Avis : Casino Royale - Page 9

21ème opus de la saga James Bond et première apparition de Daniel Craig dans le rôle-titre, Casino Royale est en fait une forme de retour au source pour la franchise, puisqu’il s’agit de l’adaptation du premier roman de Ian Fleming qui narrait les aventures de 007. Le contrat est rempli pour Martin Campbell, qui réalisa déjà GoldenEye en 1995, à l’époque première apparition de Pierce Brosnan dans la peau de Bond. Si les scènes d’action sont réussies – parfois un brin répétitives vers la fin – on préférera les séquences d’atmosphère plus calmes, et notamment la superbe partie de poker au milieu du film, qui voit s’affronter James Bond avec le méchant Le Chiffre, incarné par l’efficace Mads Mikkelsen. Plusieurs rôles sont incarnés par des acteurs francophones que l’on prend plaisir à découvrir ou retrouver : citons Eva Green, Simon Abkarian ou encore Isaach de Bankolé.

"Casino royal"...Le nouveau 00 du MI6 va devoir retrouver un banquier qui récupère l'argent de groupuscule terroriste ...ce dernier perd une grosse somme et espère le récupérer lors d'un tournois de Poker, c'est sans compter sur 007!!!
1er James Bond avec Daniel Craig...et ce film vient du tout premier roman de Ian Flemming. Un Bond et donc un film nerveux, un Bond sans pitié qui garde son humour dans, presque toute les circonstances, qui donne la réplique à la jolie Eva Green . Il a les supers scènes d'action à base de course poursuite et puis les scènes du Poker entrecouper de baston est vraiment une réussite, j'ai passé un super moment et hâte de voir "Quatum of solace" dans 9 jours!!
Non pas de note car c'est séance "il était une fois..."

Tandis que Pierce Brosnan concrétisait sa quatrième adaptation de James Bond en 2002, un cinquième film était en discussion mais les négociations s’avéraient difficiles. La société EON Productions cherchant à rajeunir le personnage pour porter à l’écran ses premières aventures, c’est finalement le méconnu Daniel Craig qui est choisi pour lui succéder, après avoir été remarqué dans des films comme Tomb Raider, Layer Cake et Munich. La saga est alors rebootée tandis que Barbara Broccoli et Michael G. Wilson ont enfin acquis les droits d’adaptation du tout premier roman d’Ian Fleming. En effet, Casino Royale avait déjà été portée à la télévision en tant que troisième épisode de la série américaine Climax en 1954, Barry Nelson concrétisant la première apparition de l’agent secret à l’écran. En 1967, c’est David Niven qui se démarquait volontairement des films portés à l’époque par Sean Connery, dans une parodie qui prenait beaucoup de libertés.

Casino Royale devient alors le vingt-et-unième film officiel de la saga James Bond le 22 novembre 2006 et c’est Martin Campbell qui reprend du service à la réalisation, plus de dix ans après GoldenEye. Une aventure digne de ce nom montrant la première mission majeure de l’espion anglais tout juste promu agent double-zéro, fortement valorisée par une scène d’introduction qui utilise le noir et blanc pour lui donner un esthétique rétro, des flash-back renforçant considérablement l’action et une brillante transition vers un opening très stylé avec ses animations de cartes de jeu et une chanson « You know my name » rythmée interprétée par la talentueux Chris Cornell. Reprenant l’intrigue générale du roman, l’action se voit toutefois transposée à l’époque de la sortie du film et se déroule dans plusieurs pays, notamment au Monténégro, bien que la partie de poker (et non plus de baccara comme dans le roman) ait été tourné dans un casino de Karlory Vary en République Tchèque.

Outre l’esthétique volontairement carte postale du blockbuster, ces différents voyages accentuent néanmoins le fait que Bond est face à une organisation internationale qui a des yeux et des oreilles partout. Très critiqué à son annonce pour son manque de notoriété auprès du public et jusqu’à sa chevelure blonde qui contreviendrait au teint brun du personnage décrit par Ian Fleming, Daniel Craig met finalement tout le monde d’accord grâce à son jeu d’acteur terriblement juste parvenant à renouveler la saga à travers une narration plus axée sur l’action, tout en mettant en avant les difficultés physiques qu’il rencontre lors de deux courses poursuites impressionnantes. L’intrigue d’espionnage reste au cœur du récit grâce à de très bons personnages, Casino Royale ayant en effet révélé les grands talents de la française Eva Green (Innocents : the dreamers, Arsène Lupin, Kingdom of Heaven) dans son rôle de la comptable Vesper Lynd, ainsi que du danois Mads Mikkelsen et sa sublime interprétation du Chiffre, banquier des terroristes à l’œil blanchi duquel coulent des larmes de sang.

