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lilius
6 abonnés
98 critiques
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2,5
Publiée le 6 septembre 2008
A ma grande déception, seulement deux étoiles pour ce film. Tellement d'éloges sur le super vrai nouveau James Bond et se retrouver à regarder un film mi-Jason Bourne, mi-Die Hard. Certes les acteurs jouent bien mais il y a un "je ne sais quoi" qui ne va pas. Un méchant (avec pourtant la tête de l'emploi) pas si méchant et qui veut simplement récupérer de l'argent sur une partie de Poker, mouais. Des invraisemblances et incohérences et un dénouement de la partie de poker complètement bidon. Un James Bond qui tombe amoureux d'un coup et nous la joue façon Hélène et les garçons. Un bon film d'action mais pas un James Bond.
Cette alternance de deux moments fondateurs (l'amour déçu, la lutte contre un mal nécessaire) donne au film un ton noir et désabusé . La surprise est d'autant plus agréable qu'on ne s'attendait vraiment pas à ça.
James Bond est de retour sous les traits d'un acteur aux yeux bleus, blond et musclé. Tout d'abord, il faut bien crier aussi fort que l'ont fait ses détracteurs avant d'avoir vu le film: Daniel Craig est tout simplement FORMIDABLE. Tout en nuances, son jeu est à la fois intense, viril et fragile. Grâce à ce nouveau visage et à une manière tout à fait nouvelle d'aborder le mythe de 007, Martin Campbell offre un second souffle à la saga. Il a remplacé les gadgets et les séquences irréalistes par de l'action brute, sans blabla, efficace. Soutenu par une mise en scène rythmée, nette et sans violon, Martin Campbell se permet toutes les audaces dont celle de créer une vraie histoire d'amour convaincante, belle, tragique et jamais niaise (si, si!). Le duo de charme formé par Daniel Craig et Eva Green est réellement crédible et l'émotion du récit qui émane de la seconde partie du film (et cela sans jamais nuire à l'action) est surprenante. Les cascades s'enchaînent, les effets spéciaux réalistes sont un vrai régal et l'humour se mêle habilement à un récit plus sombre, plus étiré, toujours captivant et en mouvement. C'est du grand spectacle de qualité. Son nom est Craig, Daniel Craig. Et il est définitivement très, très bon(d).
Le scénario est assez banal , certaines scènes sont captivantes , la partie de poker réserve quelques surprises. Mais ce film s'écarte ( comme le suivant ) de la tradition des James Bond , notament par son manque d'humour . Il aurait fallu créer un autre héros , celui-ci ne colle pas à 007 .
Après avoir démissionné Pierce Brosnan suite à son quatrième James Bond, EON Productions se met à la recherche du nouvel agent secret de sa Majesté. Sont en concurrence, Jude Law, Colin Farrell, Ewan McGregor, Orlando Bloom, Christian Bale ou encore Hugh Jackman. C’est finalement Daniel Craig qui le 14 octobre 2005 est officiellement déclaré, nouveau James Bond. De tous les prétendants il est le moins connu, s’étant fait remarquer seulement deux ans plus tôt dans « Layer Cake » de Matthew Vaughn puis dans « Munich » de Steven Spielberg. Avant de rejoindre le plateau, l’acteur se soumet à une période intensive de bodybuilding. On comprendra très vite aux premières images de « Casino Royale » que ce n’est peut-être pas par hasard que le livre de Ian Fleming servant d’inspiration aux scénaristes soit le premier où apparaît James Bond. C’est en effet comme une nouvelle page à écrire qui s’ouvre, permettant à l’agent 007 d’entrer définitivement dans ce nouveau siècle où les effets spéciaux sont rois. Si Pierce Brosnan avait assuré une transition plus que bénéfique sur les recettes de la saga, les producteurs n’étaient pas sans ignorer que sous l’impulsion de Bruce Willis et de John Mc Tiernan, initiateurs de la franchise « Die Hard » dès la fin des eighties, le style distingué de James Bond pouvait rapidement paraître désuet. Le clou a été enfoncé encore un peu plus avec la saga « Mission impossible » donnant à voir un Tom Cruise éternellement jeune, renversant tout sur son passage, suivie par celle des « Jason Bourne » inspirée de l’œuvre de Robert Lundlum, révélant un Matt Damon aussi efficace que sobre. James Bond vient tout juste d’accéder à son statut de double zéro lui donnant accès au fameux « Permis de tuer » dont il va immédiatement se servir sans modération, déclenchant au passage l’ire de « M » qui le juge dangereux. Le prologue traditionnel imprime immédiatement la nouvelle tonalité au moyen d’une course poursuite sur les toits de Madagascar inspirée de la nouvelle mode des acrobates urbains. Moins de gadgets farfelus (« Q » a disparu) mais