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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 janvier 2008
que dire de plus qu'il n'a déjà été dis sur ce film? un film qui demarre de manière étrange avec un face à face entre une femme dans la force de l'âge et un spectateur assez surpris; puis vient une famille assez dispersée et les querelles inévitables qui y sont liées... 32 ans plus tard, elle retrouve des gens qu'elle a pas ou peu connu.. les personnages sont complexes... fouillés. la mise en scène est soignée et le jeu des acteurs est absolument parfait; ce film est envoutant, on se retrouve dans l'intimité de cette famille; on prend même peur quand le fils s'énerve; on découvre les personnages, on parvient au fur et à mesure à découvrir la toile tissée entre tous ces protagoniste y compris Anna, cette femme morte que sans connaitre autrement que par un portrait, on commence à connaitre... en réalité, pour moi, il s'agit d'un tour de magie du réalisateur; la magie étant aidée bien sûr, par l'origine du film; on découvre comment cette vie s'orchestre dans une Suède rurale qui nous est (théoriquement) inconnue... ne sachant pas comment donner encore plus envie au futur spectateur de voir ce film, je ne saurai que lui conseiller de le voir à tout prix (en VO naturellement).. qu'il ne se laisse pas décourager par le monologue initial de la grand mère, il se passe réellement quelque chose au dela...
Ce que j'ai particulierement aimé? J'ai osé m'imaginer une fin triste; une fin prévisible, qui renierait un peu la beauté d'un film qui ne respecte aucun conformisme. je n'en parlerai pas ici pour ne pas tromper les futurs spectateurs; mais cette fin est absolument grandiose. elle permet de ne pas se tromper dans la critique d'une film qui aurait pu tomber dans le larmoiement; au lieu de ca; le réalisateur insiste sur l'histoire, sur le reste, comme si il désirait renier les sentiments qu'il procure au spectateur; dure épreuve pour ce dernier...
en tout cas, au finale, un film merveilleux qui se classe parmis les chef-d'oeuvre cinématographiques.
Très beau film, dont on sort sereinement ému. Ou comment douleur de vivre, haine et folie riment paradoxalement avec amour, et tout de la vie conduit au suprême détachement de l'éternité. Un film suspendu hors du temps, réalisé par un cinéaste déjà passé du côté de l'immortalité. Ici tout est plénitude et acceptation, même ce qui blesse et défait.
Saraband, le testament d'un réalisateur qui aura finalement atteint la perfection et le sublime avec cette œuvre ultime, qui par dessus tout transpire l'humanité d'un réalisme presque inégalé jusqu'à présent... La narration est parfaite, si parfaite qu'elle en est hypnotique, au point de ne pas décrocher les yeux une seule seconde sur le jeu formidable des acteurs. Pour parler franchement, Saraband est tout simplement un des films les plus beaux qu'il m'a été donné de voir, une œuvre qui restera gravée dans ma mémoire comme un souvenir intemporel...
Cest avec grand plaisir que lon retrouve Marianne et Johan, trente ans après « Scènes de la vie conjugale » ce film étant une suite -non inavouée dailleurs- du chef duvre réalisé par le même génial Bergman en 1973. Une fois de plus les retrouvailles de ce couple (immortel ?) vont nous dévoiler secrets, mensonges, trahison, haine et amour, thèmes si chers au réalisateur Suédois. Plusieurs- nouvelles- vies nous sont ici narrés. Bergman, comme à son habitude, prend le temps nécessaire pour nous plonger dans la psychologie des personnages. Sans aucun jugement, il nous montre ces quelques instants très intenses de ces vies. Cest au spectateur de réfléchir et danalyser les souffrances et les interrogations de cette famille. Jamais une scène ne nous montre plus de deux personnages à la fois et les différentes confrontations semblent se suivrent, séquences après séquences, dans une logique parfaite faisant de ce film une uvre fascinante. Certains moments resteront inoubliables. Par exemple, lunique scène opposant Marianne à Henrik, où en quelques minutes un nombre inouï de sentiments interviennent, est extraordinaire et elle ne fait quamplifier le malaise existant tout comme les ambiguïtés présentes entre Henrik et sa fille Karin. Lavant dernière scène ressemble à la dernière de « Scènes de la vie conjugale » et Bergman nhésite pas, au sens propre, à mettre à nus ses comédiens, symbole de létat des sentiments et des réflexions, légitimes où pas, des personnages, mais aussi du temps qui a usé, à jamais, ces corps.Un régal.