Daniel Craig fait parfaitement ressortir le caractère effronté de son personnage à travers ses répliques osées et ses façons de contrevenir aux ordres pour mener à bien sa mission. Sa relation avec M, toujours sous les traits de Judi Dench (Les chroniques de Riddick, Orgueil et préjugés), est aussi poignante que drôle dans la façon qu’il a de rétorquer à sa supérieure (« Je ne peux pas demander à un bulldozer de comprendre ça, l’arrogance et l’introspection font rarement bon ménage. »). Sa confrontation avec Le Chiffre est également l’occasion de joutes verbales cinglantes (« Je ne m’inquiéterai que quand je commencerai à verser des larmes de sang. ») tandis que ce dernier arbore un regard inquiétant en plus de sa façon d’intervertir des jetons avec ses doigts quand il réfléchit à son prochain coup. La séquence de spoiler: torture
renforce la violence du scénario tout en apportant un aspect comique à la situation.

Vesper est sans doute la James Bond girl la plus travaillée et la plus complexe de la saga. Leurs échanges provocateurs à bord du train (« Et comme vous avez tout de suite pensé que j'avais perdu mes parents, je dirais que c'est vous l'orphelin. Oh vous l'êtes ? Je commence à aimer le poker… ») entament une certaine complicité qui évolue peu à peu spoiler: en une histoire d’amour intense et une fin tragique non sans rappeler celles du film Au service secret de sa Majesté
. L’interprétation de Daniel Craig fait alors ressortir le côté humain de son personnage grâce au contraste entre la brutalité de ses affrontements et la sensibilité dont il fait preuve. Les dernières minutes se voient alors riches en rebondissements, après une séquence un peu trop idyllique et alors que Le Chiffre spoiler: se trouve lui-même confronté à des membres de l’organisation secrète pour laquelle il travaille
, dont l’énigmatique Monsieur White, que le spectateur avait déjà pu brièvement apercevoir lors de quelques séquences bien plus tôt.

Un moyen narratif efficace permettant un final claquant durant lequel Bond spoiler: suit sa piste avant de le mettre à terre et d’enfin
affirmer son identité en terminant le film par l’emblématique réplique « Mon nom est Bond, James Bond », qu’il n’avait encore jamais prononcé jusqu’alors. Et tandis que Daniel Craig brandit fièrement son fusil d’assaut annonçant la jaquette du futur Quantum of Solace, les origines de la saga retentissent d’autant plus avec un générique rythmé par le thème principal inauguré par Docteur No en 1962. Composé originellement par Monty Norman et John Barry, il est ici remixé par David Arnold, qui dirige la bande-son d’un James Bond pour la quatrième fois d’affilée. Une bien belle manière de terminer ce renouveau d’anthologie qui s’impose brillamment comme un des épisodes les plus marquants de la saga, et un des meilleurs films des années 2000.

Daniel Craig dépoussière la franchise james bond avec un style plus brutal,réaliste ( au revoir tout les gadgets farfelus ) et vif que les précédents opus.
Que l on aime ou pas la nouvelle interprétation du célèbre espion,on ne peut qu admettre que daniel craig est magistral dans l espion qui débute,rempli de doute, brutal et sensible.
Le film n'est donc pas une énième mission d'espionnage, mais redémarre cette saga du début. Casino royale fut dans les livres la premiere mission de James Bond. C'est rafraîchissant d'y voir les débuts et l'évolution du personnage avec ses colères spoiler: , et ses sentiments envers vesper. Sentiment qui explique enfin son attitude de dragueur invétéré.

Casino royal est un des meilleurs James bond pour son renouvellement proposé mais en toute sobriété.

