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    Saraband
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    3,8
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    41 critiques spectateurs

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    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2023
    Un style et une belle maîtrise dans ce film à chapitres avec des scènes très réussies (l’affection naissante entre l’ex du grand-père et sa petite-fille / la haine père-fils cloturée par « L’audience est levée ? »/ l’église claire, nette, symétrique/ le désarroi), des psychologies carrées (dont celle de la disparue) et l’omniprésence de la musique de Bach. Bravo !
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2007
    Une oeuvre forte et mélancolique , rude et étouffante , bouleversante et dérangeante, du grand cinéma, comtemplatif et rude mais nécessaire une analyse de la violence des rapports parents enfants qui trouble autant qu'elle bouleverse, froid , austère et magnifique, Liv Ullman la muse du rélisateur est une fois de plus splendide et même si la thêatralité de l'ensemble peut rebuter , il n'en demeurre pas moin que la forme et le fond sont remarquablement liés.Un cinema exigeant , d'une lenteur excessive mais qui en l'espace de quelques scènes comme celle de la jeune fille courant dans le bois prend littéralemt aux tripes;Difficil mais beau...
    SebD31
    SebD31

    89 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    Le dernier film de Bergman, son ultime chef-d'oeuvre. D'une grande noirceur. Les thèmes de la vieillesse, de la mort et des relations familiales sont abordés avec de beaucoup de lucidité. Un film criant de vérité, dur mais nécessaire. A voir au moins une fois dans sa vie. Inoubliable ! Un grand merci à Ingmar Bergman pour l'ensemble de son oeuvre.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2011
    Après la semi-claque Persona, il me tardait de voir Saraband.

    J'avoue que les mots me manquent. Je suis, à vrai dire, peu habitué à un cinéma d'une telle pureté.

    Certes, on pourrait lire la dernière oeuvre d'Ingmar Bergman comme une fresque familiale un peu vaine mais ce serait s'arrêter à la surface du film.

    Comme souvent dans les grands films, la vérité se cache ailleurs. Pourtant, ce premier niveau de lecture donne déjà un fantastique mélodrame, l'un des plus beaux du monde : Bergman fait montre d'une tendresse inouïe envers ses personnages.

    Il faut voir ce père qui a transposé l'amour pour sa femme dans l'intériorité de sa propre fille, le visage angélique de Liv Ulmann dans l'église, cette parabole familiale, magnifiée par les sublimes mélodies de Bach.

    Le mélodrame contenu pourrait bien être un produit tire-larmes et lourd, aux accents malickiens.
    Mais il n'en est rien car, à la différence de Malick, Bergman ne fait pas dans l'esbroufe formelle et délivre ici un portrait d'une rare justesse, jamais manichéen ou vaniteux.

    Cependant, il serait réducteur de borner ce chef-d'oeuvre à ce seul sens.
    Cinéaste de la dualité, Bergman oppose la vieillesse des corps aux caprices infantiles de ses personnages.
    Et si Karin, la jeune fille, s'intègre si bien à "l'intrigue", c'est justement parce que son contraste n'est que physique.

    Encore une fois (il l'avait déjà prouvé dans Persona), Ingmar Bergman sait faire parler les corps et les meilleurs morceaux du film ne sont pas tant les dialogues, pourtant d'une richesse infinie, que ces longs regards lyriques (l'épilogue, renversant).

    C'est dans ce sens que Bergman livre sa poésie douce, teintée de mélancolie et de nostalgie vieillissante.

