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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 janvier 2013
Le meilleur des James Bond avec une James Bond Girl intelligente, belle et sexy (Eva Green). Les dialogues sont bien ficelés, la psychologie de James est plus recherchée que dans d'autres opus... Casino Royale est le premier James Bond de Daniel Craig et restera son meilleur film.
C'est un film terrible, avec une vraie intégrité artistique et une pénétration psychologique étonnante. Le travail fourni pour redonner ses lettres de noblesse à James Bond force le respect : mieux qu'un scénario parfaitement maîtrisé, il y a une volonté d'étonner, de surprendre. Plus qu'un Bond, Casino est un film qui fait date par sa qualité, en tous points de vue : intelligent, musclé, réaliste, poignant, personnel. Ensuite, plus subjectivement : j'ai beaucoup aimé ce Bond, je pense qu'il correspond mieux à ma génération qui ne connaissons pas vraiment Pierce et prédécesseurs. On a ici un héros à l'image de son temps, plus vrai et brutal. Je pense qu'il se distingue, par sa finition, sa jeunesse, sa forte personnalité. Campbell s'est illustré à mes yeux en ne crachant pas sur le genre Espionage : il a fait un film d'action intense, dans un respect total du genre. Mais le film a une histoire forte, et celle-ci bénéficie du même soin. Le revoir ne me lasse jamais, c'est bien qu'il y a quelque chose ;) Finalement, je dirais que Casino royale sort de la stricte lignée JB, il n'est pas fondateur pck que les opus suivants ne suivront pas cette voie. JB est devenu un personnage de cinéma dans ce film, plus seulement un mythe.
Un très bon James Bond (le meilleur ?) qui fait revenir 007 à des aventures plus crédibles après le ridicule plein de gadgets dans lequel avait sombré la franchise jusque là. L'histoire évite de s'étaler dans tous les sens, et enchaîne avec goût les moments de tension (la partie de poker !), et de détente (mmmh Eva Green). Hélas, le film traîne en longueur sur la fin, Campbell ayant jugé utile d'ajouter une autre mini-intrigue après avoir dénoué les enjeux principaux. Bâillements à prévoir sur les dernières minutes.
Adieu Pierce Brosnan, Bonjour Daniel Craig. Casino Royale ne marque pas seulement le changement de l'acteur principal mais surtout le redémarrage d'une série qui était en train de perdre son souffle. Au revoir les gagdets de Q, au revoir Money Penny! Il n'y a plus que Dame Judi Dench, alias M, qui survit au changement d'ère. Maintenant Bond souffre, semble plus vulnérable mais aussi beaucoup plus bestial quand on lui prend ce qu'il aime le plus: sa James Bond Girl. En bref il ressemble plus à un humain!
Comme je l'ai dit plus haut, il s'agit d'un reboot c'est à dire un redémarrage de A à Z. Bond vient d'accéder au rang d'agent 00 et sa première mission est de détrousser un banquier peu scrupuleux dont ses clients sont des terroristes internationaux. Malheureusement pour eux ce banquier a une facheuse passion pour les jeux d'argent notamment le poker. 007 se doit donc de l'affronter, lui et ses sbires bien résolus à éliminer cette menace. Et tout ca sans gadget, rien que la chance et le culot de 007.
Daniel Craig, le nouveau visage de 007 est aux antipodes de ce qu'on était habitué jusqu'alors. Tout d'abord il est blond ce qui peut choquer au premier regard. Mais c'est surtout au niveau de la psychologie de Bond que Craig apporte au personnage: il est beaucoup plus sombre, son humour a disparu, il est nettement moins glamour et surtout il souffre. Sa chemise blanche est souvent rouge dans ce film et on le voit même échapper de justesse à la mort. On voit aussi un James Bond amoureux,vraiment amoureux, prêt à laisser tomber sa licence pour sa belle Vesper Lynd. Mais quand celle-ci est obligée de le trahir et meurt, il devient bestial, une vraie machine à tuer.
Ce film est donc un véritable virage à 180° qui apporte un nouveau souffle à la série et c'est pas plus mal!
Les meilleurs James Bond sont sans doute ceux avec Sean Connery, Roger Moore, Pierce Brosnan et Daniel Craig qui va succéder à Pierce Brosnan, qui était au top dans son rôle de James Bond. Mais au moins, Daniel Craig reste un de mes acteurs préférés jouant le rôle de James, avec bien sur ceux que j'ai cités. Les opus avec Daniel Craig nous montre en quelques sortes le débuts de James Bond. Il y a de l'action, des combats, quelques courses poursuites, et un peu d'humours. Eva Green joue très bien son rôle de James Bond Girl. Un excellent James Bond, et aussi l'un des meilleurs, 5/5.
Casino Royale est sans aucune doute le meilleur James Bond. L'action est là, le charme, la séduction, les bons scripts, les jolis costumes et les robes d'une James Bond girl très charmante. Daniel Craig est parfait en James Bond musclé, intelligent et sagace mais aussi en Agent 007 amoureux, vulnérable, et tendre comme jamais.
La franchise James Bond s'est complétement renouvelé avec l'opus réalisé par Martin Campbell. Après plusieurs films qui tournaient à vide, Casino Royale introduit un nouvel acteur pour incarner James Bond. A nouvel acteur, personnage revisité, avec un espion introspectif. cela change après une décennie en compagnie d'un Brosnan qui tournait à vide.
