Sombre, Réaliste et Subjuguant peuvent être les maître-mots de BAD TIMES. Une espèce de road movie dans lequel l'on suit Christian Bale, ex-vétéran de la guerre, noyé dans la cam, qui va entrer dans les fédéraux. D'une efficacité sans faille, on suit le héros sans vergogne essayer de vivre pour oublier ses cauchemars, entrer dans la police pour pouvoir créer ses propres lois. Méconnu, BAD TIMES mérite pourtant d'être propulsé au devant de la scène. Satire sociale et politique, tout le monde est placé à la même enseigne avec une finalité remettant en cause notre avenir sauvagement corrompu et incertain. Redoutable, poignant, Christian Bale est à l’image du film. Impressionnant de réalisme, il est la pièce-moteur de ce film. A ne louper sous aucun prétexte.
Une histoire de petits voyous totalement portée par les épaules de Freddy Rodriguez et Christian Bale ! Ils sont époustouflants de justesse, on s'attache même à ces personnages (qui ne sont pas des saints loin de là) jusqu'à l'ultime final.
J'attendais beaucoup plud de ce film. Très déçu. Film très prévisible. On suit els pérégrinations de deux paumés. Les acteurs sont à la hauteur des rôles. C'est le scénar qui ne tient pas la route
un polar noir comme c'est bien faire DAVID AYER, et un bon CHRISTIAN BALE bien secondé par FREDDY RODRIGEZ, dans cet descente au enfer soutenue avec un très bon scénario.
Un vrai bon film noir.Ca traite bien de la psychologie d'après guerre et en quelques sorte du non suivi des soldat qui pete un peu un cable,pour certains,après toutes les atrocité vécu.Christian Bale est géniale dans ce rôle où il réussit a se faire détesté par le spectateur.Déjà qu'avant la guerre le type avez l'air pas net alors après je vous dit pas..je le conseille sans hésiter.
Bon du fait de mes attentes envers ce film (je m'attenais plus à trouver quelque chose se rapprochant dus tyle de "Narc" ou de "Training Day"), ici on a plutot affaire à un film de kékés. Le duo Bale-Rodriguez aurait pu faire la paire de loosers d'un film comique des frères Coen, au lieu de ça on voit juste deux gars en bagnole toute la journée se la racontant à coup de "Fuck" et se prenant pour des caïds parce qu'ils ont un pistolet à air comprimé. Le film déborde d'ennuis et d'allusions d'un machisme primaire souligné par le rôle sous-alimenté d'Eva Longoria : portrait type de la femme soumise qui reste sagement au foyer le soir et qui pardonne trop facilement à son glandeur de copain. Quand enfin, le film vient à aborder le thème du choc post-traumatique, il est déjà trop tard et on y croit plus vraiment. Dommage.
Par le scénariste de Training Day,David Ayer.Un polar apre,d'une noirceur sans concessions,qui montre un Los Angeles pauvre,violent et sans rédemption possible.Effectivement,on est pris aux tripes.Mais pas dans le bon sens du terme.Très tape à l'oeil,la mise en scène ne convaint pas.Et on a l'impression d'avoir déja vu toutes ces scènes auparavant.Rien d'original donc.C'est surtout une histoire d'amitié entre 2 exclus de la société,dont l'un a des accès de violence incontrolés,séquelles de la guerre du Golfe.Evidemment,ça finit comme prévu.Tout ça pour dire que la rue,c'est l'enfer.Mème Christian Bale,qui d'habitude affectionne ces roles d'écorchés vifs,surjoue constamment.Antipathique,malgré une certaine efficacité.
Cela date un peu, mais le seul souvenir que j'ai de ce film est de m'être ennuyée comme jamais dans une salle de cinéma, ayant peiné à y rester jusqu'à la fin...
Enorme, phénoménal, impressionnant, anti-morale à l'extrême avec un christian Bale incroyable dans son rôle de cinglé. Dans la lignée de Training Day à qui il manque cependant un soupçon, un chouillat pour lui tenir tête, ce film est tout simplement à voir sans modération.
Bon film avec une "belle" descente aux enfers. Malgré quelques temps morts, on se laisse emmener vers un dénouement difficile. Christian Bale est parfait dans le rôle. A voir.
Christian Bale est ,encore une fois, im pres sion nant. Son personnage de « cassos » tout à la fois, à cran, et à la dérive, danger constant pour lui, et pour les autres, fait froid dans le dos. En outre, la performance des seconds rôles, est tout simplement parfaite. L’hyper réalisme de la mise en scène et des répliques affirme le talent d’un David Ayer qui ne s’était guère distingué dans ses précédents films. En revanche, il s’était montré beaucoup plus impressionnant en tant que scénariste (Dark Blue). Le scénario de « Bad Times » est également de lui. Il le fonde sur une analyse des aspects socio culturels (relations populations mexicaine et professionnels de la côte ouest tellement précise et profonde, mais aussi tellement pessimiste que l’on ne peut sortir de ce film qu’avec l’âme complètement ravagée. Prière d’attacher sa ceinture et de rester, sans honte mal placée, cramponné à la main de la personne que l'on a invitée, avec juste raison.