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pierrre s.
440 abonnés
3 311 critiques
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3,5
Publiée le 2 décembre 2019
Alfred Hitchcock nous plonge en pleine Guerre froide, pendant le conflit cubain. Le rythme est lent, mais suspense et tension sont bel et bien au rendez-vous. Un bon cru.
Le film le moins convaincant d'Hitchcock :faiblesse de l'interprétation (triste Stafford...), partis-pris non réalistes (tout le monde parle anglais, les Cubains comme les Français, même entre eux...) et lourdeur d'une intrigue particulièrement difficile à suivre. Comparé à l'autre long-métrage d'espionnage réalisé par le cinéaste durant cette même décennie ("Le rideau déchiré"), "L'étau" est loin du compte.
Avant-dernier film américain d’Alfred Hitchcock, «Topaz» (USA, 1969) marque l’incursion redoublée du cinéaste dans le champ déclaré de la politique. Après son récit de contre-espionnage établi dans «Torn Curtain», Hitchcock élit de nouveau le même terrain dramatique pour y développer un récit international d’espionnage. La figure de l’espion, paradoxalement peu employée par Hitchcock, offre des possibilités dramaturgiques adéquates pour jouer de vérités et de contre-vérités, système de progression narrative cher au cinéaste. «Topaz» croise différents itinéraires, élit plusieurs personnages pour dresser le portrait riche d’un monde où, au-delà de la bipolarisation des nations, se cache une complexité plus retorse. Considéré comme un des plus mauvais films du cinéaste, détesté par Hitchcock lui-même (n’y ayant pas pu exercer son plein contrôle), «Topaz» jouit pourtant de qualité qui manque à «Torn Curtain» ou même à «Frenzy». Bien sûr, l’intrigue y est moins explicitement lisible, les personnages sont écrits avec moins de profondeur. Néanmoins la rigueur de la mise en scène, la précision des cadrages et de leurs articulations respectives confèrent au film une teneur qui manque aux autres. Certains plans, dans leur durée, titubent. Notoirement, un des derniers où le personnage de Michel Piccoli est sensé rentrer chez lui. Nous ne voyons de son corps qu’une masse sombre passer le pas de la porte. En vérité, il s’agit de la reprise d’un plan précédent où Philippe Noiret entrait par la même porte. Par faute de temps au tournage, Hitchcock utilisa ce plan au montage, à l’extrême instant où il se termine, pour lui donner un sens nouveau. «Topaz» est bancal, il titube de n’avoir pas les perfections des grands Hitchcock. Et c’est justement de cette incertitude, ce sont ces scories dignes d’un premier film qui lui prêtent tout son charme.
Bon film d'espionnage, où l'on retrouve par certains aspect tout ce que l'on aime dans les james bond. Ce qui est dommage pour moi est que la fin du film est un peu bouclé à la va vite.
Ce thriller d'espionnage se laisse bien regardé et l'histoire est assez prenante. Cependant, je n'ai pas retrouvé tout le génie d'Hitchcock. Côté acteurs, ils sont convaincant.
Ne bénéficiant étonnamment pas d'une bonne réputation, L'Etau est pourtant un très bon film d'espionnage d'Alfred Hitchcock. Se plaçant dans le contexte de la guerre froide au moment des tensions entre les Etats Unis et Cuba, le scénario tourne se montre classique pour le genre mais particulièrement prenant probablement parce que vraisemblable grâce à ses références à la vrai Histoire. La réalisation se montre toujours aussi efficace et Hithcock arrive à maintenir l'attention sans ennui du début à la fin. Les acteurs sont comme à leur habitudes bien dirigés et je ne comprend pas les critiques à l'encontre de Frederick Stafford. Son jeu est sobre mais tout à fait juste. Un bon Hitchcock qui ne mérite pas ses critiques négatives !
