personnages dont l'esprit est bien sûre tourmenté. Le film traite aussi de la mort et du bilan d'une vie à travers les retrouvailles du couple de " Scènes de la vie conjugale ", autre oeuvre (1974) de la filmographie de Bergman. Marianne et Johann ont désormais respectivement 63 ans et 86 ans. Il est donc également question de transmission dans la présentation de l'état de relation entre les personnages issus de 3 générations successifs. Sinon les acteurs Liv Ullmann et Erland Josephson sont magnifiques et ont gardé une beauté concordante à leur âge. Sur la forme, la mise en scène est sobre et la réalisation ressemble à un huis clos puisque pratiquement pas de scènes sont réalisées à l'extérieur. Chaque scène ou acte est annoncé par un carton indiquant le chapitrage et le titre ce qui donne un aspect théâtral au film. Les gros plans sur les visages semblent mettre en valeur l'état d'être des personnages. Pour conclure Saraband se révèle être un vrai exercice de style, sans doute le dernier pour Ingmar Bergman puisqu'il avait 86 ans lors ce qu'il a réalisé son film. A voir donc comme un film "testament" du grand réalisateur suédois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2006
    Chef d'oeuvre. A ne pas louper sur les bonus du DVD, le making of de Saraband et un dialogue entre Liv Ullmann et Erland Josephson, tous deux extrèmement émouvants
    Karzal
    Karzal

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pour son probable dernier film, on retrouve dans Saraband tous les thèmes qu'a exploré le génie suédois, et toujours avec la même salutaire intensité.
    En explorateur incisif des relations humaines, Bergman nous livre ici un recital où se mèle somptueusement haine, amour et mort. Le tout servi par une mise en scène parfaite. Bergman s'offre ainsi avec Saraband un épiolgue magistral, digne de son oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très bon film. Contemplatif et riche en dialogue, c'est du Bergman.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    «Saraband» (2003) n'est assurément pas «le» plus grand chef-d'oeuvre de Bergman, mais un chef-d'oeuvre quand même, et qui domine de très haut la grosse part de la production ambiante. Il se présente comme une suite et une conclusion aux «Scènes de la vie conjugale» qu'il dépasse à mon sens par sa forme plus aboutie, sa grande retenue et surtout son admirable concision. Bergman nous offre ici une conclusion à son oeuvre (l'une des plus abouties de l'histoire du septième art), qui récapitule une dernière fois les thèmes favoris du cinéaste: la difficulté extrême et pourtant la nécessité du couple humain, le caractère inéluctable du mal, de la souffrance et de la mort qui accablent l'humanité, la question de Dieu... Concernant cette dernière, on notera la scène centrale, merveilleuse, de la chapelle, qui constitue une remise en cause manifeste du soi-disant athéisme proclamé du réalisateur. Suite à la scène d'une rare violence psychologique avec le fils de Johan, on y voit Marianne s'absorber dans une prière suppliante pleine d'angoisse, mais aussi pleine d'espérance, face à une gravure représentant la Dernière Scène. «Saraband» a été entièrement tourné en studio, mais n'en donne pas le sentiment un seul instant, tant les images sont travaillées et resplendissantes. On saluera finalement le bon goût musical de Bergman qui ne se dément pas: l'allegro initial de la première sonate en trio BWV 525 de Bach, le scherzo de la neuvième symphonie de Bruckner et, bien sûr, la sarabande de la cinquième suite pour violoncelle BWV 1011 qui donne son titre au film, chaque pièce musicale étant naturellement intégrée dans le récit lui-même. «Saraband» n'est pas le meilleur film de Begman, ... certes, ... mais il vous donne quand même envie, lorsqu'on voit la concurrence, de tirer l'échelle!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ingmar Bergman peint avec une parfaite justesse l'infinie complexité des rapports familiaux, et des rapports humains en général. Les regards des personnages percent le coeur du spectateur, car ils sont chargés de cette douleur indicible que l'on comprend vraiment en se remémorant notre propre vécu. Les acteurs sont parfaits. Chaque plan montre la virtuosité du réalisateur, qui a construit une grande oeuvre cinématographique dont on sort broyé.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Grand fanatique de Bergman, je me suis forcément précipité à l'annonce de la sortie de "Saraband". Mes attentes devaient donc être par trop importantes pour que je sorte pleinement satisfait du cinéma. En effet, tout cela est brilliant, émouvant, très bien filmé, sans aucune ostentation, et magnifiquement joué. J'avoue avoir été très ému de revoir Erland Josephson et Luiv Ullman réunis à l'écran. Si Bergman a toujours cette force pour explorer la psyché des êtres, il manque quelque chose ici (tout comme cela manquer déjà dans "Après la repétition") qui permettrait une catharsis d'un ordre quelconque. Il n'y a qu'un constat d'une grande amertume alors que Bergman avait toujours eu jusque là le génie de transcender la noirceur même qu'il exposait. Revoyons plutôt "Fanny et Alexandre","Cris et Chuchotements", "Les Communiants"," Persona", "L'Heure du Loup", etc..........