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AMCHI
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3,5
Publiée le 28 octobre 2010
Encore un amusant court-métrage avec Buster Keaton toujours très vif dans ses films, c'est rythmé et les gags fonctionnent à merveille. Du bon cinéma muet qui garde intact son humour de nos jours.
Encore une fois, on prend dès le début du court métrage énormement de plaisir à visionner les aventures tumultueuses de Malec. En effet, la première séquence hilarante du film avec les deux mannequins permet vraiment de bien rentrer dans l'histoire. Buster Keaton est, une fois de plus, vraiment excellent dans le rôle d'un personnage que les autres protagonistes prenne pour le criminel Dead Shot Dan, ce dernier qui est en fait joué par l'acteur Malcolm St.Clair qui est aussi le second réalisateur de ce court métrage. Le scénario est particulièrement bien écrit, la mise en scène du duo ne manque pas de rythme et les séquences burlesques s'accumulent très rapidement, ce qui fait que l'on passe 25 minutes sans ennui. A découvrir impérativement pour tout les fans de Buster Keaton.
" Malec l’insaisissable " (The Goat) est un format court en N&B, écrit et mise en scène par Buster Keaton et Malcolm St. Clair en 1921. Cette comédie nous propose une suite de sketchs démontrant le grand talent d'écriture et de comédien qu'était Buster Keaton. Il nous propose de l'action, nous offre des blagues astucieuses (même le peintre du film ressemble à Rembrandt). des gags hilarants (avec les mannequins) , des effets visuels (l'indien) ...
Malec, toujours interprété par Buster Keaton, est confondu avec Dead Shot Dan, un criminel en fuite entraperçu sous les traits de Malcolm St. Clair crédité avec Keaton à la réalisation de ce court métrage. De ce fait malencontreux nait une série de quiproquos dont le scénario bien écrit fait bon usage. Pour Malec, l’urgence est alors d’échapper à la police menée par Joe Roberts, fidèle compagnon de route du cinéaste-acteur. Malec l’insaisissable jouit d’une mise en scène et d’une narration bien rythmées. Son personnage-titre fait honneur à son qualificatif d’insaisissable en multipliant les ruses pour échapper à ses poursuivants. L’une d’entre elles voit Malec se dissimuler sur une statue recouverte d’un drap. Une décennie plus tard, Charlie Chaplin saura s’inspirer de cette scène pour composer l’une des séquences les plus célèbres des Lumières de la ville.
Buster Keaton est malchanceux au possible, pris pour un dangereux criminel et poursuivi par la police ce qui donne lieu à de multiples façon de leur échapper plus ou moins réussies. L'ensemble est amusant avec des trouvaillesspoiler: l'image où il est à l'avant du train par exemple mais reste limité. C'est cependant du grand art pour ce qui est de l'habilité et du rythme. Le titre anglais est bien plus précis The goat au sens de bouc émissaire, le thème est ici la malchance spoiler: comme lorsque le camion verse les policiers devant lui ou lorsqu'il se retrouve dans le foyer de son poursuivant .