Drôle de destin pour un chef-d’œuvre. « Topaz » a été boudé par tout le monde dès sa sortie. Les américains n’ont pas retrouvé leurs marques habituelles. Aucune star américaine du moment n’est présente dans ce film. Le compositeur (Jarre), plusieurs techniciens, et les acteurs, en majorité européens, étaient totalement inconnus des américains. En outre, l’infidélité réciproque des deux époux et principaux protagonistes, éraflait la morale protestante US. Quand au public Européen, et surtout le public français, il a boudé le film pour des raisons toutes aussi « conjoncturelles » et peu en rapport avec ses qualités artistiques intrinsèques. Mettre en exergue la présence d’un réseau de traître dans le gouvernement français a éraflé pour longtemps la fierté gauloise. Pourtant, l’ouverture d’archives par les soviétiques, et les nombreux témoignages d’anciens membres du parti communiste français, n’ont cessé d’empiler les preuves attestant de la présence en France de nombreuses « taupes » haut placées à la solde des soviétiques, et ce, depuis les années quarante. La taupe la plus connue étant Charles Hernu, ministre de la Défense sous Mitterrand. Avec le temps, des milliers de spectaculaires défections, l’effondrement du bloc socialiste, le politiquement correct s’est érodé, et « Torn Curtain » ainsi que « Topaz » vont être enfin jugés à leur vraie valeur: celle de deux chefs d’œuvre du film d’espionnage; contenant non seulement de nombreuses et géniales trouvailles du maître, mais aussi la preuve qu'il savait coller à la réalité de son temps. Lui, qui connaissait bien l’Europe et le penchant de la majorité de ses intellectuels pour le marxisme-léninisme voulait artistiquement porter sa contribution dans le combat visant à dénoncer les dictatures pro soviétiques. Un aspect de Hitch trop longtemps méprisé: le cinéaste engagé.
Un Hitchcock très décevant. Musique plutôt bonne, mise en scène correcte, acteurs sympas, mais des dialogues vieillis et un scénario cent pour cent navet. A voir, mais sans plus.
Un thriller d'espionnage haletant signé Alfred Hitchcock ! Une fascinante histoire se déroulant en plein cour de la guerre froide (une histoire d'espionnage inspirée de faits réels), mise en scene superbement, on a bien la patte du grand cinéaste... Et on a affaire a un scenario naturellement ficelé merveilleusement bien, beaucoup de suspens, une histoire racontée tres justement, une parfaite maitrise ! Un tres bon Hitchcock.
Un récit d'espionnage classique,qui manque de la vision sarcastique habituelle d'Alfred Hitchcock,ou de son sens du suspense. L'intégralité du film se base dans des pièces quelconques,où se nouent toutefois des affaires d'importance internationale comme ici la crise des missiles de Cuba. "L'Etau"(1969),en tant que tel,est plutôt intéressant à suivre tant il joue sur les notions de duplicité,de trahison,de complot,de paranoïa,qui rythmait le quotidien de la Guerre Froide. Hitchcock a du mal à rester neutre,et prend parti pour les Américains .Son agent français(Fredrik Stafford,OSS 117 dans la série)est un émule de James Bond,autant pour séduire les femmes que pour sa décontraction. Il est étonnant de retrouver là Michel Piccolo et Philippe Noiret(dont la jambe alors cassée fut intégrée au scénario),d'autant que leur importance est capitale. Après,on sent que le film a été mutilé au montage par des producteurs peu soucieux de simplifier ou de demêler les fils. Il y a aussi cet agacement à voir les acteurs si guindés et peu expressifs. Beaucoup de scories pour ce Hitchcock d'assez sinistre mémoire.