Pour ce 21 ème James Bond, un nouvel interprète (le 6ème) en la personne de Daniel Craig. Justement concernant ce dernier, je fais partie d'une minorité de gens qui trouvent qu'il est une erreur de casting. Pour moi, Daniel Craig est un bon acteur mais je trouve qu'il ne correspond absolument pas à l'image d'un James Bond. Tout d'abord physiquement, il fait nettement plus agent russe qu'anglais et dans son caractère extrêmement froid. De plus, avec casino royale, il y a clairement un tournant qui a été pris dans la franchise avec une histoire plus sombre. Ce n'est pas une mauvaise chose mais cela s'est fait au détriment de l'humour qui devient totalement inexistant. Il serait cependant injuste de ne retenir que ça de ce casino royale. En effet, c'est avant tout un très bon film pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il y a un véritable méchant très charismatique en la personne de l'excellent Mads Mikkelsen qui a largement sa place parmi les tous meilleurs de la saga. Ensuite, la sublime Eva Green fait partie pour moi, du top 3 des James Bond girls. Ce personnage de Vesper a été très bien écrit et elle est l'une des rares dans l'histoire de la franchise à avoir autant de répondant face à James Bond. Concernant les cascades, elles sont très bien exécutés et filmées, à l'image de toute la séquence (très spectaculaire) au début du film qui se passe en Ouganda. Les décors sont également très bien choisis et nous font voyager. Enfin, le scénario de ce James Bond est excellent. L'histoire est très prenante. En conclusion, casino royale est un très bon film, mais c'est juste dommage que Daniel Craig soit le James Bond (même si c'est un avis personnel).

Pas mal, ce James bond s'enchaîne bien, suivi de l'excellent Quantum of Solace ou sera atteinte l'apogée de ce cycle.
L'amour vraie de la part de James bond est difficile à mettre en œuvre en 1h00, lui qui nous a habitué si souvent à "aimer" environ 3 femmes par films dont 2 se font descendre avant la fin. Malgré cela bonne histoire, et sympa ce tournoi de poker.

En revenant aux origines de James Bond, en cassant les codes de la franchise pour mieux jouer avec, Casino Royale ressuscite 007, perdu depuis Golden Eye.

Je l avoue, je suis très loin d être un fan de l agent 007. Je trouve que même les films les plus réussis de la série sont assez moyens. Casino Royale, premier de la série avec Daniel Craig dans le rôle titre est l exception qui confirme la règle. C est une vraie belle réussite, à la fois ultra spectaculaire (la scène de poursuite à Madagascar est vraiment bluffante), bien dosé au niveau du suspens et avec un personnage de Bond un peu plus étoffé qu à l accoutumé. Un James Bond qui saigne, qui souffre dans sa chaire et son esprit. Au cœur du film on a aussi le droit à une partie de poker haletante, affrontement psychologique entre Bond et le chiffre, un jeu qui a rarement été aussi bien filmé au cinéma. C est un vrai bon film d action spectaculaire et sexy.

C'est parti, Daniel Craig s'empare du prestigieux costume de James Bond ! Attendu au tournant car nul droit à l'erreur, l'acteur viendra pourtant endosser ce rôle à merveilles. "Casino royale" offre un nouveau regard à la franchise pour en devenir l'un des Bond incontournables. Une nouvelle tête d'affiche donc, mais également de puissants seconds rôles, et des scènes d'anthologies ponctuées d'action, d'humour et d'élégance. Un sans faute pour ce renouveau de la franchise !

Martin Campbell, déjà assigné à la réalisation de GoldenEye en 1995, s'attèle ici à un gros morceau. Tout d'abord l'arrivée de Daniel Craig dans les rangs de l'espionnage britannique, en succession de Pierce Brosnan. Lui aussi est taillé pour ce rôle: nerveux, athlétique, charismatique, et doté d'une charmante froideur qui le rend irrésistible auprès de ces dames. L'arrivée fracassante de cette nouvelle tête, et la réalisation plus que soignée, donne un vrai coup de jeune à la franchise, plus de peps et de grand spectacle. Rien que les cascades diverses et variées nous offrent largement leur pesant de divertissement. Mais en plus, le scénario est tout à fait palpitant. On se retrouve plongé dans l'univers flambeur et indécent des casinos. Le poker en huis clos où la mise ne connait pas de limite. Face à Bond, un ennemi calculateur et vicieux qu'est le Chiffre, campé par l'excellent Mads Mikkelsen. Entre les bastons de regard à n'en plus finir, et le suspens infernal du bluff, les scènes de jeu véhiculent autant de puissance que de tension, et non des longueurs, comme on pourrait s'y attendre. Les deux acteurs et leurs jeux de regards sont magistraux. D'un côté, le bleu azure de la méfiance, et de l'autre, la balafre machiavélique du pouvoir. Si l'action reste éparse, elle en demeure très visuelle, immersive. La désillusion de Bond face à un amour perdu est tragique, lui qui était prêt à plaquer sa carrière pour une femme malhonnête. Mais il sait rebondir l'agent double 0, même après avoir frôler la mort, son unique moteur reste la réussite de sa mission, à savoir, démanteler l'un des plus puissants réseaux terroristes de la planète. Sauf que bien souvent, un monstre en cache généralement un autre, plus terrible encore. Incontestablement l'un des meilleurs opus de la franchise. Une belle renaissance pour cette 21ème mission d'infiltration. 4,5/5