( Il y en a tellement que ça donne le vertige).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C’est avec grand plaisir que l’on retrouve Marianne et Johan, trente ans après « Scènes de la vie conjugale » ce film étant une suite -non inavouée d’ailleurs- du chef d’œuvre réalisé par le même génial Bergman en 1973. Une fois de plus les retrouvailles de ce couple (immortel ?) vont nous dévoiler secrets, mensonges, trahison, haine et amour, thèmes si chers au réalisateur Suédois. Plusieurs- nouvelles- vies nous sont ici narrés. Bergman, comme à son habitude, prend le temps nécessaire pour nous plonger dans la psychologie des personnages. Sans aucun jugement, il nous montre ces quelques instants très intenses de ces vies. C’est au spectateur de réfléchir et d’analyser les souffrances et les interrogations de cette famille. Jamais une scène ne nous montre plus de deux personnages à la fois et les différentes confrontations semblent se suivrent, séquences après séquences, dans une logique parfaite faisant de ce film une œuvre fascinante. Certains moments resteront inoubliables. Par exemple, l’unique scène opposant Marianne à Henrik, où en quelques minutes un nombre inouï de sentiments interviennent, est extraordinaire et elle ne fait qu’amplifier le malaise existant tout comme les ambiguïtés présentes entre Henrik et sa fille Karin. L’avant dernière scène ressemble à la dernière de « Scènes de la vie conjugale » et Bergman n’hésite pas, au sens propre, à mettre à nus ses comédiens, symbole de l’état des sentiments et des réflexions, légitimes où pas, des personnages, mais aussi du temps qui a usé, à jamais, ces corps.Un régal.
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sonate d'hiver ou comment réussir à réaliser un chef d'oeuvre absolu à plus de 85 ans. Si, comme moi, vous êtes un fan absolu du maestro et que vous le considérer à juste titre comme un des génies du cinéma mondial, allez voir ce téléfilm qui mérite largement sa sortie en salles. C'est bien simple : c'est de loin le meilleur film de l'année 2004. Il y a plus de magie et de cinéma dans quelques minutes de ce téléfilm que dans les 3 / 4 des films sortis cette année. Le cinéaste atteint ici la quintessence de son art : totalement ascétique et épuré, le film se concentre sur une poignée de personnages qu'il dissèque à la manière d'un entomologiste. Il en ressort que le vieux cinéaste n'a pas fait le deuil de ses démons personnels et on se retrouve devant une oeuvre bouleversante car remplie d'une souffrance toujours intacte : il ne fait décidément pas bon vivre chez Bergman. Cette douleur sourde est d'une violence parfois extrème, s'exprimant au travers de dialogues très littéraires, mais qui font mal. Tout y passe : la vie, la mort, la vieillesse, la folie, mais aussi l'amour contrarié par l'existence, ainsi que la (traditionnelle chez Bergman) terrible haine entre le fils et le père. Tous ces thèmes sont abordés sans pudeur, frontalement, avec une grande économie de moyen. Avec juste deux acteurs dans le champs, un décor sommaire et un scénario en béton, monsieur Bergman nous rappelle que le cinéma est aussi un art majeur quand il sait toucher au plus profond de l'être humain. Chapeau bas !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il faut savoir, tout d'abord, que j'ai beaucoup hésité entre 3 et 4 étoiles. Mais, après les titanesques éloges qu'on a pu entendre sur ce film et surtout en comparant avec le chef d'oeuvre absolu Cris et chuchotements (qui, lui, est l'oeuvre ultime), je n'ai pas réussi à me défaire d'une petite déception.
    Mais très petite, car Saraband reste superbe, avec toute la profondeur que l'on connaît de Bergman, et toujours ses réflexions sur la famille, la mort, la maladie, le temps...
    Ici, une femme retourne auprès de son "ex" et se confronte ainsi avec son fils et sa petite fille, famille en quelque sorte possédée par le fantôme de la figure maternel (ce qui entraîne un inceste, inceste qui deviendra le sujet principale du film en dépis des autres) jusqu'à la scène finale de la fille de Liv Ullmann, qui à priori n'avait aucun rapport avec le reste de l'histoire, mais est bouleversante.
    Bien sûr, les acteurs sont magnifiques. Tous, mais celui que j'ai préféré est l'acteur interpretant le fils, qui a deux très beaux monologues.
    Enfin, saluons la réalisation de Bergman, simple, limpide, et frontale quand il s'agit de montrer un inceste ou le corps de deux personnes agées (très belle scène). Esperons que, contrairement à ce qu'il a déclaré, notre plus grand artiste de ces derniers temps fasse de nouveaux films, tous aussi intelligents (voir plus...)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très beau film, dont on sort sereinement ému. Ou comment douleur de vivre, haine et folie riment paradoxalement avec amour, et tout de la vie conduit au suprême détachement de l'éternité. Un film suspendu hors du temps, réalisé par un cinéaste déjà passé du côté de l'immortalité. Ici tout est plénitude et acceptation, même ce qui blesse et défait.
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