Evidemment quand on s'apprête à visionner un Hitchcock on s'attend toujours (et on ne peut s'en empêcher) de retrouver là un nouveau Psycho ou un nouveau Vertigo, alors bien sûr à la fin de Topaz on est un peu déçu... Mais soyons objectifs, si premièrement le film déçoit c'est que sa fin est totalement lamentable et que c'est ce qui nous reste en tête. Mais cette fin là n'est pas celle du maître, elle lui a été imposée, magouillée à la va-vite elle laisse le tout sur un désagréable ton d'inachevé. La vraie fin elle, était une digne de Hitchcok, mais les critiques la trouvèrent ridicule (allez savoir pourquoi). Emputé d'un nombre considérable de scènes, le film en souffre, car pour Hitch qui préparait minutieusement scènes sur papiers et montage dans sa tête avant même de tourner, remanier son travail c'était le tuer. Ensuite il y a de nombreuses choses qui ne vont pas, à commencer par la femme du héros, totalement insupportable avec son accent français et ses répliques à la "Feux de l'amour" (excusez la référence ms "I don't want you to be killed" agrémenté de plusieurs battements de cils ne fait pas vraiment effet). Et puis comme l'a très justement fait remarqué un critique, il manque LA star avec un grand S, le Cary Grant et la Grace Kelly qui attiraient les foules pour aller voir North by Northwest ou Rear Window, pourtant le scénario lui n'est pas mauvais du tout et captive totalement notre attention avec quelques scènes dont Hitch a le secret et notamment celle ou Juanita meurt, prise en plongée, on la voit s'effondrer, sa robe violette symbolisant la mare de sang, totalement sublime ! Alors certes le maître du suspense vieillit, mais ce film là lui a été saboté, et le résultat est ce qu'il est, un peu bancal mais efficace, heureusement marqué de son sceau sur nombre de scènes majeures... A voir pour n'importe qui souhaitant visionner un bon film d'espionnage, à déconseiller cependant à ceux qui souhaitent découvrir Hitchcock
Film politique obscur et légèrement poussiéreux. Son défaut est qu’il est incompréhensible et plutôt ennuyeux. On décroche facilement avec ce rythme lent. Est-ce dû au sujet peu passionnant ou au manque d’acteurs de renom?
Inspiré de la crise des missiles à Cuba voici un Hitchcock peu connu ou l'on ne ressent pas pleinement son style surtout dans la dernière partie parisienne avec Noiret et Piccoli (dans la V.F. ils se doublent eux-même mais dans la V.O. ils se parlent entre eux en anglais alors qu'ils jouent des Français), la scène d'introduction à Copenhague reste le meilleur du film ou l'on retrouve le style de ce cinéaste. Après sa patte est moins marquante or il y a tout de même plusieurs scènes réussies, on sent par-ci par-là un soin particuliers dans la façon de filmer et de cadrer certains plans (spoiler: la mort du personnage jouée par Karin Dor , un couple torturé qui prend la pose de la Pietà, une séquence muette à l'hôtel...). La première fois que je l'ai vu j'avais trouvé le scénario inintéressant et les problèmes sentimentaux peu passionnants mais pas cette fois-ci, c'est une intrigue d'espionnage qui se suit avec intérêt à laquelle il manque tout de même un vrai suspense. Bien sur de la part de Sir Alfred on s'attendait à quelque chose de plus exceptionnel mais L'Étau n'est pas le film moyen que j'avais en mémoire, il mérite d'avoir sa chance même s'il n'atteindra jamais le niveau de ses chefs-d’œuvre. A signaler une bonne musique martiale de Maurice Jarre.
Je trouve que l'étau (Topaz) est un très bon film d'espionnage d'Hitchcock sur fond de guerre froide et de crise des missiles de Cuba. Le suspens est présent tout au long du film et les rebondissements sont nombreux. Certes le film est de facture très classique sur le fond et dans sa réallisation. Il manque d'un peu d'audace mais l'ensemble se tient et je trouve que certaines scènes dont celle dans l'hôtel au début du film avec Uribe sont particulièrement réussies.
Le final est cependant un peu rapide et assez décevant, mais d'après ce que j'ai lu il y a différentes fins selon les pays.
C'est vrai que comparé à la filmographie du maître, Topaz peut sembler décevant ou en-deçà de ce que l'on peut attendre. Mais il faut le voir avant tout comme un film d'intrigues politiques, inspiré de faits réels. Je trouve que c'est un bon film d'espionnage mais c'est vrai qu'Hitchcock savait faire beaucoup mieux.
Clairement selon moi l'un des pires Hitchcock.Un James Bond rallongé,sans scène d'action,sans humour ce qui est rare chez Hitchcock et avec un héros sans charisme aucun.Le pire étant évidemment que les cubains parlent anglais entre eux (les français aussi!).Il reste les sublimes Karin Dor (tiens tiens elle jouait pas dans un ...James Bond ?) & Dany Robin.Ça dure 2 h ,ça en paraît 5.La fin est ridicule et totalement bâclée.A éviter.