    L'un des plus beaux films du monde.
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2007
    Pas grand-chose de nouveau dans cette dernier oeuvre d'Ingmar Bergmann. Ce dernier use et use encore de tous ce qui a fait son succès, à savoir la psychologie la confrontation et le huis-clos pour l'essentiel. Là-encore, "Saraband" tient toute ces promesses même si le jeu des acteurs paraît moins spontané que dans les films précédents du réalisateur...
    Une très belle oeuvre néanmoins...
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Grand fanatique de Bergman, je me suis forcément précipité à l'annonce de la sortie de "Saraband". Mes attentes devaient donc être par trop importantes pour que je sorte pleinement satisfait du cinéma. En effet, tout cela est brilliant, émouvant, très bien filmé, sans aucune ostentation, et magnifiquement joué. J'avoue avoir été très ému de revoir Erland Josephson et Luiv Ullman réunis à l'écran. Si Bergman a toujours cette force pour explorer la psyché des êtres, il manque quelque chose ici (tout comme cela manquer déjà dans "Après la repétition") qui permettrait une catharsis d'un ordre quelconque. Il n'y a qu'un constat d'une grande amertume alors que Bergman avait toujours eu jusque là le génie de transcender la noirceur même qu'il exposait. Revoyons plutôt "Fanny et Alexandre","Cris et Chuchotements", "Les Communiants"," Persona", "L'Heure du Loup", etc..........( Il y en a tellement que ça donne le vertige).
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sonate d'hiver ou comment réussir à réaliser un chef d'oeuvre absolu à plus de 85 ans. Si, comme moi, vous êtes un fan absolu du maestro et que vous le considérer à juste titre comme un des génies du cinéma mondial, allez voir ce téléfilm qui mérite largement sa sortie en salles. C'est bien simple : c'est de loin le meilleur film de l'année 2004. Il y a plus de magie et de cinéma dans quelques minutes de ce téléfilm que dans les 3 / 4 des films sortis cette année. Le cinéaste atteint ici la quintessence de son art : totalement ascétique et épuré, le film se concentre sur une poignée de personnages qu'il dissèque à la manière d'un entomologiste. Il en ressort que le vieux cinéaste n'a pas fait le deuil de ses démons personnels et on se retrouve devant une oeuvre bouleversante car remplie d'une souffrance toujours intacte : il ne fait décidément pas bon vivre chez Bergman. Cette douleur sourde est d'une violence parfois extrème, s'exprimant au travers de dialogues très littéraires, mais qui font mal. Tout y passe : la vie, la mort, la vieillesse, la folie, mais aussi l'amour contrarié par l'existence, ainsi que la (traditionnelle chez Bergman) terrible haine entre le fils et le père. Tous ces thèmes sont abordés sans pudeur, frontalement, avec une grande économie de moyen. Avec juste deux acteurs dans le champs, un décor sommaire et un scénario en béton, monsieur Bergman nous rappelle que le cinéma est aussi un art majeur quand il sait toucher au plus profond de l'être humain. Chapeau bas !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Le film démarre de manière déroutante, presqu’en dehors de la fiction. Ce personnage qui nous parle, à nous spectateur, qui se confie à nous, qui étale sur la table devant elle ses souvenirs, ses rencontres, comme des images figées, établit un lien intime et solide avec le spectateur et qui ne se déliera pas tout à fait au terme du film. Puis, après ce prologue à l’interactivité déroutante, elle devient notre guide, nous prenant par la main pour nous entraîner dans cette fiction qu’elle fait décoller comme une fusée, compte à rebours à l’appui. Liv Ullman, magnifique comme Marianne son personnage, reste alors jusqu’au bout cet éclat de lumière dans ce monde incroyablement sombre, froid d'apparence, mais dont on devine tout le bouillonnement intérieur, terrible. Bergman construit son film avec une économie de geste et d'effet qui lui confère une forme de pureté, de sérénité, contrastant avec la violence presque étouffante des mots, des émotions et des relations, pour mieux la souligner. Les quatre acteurs se jettent dans le cadre sans pudeur, sans filet, complètement nus et sont sans cesse époustouflants. Au milieu de ses forces dévastatrices, celle du temps, des passions, de la mort, Marianne reste intacte, débordant d’humanité en confidente diplomate, avec son écoute empathique, sa neutralité bienveillante, comme pour soigner ce monde malade de haine et de rancoeur. A un niveau plus personnel, cet épilogue qui achève Saraband sur une note d’espoir et d’apaisement, m’a totalement bouleversé et a fait accéder Marianne au rang de ces personnages qui me sont intimes et chers.