Une femme, Zaara, un homme, Veer. Elle est pakistanaise, il est indien. Il se rencontrent, ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais Zaara était promise à un notable pakistanais. Jaloux du coup de foudre de nos deux tourtereaux, ce dernier piège Veer en le faisant accuser d'espionnage. Résultat Veer passera 22 années en prison sans prononcer un seul mot afin de préserver l'honneur de Zaara, qui elle quittera le Pakistan pour s'installer en Inde, et accomplir durant ces 22 années le rêve de Veer. Rassurez-vous, comme dans tout film bollywoodien qui se respecte il y aura un Happy End.<br>Certes, Veer-Zaara, à l'instar du cinema indien, ne révolutionnera pas le 7em art, mais à coups de déhanchés toniques, de cliquetis de bijoux de pacotille, de farandoles de jupes colorées, de sentiments simples, et de chants mélodieux, il nous insufflent cette part de merveilleux qui nous fait tant défaut aujourd'hui.<br>Veer-Zaara, n'est pas le meilleur film sorti des studios de Mumbai, pas de grand tube et des chorégraphies moyennes, mais il y a cette magie intemporelle, comme les vieilles Ambassadors, un refus nostalgique de se détacher de certaines choses du passé, d'un époque où tout paraissait plus simple.<br>Alors si vous rangez votre cynisme, mettez votre costume "comme quand j'avais 10 ans", et allez voir Veer-Zaara, un plaisir simple comme un premier baiser.