Après bien trop de négociations stériles, Pierce Brosnan quitta le navire James Bond, laissant la place à Daniel Craig, ce qui amena une sorte de reboot de la saga, intitulé Casino Royale, comme le premier livre de Ian Fleming.

Les producteurs appelaient au renouvellement de la franchise, force est de constater qu’ils ont eu gain de cause, ce reboot étant une vraie réinvention du mythe, tout en s’appuyant quand même sur des valeurs sûres. On peut être énervé du fait que James Bond ne boive pas de ”Vodka Martina, shaken not stirred”, qu’il n’ait pas de gadgets de la part de Q, qu’il n’y ait pas beaucoup le vrai thème de Monty Norman et qu’il soit bien plus violent que la moyenne, mais le film est passionnant, très bien réalisé et surtout vraiment bien joué par un supporting cast étonnant (Eva Green nous jouant une James Bond Girl particulièrement géniale). On ne peut alors que regretter le choix de Daniel Craig pour incarner l’agent mythique. Il est constamment en train de serrer les dents, jamais dans le second degré jouissif et sa diction ne colle absolument pas au personnage. Son interprétation est bonne, mais ce n’est plus James Bond, et ça, c’est dommage. Surtout avec une énorme scène d’ouverture dans un noir et blanc fabuleux.

Le générique est médiocre, Daniel Craig est à côté de la plaque, mais Casino Royale est un excellent film, mis en scène de main de maître par Martin Campbell et à l’intrigue parfaitement ficelée. Une très bonne surprise.

Casino Royale est un film excellent porté par un acteur britannique qui est Daniel Craig et ce rôle de James bond lui va très bien , le scénario est très bien , les scènes d'action sont nombreuses et très bien réalisé , la scène mythique de ce film c'est la partie de Poker entre le Chiffre et James Bond qui est très bien , donc ce film est excellent et rentre parfaitement dans les James Bond qui ont été fait par d'autre acteurs qui sont tous formidables dans le rôle de James Bond

Un film tres sympa.On remet les pieds sur terre apres les délires des derniers opus,l'humour en prime.

Cette nouvelle adaptation du héros de Ian Flemming vient enfin révolutionner le genre sans pour autant le dénaturer. S’il fallait une preuve de cette intention, elle tient en ce mémorable clin d’œil qu’est le générique de début qui joue astucieusement sur l’imagerie Bond tout en lui insufflant une vraie modernité.

Suit une scène d’action ahurissante, chorégraphiée au millimètre, puissante et très nerveuse. Rien que cette partie relève de l’anthologie, et elle n’est qu’un échantillon.

Car le film tient toutes ses ambitions. Si l’on évoque la guerre froide, si les girls sont d’une plastique irréprochables, si la scène de plage est sensuelle, cela ne sert qu’à mettre en valeur notre James. Débarrassé de ses gadgets « faciles », il est bien plus aventurier mercenaire qu’agent secret. Adieu le dandy précieux et flegmatique, bonjour le mâle, détaché, narquois, qui souffre et n’hésite pas à se salir. Daniel Craig en ce sens est parfait, bourrin à souhait, plutôt baraqué, l’œil torve. Il est parfait. Parfait aussi Mads Mikkelsen (Adam’s apples, Pusher) dans le rôle du « Chiffre ».

Au final, on se réjouit d’une telle sagacité, d’une telle démonstration de talent, et on en redemande.

Un 007 à l'image de son acteur: dynamique, charismatique, troublant et intense. Casino Royale marque un tournant indéniable dans la saga James Bond. Craig y est impressionnant de sérieux et de justesse et le scénario est comme l'image: travaillé à la perfection.
Avec la pointe de charme des différentes actrices, c'est du très grand Bond comme on les aime!