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Oeuvre ultime de Ingmar Bergman, Saraband est bien évidemment un chef d'oeuvre, d'une intensité émotionnelle maximale. Variation autour des personnages de Marianne et Johan des "Scènes de la vie conjugale" 30 ans après, le film est composé de 10 scènes + 1 prologue et 1 épilogue. Chaque scène ne présente que deux personnages à l'écran et tous les duos possibles parmi les 4 protagonistes de l'histoire apparaîtront et alterneront, renvoyant ainsi au titre du film, Saraband, danse de cour du 17ème siècle où les couples se faisaient et se défaisaient. On assiste alors à une série d'aperçus, sans réel développement dramatique, mais d'une puissance émotionnelle et d'une justesse éblouissantes. Rarement personnages de cinéma ne nous seront apparus si justes et si vrais. Rarement autopsie des personnages, dans la profondeur de leur être, ne se sera révélée aussi aiguisée. Certes, une fois de plus, la maîtrise stupéfiante de la mise en scène et la perfection du jeu des acteurs (Erland Josephson impressionnant) sont des atouts certains, mais le regard empathique de Bergman, qui a alors 86 ans, se révèle d'une grande lucidité et d'une subtilité intellectuelle remarquable. Il apparaît ici plus serein, plus distant, et nous donne à voir le déchirement des êtres et le gâchis des relations humaines comme en guise d'avertissement au spectateur, pour qu'il n'en fasse pas de même. L'épilogue, le prologue et la scène de l'arrivée de Marianne chez Johan nous prouve effectivement que le film s'adresse au spectateur d'abord et avant tout. Mais cela ne l'empêche pas de glisser, comme à son habitude, ses propres angoisses et douleurs au fil du film. Difficile ainsi de ne pas voir dans cette scène saisissante et d'une force inouïe de crise existentielle de Johan (la fameuse diarrhée mentale), une transcription des angoisses du réalisateur au seuil de la mort. Saraband achève ainsi en beauté une filmographie monumentale, la plus riche et la plus dense de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2008
    Je n'ai pas vu l'intégralité des films de Bergman, mais si l'on peut comparer ses films les uns aux autres, il me semble difficile de le faire dans l'idée d'établir une échelle de valeur tant l'oeuvre de se réalisateur peut se percevoir comme une symphonie où chaque film correspondrait à un instrument. Saraband n'est en ce sens certainement pas un premier violon, pas plus qu'une "contrebasse" (cf livre de Patrick Süskind). Va pour le violoncelle, mais je m'arrêterai là dans la comparaison. Film d'une grande maturité, film grave, profond, violent aimant, film testament, peut-être? Mais ce second volet de scène de la vie conjugale est en tout cas très abouti. Bergman avait-il d'autres projet cinématographiques? J'avoue ne rien savoir, de même qu'y a t-il encore quelque chose à ajouter à l'oeuvre de Bergman? Il est un fait que le temps à donné sa réponse et si cette oeuvre est un final, quel panache!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2008
    Quelle belle lécon de cinéma que cette Sarabande ! Avec un décor unique et quelques personnages, Bergman réussit une oeuvre lumineuse, profonde, d'une bouleversante lucidité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2008
    J'avais jamais vu de film de Bergman, il va vraiment falloir me rattraper. Ce film, mais qu'est qu'il est |BEAU|! C'est pas normal d'être capable de faire ça... je comprends mieux l'admiration de woody allen. Je ne lui mets pas 4 étoiles c'est à cause du jeu de Karin (Julia Dufvenius), loin d'être mauvais, il contraste tout de même très fort avec celui des vieux acteurs qui sont tout simplement hallucinants (très rarement vu des acteurs aussi parfaits), ce qui m'a a chaque fois sorti du film. Je vais pas m'amuser à décrire les raisons pour lesquelles ce film et son ambiance sont d'un autre monde, ça me demanderait trop d'effort je vais plutôt vous conseiller d'aller le voir, au cinéma ça doit être encore meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 octobre 2007
    Extrêmement émouvant, un testament intense, où l'on voit deux vieux corps s'accrocher à ce qui leur reste de vie, de souvenir et d'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 août 2010
    "Certains critiques (disons plutôt « commentateurs » de cinéma, selon la belle expression forgée par le cinéaste Pierre Léon) continuent à juger le cinéma selon des critères insensés, feignant d’ignorer par exemple que l’ennui est un sentiment trop subjectif pour qu’on puisse juger une œuvre d’art à son aune."

    Alors, oui c'est un beau film, l'image est splendide tout ça tout ça mais le rythme est lent, on agonise ! Quel ennui ! Et pourtant je ne suis vraiment pas adepte des films holliwoodiens speedé...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très bon film. Contemplatif et riche en dialogue, c'est du Bergman.
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