Alors que les derniers Bond s'assimilaient à de banals films d'action, Casino Royale est riche d'un scenario très bien travaillé, avec notamment spoiler: un coup de théâtre particulièrement fort au deux-tiers du film : la mort du méchant pricipal, Le Chiffre . Le coeur du film, et sans doute sa réussite, vient de la scène de poker - plaçant le casino comme un personnage et un univers à part entière, qui sera dans la durée LA plus belle scène de toute la franchise depuis Docteur No.
Que ce soit la réalisation, la photo, le jeu d'acteurs, les décors, on retrouve une ambiance artistique ; qui tranche avec le caractère industriel et cahier des charges de la période Brosnan.
Un trés bon James Bond. remis au gout du jour. Avec plus de psychologie (si si) et de violence. Bref, c'est l'air du temps, ca sera has-been dans 10ans.... mais là on ne gâche pas son plaisir.
Après un certain temps d'absence, l'agent secret anglais reprends du service dans ce reboot où il est montré dans ses débuts en tant que 007. Réalisé ici par Martin Campbell, déjà connu pour le très bon goldeneye, ce Jams Bond marque le début du renouveau dans l'esprit de la saga avec l'arrivé de Daniel Craig dans le rôle de James Bond. Nous assistons donc à un épisode plus moderne où Martin Campbell a purement effacé l'une des particularité de la série, les gadgets. Il nous offre donc un James Bond plus violent et brutal dans ses méthodes mais qui sait toujours rester classe dans d'autres situations. Cet aspect plus moderne amène donc à la fois de la satisfaction sur le renouvellement de la saga mais aussi une grande déception sur des phases d'actions moins subtils. Comme dit précédemment, le scénario du film se focalise sur un James Bond plus jeune et moins expérimenté qui cherche à ruiner Le Chiffre, excellent bad guy en passant, banquier d'organisation criminelle. C'est donc un scénario riche qui se présente à nous et dont le tour de force principal et de faire se dérouler une grosse partie de l'histoire dans le casino, sur une partie de poker. Pourtant, le scénario perd vite de son efficacité à la sortie du casino et s'embrouille dans des histoires moins intéressante pour finir en pur et simple teasing du prochain opus. L'autre facette intéressante du scénario est qu'il s'intéresse de près à la relation entre James Bond et MoneyPenny qui surpasse les simples amourettes de 007 pour devenir une histoire plus intéressante révélant le caractère plus profond de notre Bond. Le rythme du film, quant à lui, est finement maîtrisé puisqu'il met le film sous une tension omniprésente plus ou moins accentuée. Cette tension arrive d'ailleurs à son apogée lors de parties de Poker nerveuse et finalement aussi prenante qu'une phase d'action. Le film alterne ainsi les phases d'actions brutales avec les phases nerveuses d’espionnages et la très bonne partie de poker. Pour ce qui est de la réalisation et de la mise en scène, Martin Campbell reste dans le classique même si elle connait quelque faiblesse dans certaines scènes. On est donc ici dans une réalisation très simple mais cependant efficace dans les phases plus musclées. Avant de conclure, attaquons nous aux différents acteurs de ce film. Daniel Craig joue donc l'agent 007 avec beaucoup de classe mais se détache des anciennes interprétations pour y apporter une touche plus personnelle. Son interprétation est bonne mais ne va pas plus loin que son personnage. A ses côtés se trouve la ravissante Eva Green qui nous joue plus que la simple James Bond girl puisque son personnage est beaucoup plus torturé qu'attendu. Elle l'incarne donc bien et arrive à le rendre plus touchant. Mais pas de James Bond sans Bad Guy digne de ce nom, et Casino Royale n'échappe pas à la règle. On voit donc un mystérieux et dangereux banquier en la personne de Mads Mikkelsen qui là aussi le meilleur acteur du film par le charisme de son personnage. Il joue donc Monsieur Le Chiffre très bien en lui apportant cette violence dans les expressions du visages, troublantes. Pour conclure, Casino Royale est le très bon retour de James Bond sur le devant de la scène dans un épisode plus musclé mais toujours aussi plaisant.
Oh la grosse, grosse déception ! Moi qui était un inconditionnel des James Bond, ce film a été une très grosse désillusion quand je l'ai vu en salle : parties de poker interminables et terriblement ennuyeuses, scènes de violence gratuite à la limite du soutenable, un nouveau james Bond avec un visage émacié inexpressif et un style de tueur froid du KGB façon Poutine...mais où diable sont passés la grâce, l'élégance, et l'humour qui faisaient tout le charme des épisodes précédents ?
Le seul intérêt du film selon moi réside dans le personnage au charme vénéneux, mystérieux et ambivalent magistralement interprété par la ténébreuse et magnifique Eva Green.
Daniel Craig est un bon acteur, mais vivment qu'il passe la main à un James Bond plus racé, élégrant et drôle façon Sean Connery, Pierce Brosnan ou Roger Moore !
Moins de scènes d’action extravagantes, gadgets quasiment inexistants: sur la forme et sur le fond, l’intrigue joue la carte du «réalisme», quitte à traîner par moments en longueur. Le climax du film? Une partie de poker, plus psychologique que spectaculaire, entre Bond et Le Chiffre. Mads Mikkelsen, impressionnant. Une séquence de torture bien gore et sadique, digne de «24 heures chrono», achève d’éloigner la franchise du divertissement pop-corn, voire de la parodie. À l’instar de Batman Begins, Casino Royale peut se voir comme une sorte de préquelle, plus sombre et plus dense, qui remet pas mal de choses en perspective.A ne pas manquer !