plus d’acrobatie, de brutalité et de muscles saillants. On comprend mieux dès lors le choix de Daniel Craig, sans aucun doute le plus marmoréen des successeurs possibles de Pierce Brosnan. L’acteur est à son affaire qui n’a pas à faire dans la nuance pour habiter un rôle qui quelques années plus tôt lui aurait été refusé. Il avance au pas de charge et l’action avec lui que l’on a bien du mal à suivre entre deux de ces fameuses courses poursuites qui à la longue paraissent interminables. En fait, il ne reste pas grand-chose de ce qui faisait l’attrait d’une saga s’étant construite sur l’exotisme, la dérision, le charme et l’action. James Bond voyage toujours autant mais il passe tellement vite d’un endroit à l’autre que le spectateur n’a jamais le temps d’habituer son regard à des paysages et décors qui ne sont jamais réellement magnifiés, tenant juste lieu d’artefacts aux combats que mène un Daniel Craig ne ménageant pas sa peine. Eva Green, bonne actrice au demeurant tente bien de donner un peu de substance à son personnage mais elle finit par être emportée dans le tourbillon de l’action. Idem pour les méchants qui n’impriment guère plus. En réalité, c’est bien sur le seul registre où brillent les Jason Bourne et autres Ethan Hunt qu’Eon Productions entend placer la prolongation d’une franchise déjà ancienne. Les fans de la première heure seront peut-être déstabilisés mais ils ne représentent pas l’avenir et le box-office a par ailleurs validé cette stratégie. L’affaire est donc entendue. Daniel Craig a de beaux jours devant lui.
mouais je savais pas trop quoi mettre car j'ai hésité j'ai trancher ... d'un coté je l'ai trouver ennuyeux pour ceux qui connaissent rien au poker vous allez vous faire chier, la fin est bidon ...j'aime pas l'action est là, le supens aussi ca j'aime ... mais ce n'es malheuresement pas le meilleur ds james bond
aprés une premiére scéne il faut le reconnaitre assez exceptionnelle,le reste du film s'enlise un peu avec des parties de poker qui n'en finissent plus et beaucoup moins d'action. mais enfin james bond reste l'agent secret que l'on aime le plus.
Si lon adhère à la franchise aussi irréaliste que prenante, Casino Royale est plutôt un bon divertissement avec courses poursuite (un peu trop longues), jolies femmes et une histoire plus compréhensible quà lhabitude. Sinon on remarquera que ce « premier » James Bond a lieu dans les années 2000, quun chantier peut être saccagé sans que les ouvriers ne sen émeuvent et que les agents de sa Majesté mènent quand même une vie de palace assez indécente Bref, à voir au second voire troisième degré !
Plus qu'un numéro de matricule, c'est un nom. Et là, en dépit notamment d'un clin d'œil fort amusant à l'apparition d'Ursula Andress en 1962, producteurs de longue date, scénaristes et réalisateur essuient leurs pieds tout crottés sur quarante années de films. Nous sommes dans les années deux mille, le MI6 surveille de près ce qui se trame un peu partout sur la Planète (ce qui nous fait voyager de République Tchèque en Ouganda dès les premières minutes du métrage). N'importe qui n'a pas la trempe pour faire un bon agent au service secret de sa Majesté, il est pourtant temps de donner sa chance à un p'tit jeune prometteur quoique arrogant. Colossale anomalie : Judi Dench conserve le rôle de M, donnant l'impression aux fans d'une grand-mère perdant la boule, elle qui promeut nouvel agent double zéro un James Bond qu'elle a sous ses ordres en tant qu'agent double zéro depuis plusieurs films. Après Superman (returns) et Batman (begins), ce n'est pas la première franchise à redémarrer. Créer de nouveaux fidèles, telle est le dessein de l'entreprise cinématographique essoufflée qui compte les biftons avec la cupidité d'un Le Chiffre (très bon vilain). Cet opus façon tabula rasa expose donc un James Bond qui n'a pas vécu avec la fameuse licence de tuer mais qui en prendra rapidement plein la gueule. Le héros en éclosion sait en de rares exceptions se montrer compassionnel, la froideur constituant son lot quotidien. D'un charisme plus troublant que ses prédécesseurs, Daniel Craig rafle la mise. Eva Green se hisse à son niveau. La scène dialoguée de rencontre entre James Bond et Vesper Lynd est d'ailleurs un régal. Pas besoin en tout cas de connaître les règles du poker pour ne pas s'ennuyer au Casino Royale. Le long-métrage fait dans la démesure mais à petites doses. Les cascades sont d'un niveau exceptionnel. Au final Martin Campbell se paye la classieuse renaissance d'un mythe avec quelques choix inadmissibles. Sanction personnelle immédiate : note rabaissée à 2 étoiles.