La quintessence du cinéma de Bergman ! Un film d'une grande lucidité sur la nature humaine, la vieillesse, le couple, les relations parents-enfants... Noir donc, mais avec des moments de grâce comme seul Bergman et quelques autres rares cinéastes (Bresson, Dreyer, Tarkovski) savent en produire.
Ingmar Bergman peint avec une parfaite justesse l'infinie complexité des rapports familiaux, et des rapports humains en général. Les regards des personnages percent le coeur du spectateur, car ils sont chargés de cette douleur indicible que l'on comprend vraiment en se remémorant notre propre vécu. Les acteurs sont parfaits. Chaque plan montre la virtuosité du réalisateur, qui a construit une grande oeuvre cinématographique dont on sort broyé.
Chef d'oeuvre. A ne pas louper sur les bonus du DVD, le making of de Saraband et un dialogue entre Liv Ullmann et Erland Josephson, tous deux extrèmement émouvants
Quatre étoiles. Combien de films ont obtenu ce score sur Allociné ? Très peu, les purs chefs d'oeuvre uniquement. C'est pourquoi je m'attendais à un coup de massue, une véritable claque lorsque je me suis installé pour regarder ce Saraband. Je ne suis certainement pas le plus grand connaisseur du cinéma de Bergman, mais je voulais voir ce que les critiques avaient nommé " son plus grand film " , et quelles déception, quelle frustration. Ne nous méprenons pas, cela ne tient pas au fait qu'il n'y ait pas de multiples cascades ou autres scènes d'action, mais tout simplement au fait que cet aspect théâtral ne convient absolument pas au cinéma. Lorsque je vois des critiques de spectateurs applaudissant la grandeur de cette oeuvre " sur la vieillesse ", " comme une réflexion sur le temps qui passe ", je ne peux que m'interroger et me faire la réflexion, encore une fois, que ce cinéma d'auteur, adulé par les critiques on ne sait vraiment pourquoi, est terriblement loin de nous, spectateurs lambda. Alors, pour avoir l'air d'un grand esprit, dites que vous avez adoré ce Saraband, film trop simple et même simpliste.
Il faut savoir, tout d'abord, que j'ai beaucoup hésité entre 3 et 4 étoiles. Mais, après les titanesques éloges qu'on a pu entendre sur ce film et surtout en comparant avec le chef d'oeuvre absolu Cris et chuchotements (qui, lui, est l'oeuvre ultime), je n'ai pas réussi à me défaire d'une petite déception. Mais très petite, car Saraband reste superbe, avec toute la profondeur que l'on connaît de Bergman, et toujours ses réflexions sur la famille, la mort, la maladie, le temps... Ici, une femme retourne auprès de son "ex" et se confronte ainsi avec son fils et sa petite fille, famille en quelque sorte possédée par le fantôme de la figure maternel (ce qui entraîne un inceste, inceste qui deviendra le sujet principale du film en dépis des autres) jusqu'à la scène finale de la fille de Liv Ullmann, qui à priori n'avait aucun rapport avec le reste de l'histoire, mais est bouleversante. Bien sûr, les acteurs sont magnifiques. Tous, mais celui que j'ai préféré est l'acteur interpretant le fils, qui a deux très beaux monologues. Enfin, saluons la réalisation de Bergman, simple, limpide, et frontale quand il s'agit de montrer un inceste ou le corps de deux personnes agées (très belle scène). Esperons que, contrairement à ce qu'il a déclaré, notre plus grand artiste de ces derniers temps fasse de nouveaux films, tous aussi intelligents (voir plus...)
Pour son probable dernier film, on retrouve dans Saraband tous les thèmes qu'a exploré le génie suédois, et toujours avec la même salutaire intensité. En explorateur incisif des relations humaines, Bergman nous livre ici un recital où se mèle somptueusement haine, amour et mort. Le tout servi par une mise en scène parfaite. Bergman s'offre ainsi avec Saraband un épiolgue magistral, digne de son oeuvre.