Je découvre un agent du MI6 moyen qu'est Daniel Graig, ce n'est pas encore ça, du même gabarit que Roger Moore en trop humain qui ne jure que par sa surhumanité. C'est bof comme acteur dans le costume 007, les moins bons au service de la reine anglaise, qu'il sera temps de délaisser leur fonction. Les beautés femmes fatales qui l'accompagnent n'ont font pas exception, à zapper. Pour un super-employé du mois, ses cascades sont à tomber de la grue à la vitesse de la course-poursuite des bandits, le vilain fait de l'œil très moyen par sa méchanceté du chiffre terroriste international, ça déçoit les copines. Il a un côté marrant pendant les séances de torture, c'est tordu comme agent secret, c'est les renseignements top secrets, ils ont tous dans leurs sacs.
Un James Bond plus moderne, plus dynamique que les précédents. J'ai apprécié qu'on découvre un peu plus l'homme qu'il est, et que ce héros nous apparaisse comme humain. Le tout sonne plus crédible, plus sympa. On passe un bon moment pendant les 2h20. Le scénario est comme à peu près tous les James Bond, il faut sauver le monde ou un truc du genre.
La réalisation est moderne également, c'est un vrai dépoussiérage de l'oeuvre en générale. Dommage que l'oeuvre soit globalement sans grande surprise.
J’avoue avoir regardé le dernier “James Bond” avec Daniel Craig avant de voir ce film. En tout cas, le premier film avec Daniel Craig a plutôt mal vieilli et j’ai trouvé ce film assez moyen ; en fait, on ne saisit pas trop les enjeux de l’histoire malgré une mise en scène très dynamique.
En effet, j’ai trouvé le scénario pas très prenant ; il faut remarquer que les dialogues sont intéressants mais l’histoire n’est pas claire. En fait, j’ai eu la sensation de voir une alternance de parties de poker et de séquences de course poursuite ; ce qui en devient lassant à force. Sinon, je trouve que le personnage de James Bond n’est absolument pas attachant et paraît trop inhumain ; il y a également un manque d’alchimie avec Eva Green, comme si leur direction était simplement de se regarder langoureusement. Le film est assez ennuyeux narrativement parlant, car c’est d’une simplicité horrible ; les enjeux ne sont pas palpables et le récit paraît trop flou.
En ce qui concerne la réalisation, il est vrai qu’elle est très énergique ; concrètement, Martin Campbell sait filmer les séquences d’action ; les courses poursuites sont vraiment prenantes et agréables à visionner. Par contre, les séquences de dialogues et de poker sont trop platoniques et paraissent trop vides. Sinon, le film est vraiment bien chorégraphié et les bagarres ont l’air d’être réalistes. La musique est trop présente et trop répétitive ; certes elle est chouette mais elle manque de suite et de développement.
Malheureusement, je ne pense pas conseiller ce premier opus de “James Bond” avec Daniel Craig car il manque d’une bonne histoire et d’une mise en scène adaptée au registre.
Je suis loin d'être fan de cette saga, d'autant que les derniers avec Pierce Brosnan ne pesait pas très lourd - c'était plus une démonstration logistique et plastique qu'un véritable film d'action. Mais Casino Royal vaut le coup d'oeil. Moins de gadgets et davantage d'action réaliste, un scénario plutôt bien ficelé, et quelques scènes cultes renouvellent (enfin !) le genre. Daniel Craig beaucoup critiqué par la presse est plus convaincant que d'autres acteurs qui ont pu interprèter ce rôle. Eva Green, moins pin-up que d'autres mais beaucoup plus mystérieuse et plus authentique, est une James Bond Girl magnifique. Bref c'est plutôt une réussite. A quand la suite ?
On ne sait plus où se mettre. Casino Royale a voulu trancher avec les précédents de la Saga, mais il semble que les auteurs n'aient jamais su se décider pour une époque, pour un lieu, pour les ressorts du scénario. Faute d'être dépaysé par le manque de paysages, ni charmé par un James Bond dont la chevaleresque courtoisie n'est bien que celle du XXIe siècle hélas, les spectateurs seront néanmoins chamboulés par l'anti-héroïsme de 007 ou de sa voiture. Ce film ne ressemble pas à un James Bond. Tout au plus à une longue et hésitante partie de poker sans vainqueur entre l'envie de faire du neuf et la peur d'abandonner le vieux. Pourtant, les deux peuvent très bien aller ensemble. Soyez des artistes ou non, mais décidez-vous.